• Le doyen de la presse Européenne

I Puttaghji de Carl' Antò

I puttaghji
Carl’Antò
I PUTTACHJI



Edouard Philippe l’enfant prodigue

Le mouvement politique d’Edouard Philippe, l’ancien premier ministre du Président Macron, a été lancé sur les rails à Ajaccio. Le maire, Laurent Marcangeli a confié à son Directeur de cabinet le soin de gérer cette entreprise dotée de grandes ambitions. A la Maison carrée, on a donc pris le parti de foncer pour Macron et avec de grandes espérances, d’adouber Philippe pour la présidentielle de 2027. L’essentiel étant là, on peut toujours se demander si la droite ajaccienne résolument droitière entend suivre les choix modérés de centre-droit proposés par Marcangeli. Malgré tout, on ne pourrait jamais reprocher à celui-ci d’être un expert en stratégie. On verra dans cent jours et dans cinq ans. Ouvrez les paris.


La bonne résolution ?

Une initiative qui correspondait vraiment aux bonnes résolutions de début d’année, celle de l’opposition P.N.C. / Corsica Libera du conseil municipal. En effet, dans une page du quotidien unique, cette opposition a expliqué qu’ils ne laisseraient plus faire n’importe quoi à la municipalité dirigée par Laurent Marcangeli.
Wait and see comme aurait dit Pascal Paoli.


Le mercredi des écoliers

Initiatives très louables de la police municipale d’Ajaccio de faire la chasse aux voitures-ventouses depuis le début d’année. Seulement, ils ne le feront que le mercredi lors de la journée réservée traditionnellement aux enfants.


La nouvelle politique ?

Intéressante interview de Luc Bereni, président du directoire d’Air Corsica. Il a en effet, expliqué qu’il devait réduire la voilure sur les vols Ajaccio et Bastia/Paris à cause de la crise. En effet pour lui, une très grosse concurrence est faite à la compagnie par le télétravail et les professionnels qui ne prenaient plus l’avion et faisaient des conférences en visio. Ce président a peut-être oublié qu’Air Corsica a été créée pour la continuité territoriale et le bord à bord ! Content de son interview peut-être va-t-il transformer les hangars en coworking pour donner l’impression aux chefs d’entreprises qu’ils quittent la Corse. Il vaut mieux faire voler des avions à vide au départ de Figari et Calvi plutôt que de doubler les autres vols et baisser le prix des billets.


Capitale, culture et entre soi

Capitale de la culture européenne de l’Europe, la ville de Bastia a posé, avec ambition, sa candidature. On peut rêver. Prime à l’audacieuse initiative qui on le sait ne mangera pas de pain et qui servira à ceux qui ont oublié que les principales ressources de l’île proviennent de l’Europe ou que cela plaise ou pas. Sauf qu’à dessein, certains soulignent que c’est toute la Corse qui devrait mériter cette utopie pour devenir une capitale culturelle loin de toute préséance de bas étage. Et d’abord les tenants du nationalisme du sud. Encore divisé, toujours divisé, c’est encore la fraternité qui prime.
Partager :