Lorraine, l'immigrée suisse
Les dolcezzi di corsica
Lorraine, l’immigrée suisse
Durant cinq ans elle a tenu un restaurant à Genève qui avait beaucoup de succès de par sa cuisine gourmande et des saveurs sucrées et salées qu’elle y apportait. Malgré la diversité et le niveau de vie non négligeable, le blues d’une vie moins agitée et plus rassurante se faisait sentir pour Lorraine.
Ce fut le départ pour la Corse laissant tout derrière elle. Elle n’était tout de même pas partie les mains vides, équipée de son diplôme d’état un CAP obtenu après une formation très rigoureuse. Il faut savoir qu’en Suisse le diplômé doit absolument être un « touche à tout » dans tous les corps de métier de bouche s’il veut obtenir son diplôme, c’est la condition sine quoi non. Seulement la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille on le sait bien et Lorraine qui porte bien son nom est une battante et ne reste pas sans rien faire et puis il y a toujours des impondérables, des frais inattendus et il faut bien manger et pour ce faire il est nécessaire de se retrousser les manches. Même si ça n’est pas la panacée elle trouve rapidement un poste d’auxiliaire de vie à Bastia d’abord, ensuite sur Ajaccio jusqu’au jour où le vent tourne. Il faut dire que la cuisine c’est toute sa vie, c’est une passion, elle aime travailler les bons produits du terroir et même si elle pâtissait pour faire plaisir à des amis, des gâteaux, des beignets en plus de son travail, tout d’abord cela lui demandait beaucoup de temps et ensuite elle n’était pas pleinement satisfaite. Donc chez elle à Afa elle a commencé à faire des confitures en les proposant à la vente sur différents marchés de la région ou dans des établissements, par exemple le marché du village et le camping « La Casa » à Calcatoggio et d’autres alentours. Les clients étaient emballés ce qui l’a incité à continuer parce que sa vraie voie c’était celle du diplôme qu’elle avait obtenu au pays des gastronomes. Elle se déplace avec ténacité également sur les foires comme celle de Murzu pour la vente de ses canistrelli au miel, à Renno pour A Tumbera, en Haute Corse notamment à Monticello, à Venaco pour la Foire du Casgiu avec ses supers panettes au brocciu, ses frappes, ses beignets, à Ghisoni en proposant ses canistrelli à la bière, à Peri pour la Foire de la Figue en fabriquant ses à la Toussaint dans le sud de l’île, mais que Lorraine fabrique à la demande tout au long de l’année. La plupart des fruits de ses confitures et autres produits ont été cueillis sur ses terrains. Sur ses stands elle revend aussi la charcuterie et des fromages régionaux provenant de producteurs locaux. Elle n’est jamais à court d’idées et il ne faut pas oublier que c’est un touche à tout en matière de produits de bouche, elle donc détermine avec soin de quelle façon elle va travailler les fruits ou les légumes qu’elle a ramassés et prélevés. Ses talents qu’elle met au service de la clientèle sont diversifiés et elle n’utilise que des produits de saison. Aujourd’hui au bout de quatre ans elle commence à être connue et propose également des produits phares pour les fêtes comme les galettes de rois, gâteaux d’anniversaires, frappes, beignets salés et sucrés à la demande, et souvent innove à la demande des clients. Si on le lui demande elle sera capable de vous préparer un « kouglof », le fameux gâteau alsacien aux amandes et raisins ou un « panettone » le gâteau traditionnel de Noël italien elle en est capable mais sa recherche est autre. Finalement dans le pays de son compagnon elle a trouvé ce qu’elle cherchait le plaisir de travailler dans la sérénité en s’intégrant à la population locale. Entourée de leurs animaux lapins, chèvres, brebis, poules, canards, oies, chiens Hubert et Lorraine vivent un retour à la terre que beaucoup voudrait tenter. Seulement pour ça il ne faut pas avoir peur de tout quitter, sans regarder derrière soi et ça, ce n’est pas toujours gagné d’avance.
D.Campinchi
Tél. 06.25.50.78.45.
www.dolcezzidicorsica.com
Facebook et Instagram
Durant cinq ans elle a tenu un restaurant à Genève qui avait beaucoup de succès de par sa cuisine gourmande et des saveurs sucrées et salées qu’elle y apportait. Malgré la diversité et le niveau de vie non négligeable, le blues d’une vie moins agitée et plus rassurante se faisait sentir pour Lorraine.
Ce fut le départ pour la Corse laissant tout derrière elle. Elle n’était tout de même pas partie les mains vides, équipée de son diplôme d’état un CAP obtenu après une formation très rigoureuse. Il faut savoir qu’en Suisse le diplômé doit absolument être un « touche à tout » dans tous les corps de métier de bouche s’il veut obtenir son diplôme, c’est la condition sine quoi non. Seulement la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille on le sait bien et Lorraine qui porte bien son nom est une battante et ne reste pas sans rien faire et puis il y a toujours des impondérables, des frais inattendus et il faut bien manger et pour ce faire il est nécessaire de se retrousser les manches. Même si ça n’est pas la panacée elle trouve rapidement un poste d’auxiliaire de vie à Bastia d’abord, ensuite sur Ajaccio jusqu’au jour où le vent tourne. Il faut dire que la cuisine c’est toute sa vie, c’est une passion, elle aime travailler les bons produits du terroir et même si elle pâtissait pour faire plaisir à des amis, des gâteaux, des beignets en plus de son travail, tout d’abord cela lui demandait beaucoup de temps et ensuite elle n’était pas pleinement satisfaite. Donc chez elle à Afa elle a commencé à faire des confitures en les proposant à la vente sur différents marchés de la région ou dans des établissements, par exemple le marché du village et le camping « La Casa » à Calcatoggio et d’autres alentours. Les clients étaient emballés ce qui l’a incité à continuer parce que sa vraie voie c’était celle du diplôme qu’elle avait obtenu au pays des gastronomes. Elle se déplace avec ténacité également sur les foires comme celle de Murzu pour la vente de ses canistrelli au miel, à Renno pour A Tumbera, en Haute Corse notamment à Monticello, à Venaco pour la Foire du Casgiu avec ses supers panettes au brocciu, ses frappes, ses beignets, à Ghisoni en proposant ses canistrelli à la bière, à Peri pour la Foire de la Figue en fabriquant ses à la Toussaint dans le sud de l’île, mais que Lorraine fabrique à la demande tout au long de l’année. La plupart des fruits de ses confitures et autres produits ont été cueillis sur ses terrains. Sur ses stands elle revend aussi la charcuterie et des fromages régionaux provenant de producteurs locaux. Elle n’est jamais à court d’idées et il ne faut pas oublier que c’est un touche à tout en matière de produits de bouche, elle donc détermine avec soin de quelle façon elle va travailler les fruits ou les légumes qu’elle a ramassés et prélevés. Ses talents qu’elle met au service de la clientèle sont diversifiés et elle n’utilise que des produits de saison. Aujourd’hui au bout de quatre ans elle commence à être connue et propose également des produits phares pour les fêtes comme les galettes de rois, gâteaux d’anniversaires, frappes, beignets salés et sucrés à la demande, et souvent innove à la demande des clients. Si on le lui demande elle sera capable de vous préparer un « kouglof », le fameux gâteau alsacien aux amandes et raisins ou un « panettone » le gâteau traditionnel de Noël italien elle en est capable mais sa recherche est autre. Finalement dans le pays de son compagnon elle a trouvé ce qu’elle cherchait le plaisir de travailler dans la sérénité en s’intégrant à la population locale. Entourée de leurs animaux lapins, chèvres, brebis, poules, canards, oies, chiens Hubert et Lorraine vivent un retour à la terre que beaucoup voudrait tenter. Seulement pour ça il ne faut pas avoir peur de tout quitter, sans regarder derrière soi et ça, ce n’est pas toujours gagné d’avance.
D.Campinchi
Tél. 06.25.50.78.45.
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