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Immigration : le vrai sujet à débattre

Le monde n'est pas malade de l'immigration mais des conséquences d'un partage totalement inique des ressources ......

Immigration : le vrai sujet à débattre


Le monde n'est pas malade de l'immigration mais des conséquences d'un partage totalement inique des ressources à travers le monde. Lorsque le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. Lorsque les crises dévaste le monde, les imbéciles fixent les quelques dizaines de milliers de malheureux qui cherchent à échapper à la catastrophe sur des bateaux de fortune.

Il y a quatre-vingt dix ans


Dans les années 30, Hitler prenait le pouvoir pour ensuite déclencher une guerre cataclysmique, précipitant sur les routes des dizaines de millions de réfugiés parmi lesquels des Juifs et des Tziganes en danger de mort. En France éclata alors une polémique exactement similiaire à celle que nous connaissons.
Fort heureusement, il y eut des citoyens courageux qui sauvèrent l'honneur de leur pays en préparant des filières, en aidant les malheureux à échapper aux griffes des bourreaux. Après guerre, des millions de Juifs rescapés des camps furent empêchés de rejoindre leurs terres natales et cherchèrent à gagner la Palestine. Peu importe que ce choix ait été criticable ou pas.
Quelques milliers d'entre eux embarquèrent sur un raffiot qu'ils baptisèrent Exodus 47. L'armée britannique les mitrailla. Le bateau dut faire demi tour et finit son triste périple à Hambourg, en terre tout juste débarassée du nazisme. Qu'est-ce l'histoire a retenu de ce drame ? L'héroïsme de ces réfugiés errants, le nom de leur vaisseau. L'histoire a oublié celui de ces dirigeants qui obligèrent ces rescapés des camps à retourner en terre allemande. L'humanité a besoin de croire en des valeurs positives. Et un jour, elle fera un trait sur toutes ces femmes et tous ces hommes qui ont appelé à abandonner des malheureux en pleine mer ou à les renvoyer dans leurs pays où se pratique encore le marché esclavagiste, où il risque de périr de faim.

La question de l'immigration


L'immigration est sans aucun doute un problème à prendre en compte et l'ignorer reviendrait à faire naître des vagues de racisme et de xénophobie qui mèneraient l'extrême-droite. Encore faut-il traiter la source du problème et non une conséquence. Il faut dire aider les pays d'où viennent ces migrants à bâtir des systèmes économiques qui les satifassent. Il faut couper les vivres aux potentats qui ont confisqué les richesses de leurs peuples pour satisfaire les grandes industries occidentales du pétrole ou d'autres matières premières (Total, Bolloré etc.).
Et que penser de l'Algérie qui devrait être le pays le plus riche d'Afrique et qui ne cesse de geindre, d'accuser la France pour sa période coloniale alors qu'elle est dirigée par une caste de généraux vampires qui affament leur peuple et qui, cerise sur le gâteau, viennent se faire soigner en France. Le mal est à la fois dans l'inégalité des richesses et la gestion locale. Si l'un et l'autre de ces paramètres ne sont pas corrigés, le problème de l'immigration augmentera en exponentielle, dopé par les crises climatiques et économiques. Et alors que ferons-nous ? Aucun pays au monde n'a réussi à stopper des centaines de millions de personnes poussées par l'espérance d'assurer aux leurs un meilleur avenir. On en tuera des millions. Nous y perdrons notre âme et ça ne changera rien au résultat final.

Une question démographique


Les civilisations occidentales vieillissent chaque année un peu plus. Dans une génération, l'Italie aura perdu 12 millions d'habitants. La France connaît encore en solde positif mais grâce aux enfants d'immigrés. Or nos économies ont besoin de bras pour faire tourner l'industrie, pour consommer mais aussi pour payer les retraites.
Il n'y a pas de solutions miracles. La vérité est bon gré mal gré nous avons besoin d'immigrés si nous vouulons maintenir notre niveau de vie. La crise climatique s'aggravant la planète va vivre des mouvements de population comme elle n'en a jamais connus. Les plus importants sont déjà intracontinentaux et provoquent des tensions qui dégénèrent parfois en guerres locales. Les émigrations transcontinentales vont elles aussi s'amplifier.
Il ne faut pas se faire d'illusions : la droite nationaliste a le vent en poupe. La gauche va être obligé de quitter les rives des généreuses idées d'autrefois pour embarquer sur les embarcations de la droite et de l'extrême-droite faute de quoi elle disparaîtra électoralement parlant. Tristes perspectives que celle qui consiste à être perdant en gardant son âme ou à chercher à survivre en la perdant.

GXC
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