Vera Chintz : de l'émancipation jusqu'à la liberté
Plus qu'une marque Vera Chintz est un état d'esprit.
La fluidité, le mouvement, des robes qui redonnent à la femme toute sa féminité. Plus qu’un marque Vera Chintz est un état d’esprit. Rencontre avec Carine et Maria, créatrices de la marque cargésienne à l’éthique plutôt bien trempée.
Lorsque la porte de l’atelier s’ouvre, c’est Carine qui m’accueille, tout sourire. « Désolée pour le désordre, je travaille sur la collection de l’été prochain et c’est un peu le Bazard !» Et oui le travail ne s’arrête jamais ici à Cargèse.
Carine Bidet et son associée Maria Perrera son d’insatiables créatrices toujours à la recherche de nouveauté. Même si elles ne viennent pas du milieu de la mode, elles sont depuis toujours passionnées par l’univers de la couture. En plus de leurs activités respectives, (Maria est chirurgien-dentiste et Carine ostéopathe) les deux cargésiennes ont développé une ligne de vêtements pour femme, essentiellement des collections estivales composé à 80 % de robes. Loin de se revendiquer féministes, elles se retrouvent dans l’idée d’émancipation de la femme. Une émancipation qui passe par l’appropriation de sa féminité. « La robe représente une féminité assumée, assure Carine. Elle représente l’identité de notre marque.
Notre inspiration puise sa source dans les années folles, ces d’après-guerre l’on dansait beaucoup le swing. Nous sommes donc dans une période e libération non seulement des idées mais aussi des corps. Je pratique moi-même la danse et c’est toujours un moment à soi, un moment où l’on s’abandonne totalement. ». Pour Carine, Vera Chintz est la continuité de son activité d’ostéopathe. Le bien-être du corps est sa philosophie. Elle anime d’ailleurs des ateliers thérapeutiques dans lesquels elle enseigne « comment mieux connaitre son corps pour son bien-être au quotidien. » Une démarche complémentaire à la ligne Vera Chintz qui reste dans l’idée que « le corps est indissociable du vêtement. »
Une éthique bien marquée
Au-delà du bien-être qu’apporte leurs créations, les deux amies entendent passer d’autres messages.
Elles ont déjà mis en place des ateliers pour « Donner une vie à vos vêtements. » Le créateur Jérémy Bueno rentré de Londres il y a 4 ans, également consultant pour la marque, a animé ces journées au cours desquelles la vingtaine de participants à confectionner des vêtements à base de textile recyclé. Le recyclage et l’économie vertueuse, un autre credo des deux créatrices. « Nos collections sont fabriquées à base de chutes e grands créateurs que nous partons chiner à Paris, Lyon et Marseille.
Mieux consommer est devenu une nécessité pour nous et notre planète. Nous ne pouvons plus ignorer la crise environnementale que nous traversons. Il est important que nos enfants en prennent conscience. C’est dans cette optique que nous avons mis en place un projet d’ateliers dans les écoles, pour que dès le plus jeune âge, les bons réflexes fassent partie du quotidien. » Elles portent aussi un intérêt tout particulier à la provenance des matières. « Savoir d’où viennent les produits que nous consommons et comment ils ont été fabriqués me paraît primordiale. » Les deux amies travaillent actuellement sur l’ouverture d’un espace de Coworking. « L’idée est de former des gens sur place et de pouvoir ainsi avoir de la main d’œuvre locale. Ça va créer des emplois et donner un savoir-faire noble que nous pourrons utiliser pour agrandir notre production. » Depuis 2018, ce sont entre 200 et 300 pièces qui sortent de l’atelier d’Ajaccio, principal lieu de fabrication. Avec ce projet, elles espèrent pouvoir doubler leur production et peut-être même pouvoir travailler sur une ligne hivernale.
Mais relocalisation pas d’entre soi pour autant. Elles veulent rester ouverte sur le monde. Cet hiver, la boutique en ligne sera finalisée et leur ouvrira ainsi un nouvel horizon.
Les collections Vera Chintz sont à retrouver sur verchintz.com
Maison Vera Chintz
Rue du colonel Fieschi
20130 Cargèse
06 58 27 78 43
Facebook Vera Chintz
• L.P.
Lorsque la porte de l’atelier s’ouvre, c’est Carine qui m’accueille, tout sourire. « Désolée pour le désordre, je travaille sur la collection de l’été prochain et c’est un peu le Bazard !» Et oui le travail ne s’arrête jamais ici à Cargèse.
Carine Bidet et son associée Maria Perrera son d’insatiables créatrices toujours à la recherche de nouveauté. Même si elles ne viennent pas du milieu de la mode, elles sont depuis toujours passionnées par l’univers de la couture. En plus de leurs activités respectives, (Maria est chirurgien-dentiste et Carine ostéopathe) les deux cargésiennes ont développé une ligne de vêtements pour femme, essentiellement des collections estivales composé à 80 % de robes. Loin de se revendiquer féministes, elles se retrouvent dans l’idée d’émancipation de la femme. Une émancipation qui passe par l’appropriation de sa féminité. « La robe représente une féminité assumée, assure Carine. Elle représente l’identité de notre marque.
Notre inspiration puise sa source dans les années folles, ces d’après-guerre l’on dansait beaucoup le swing. Nous sommes donc dans une période e libération non seulement des idées mais aussi des corps. Je pratique moi-même la danse et c’est toujours un moment à soi, un moment où l’on s’abandonne totalement. ». Pour Carine, Vera Chintz est la continuité de son activité d’ostéopathe. Le bien-être du corps est sa philosophie. Elle anime d’ailleurs des ateliers thérapeutiques dans lesquels elle enseigne « comment mieux connaitre son corps pour son bien-être au quotidien. » Une démarche complémentaire à la ligne Vera Chintz qui reste dans l’idée que « le corps est indissociable du vêtement. »
Une éthique bien marquée
Au-delà du bien-être qu’apporte leurs créations, les deux amies entendent passer d’autres messages.
Elles ont déjà mis en place des ateliers pour « Donner une vie à vos vêtements. » Le créateur Jérémy Bueno rentré de Londres il y a 4 ans, également consultant pour la marque, a animé ces journées au cours desquelles la vingtaine de participants à confectionner des vêtements à base de textile recyclé. Le recyclage et l’économie vertueuse, un autre credo des deux créatrices. « Nos collections sont fabriquées à base de chutes e grands créateurs que nous partons chiner à Paris, Lyon et Marseille.
Mieux consommer est devenu une nécessité pour nous et notre planète. Nous ne pouvons plus ignorer la crise environnementale que nous traversons. Il est important que nos enfants en prennent conscience. C’est dans cette optique que nous avons mis en place un projet d’ateliers dans les écoles, pour que dès le plus jeune âge, les bons réflexes fassent partie du quotidien. » Elles portent aussi un intérêt tout particulier à la provenance des matières. « Savoir d’où viennent les produits que nous consommons et comment ils ont été fabriqués me paraît primordiale. » Les deux amies travaillent actuellement sur l’ouverture d’un espace de Coworking. « L’idée est de former des gens sur place et de pouvoir ainsi avoir de la main d’œuvre locale. Ça va créer des emplois et donner un savoir-faire noble que nous pourrons utiliser pour agrandir notre production. » Depuis 2018, ce sont entre 200 et 300 pièces qui sortent de l’atelier d’Ajaccio, principal lieu de fabrication. Avec ce projet, elles espèrent pouvoir doubler leur production et peut-être même pouvoir travailler sur une ligne hivernale.
Mais relocalisation pas d’entre soi pour autant. Elles veulent rester ouverte sur le monde. Cet hiver, la boutique en ligne sera finalisée et leur ouvrira ainsi un nouvel horizon.
Les collections Vera Chintz sont à retrouver sur verchintz.com
Maison Vera Chintz
Rue du colonel Fieschi
20130 Cargèse
06 58 27 78 43
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• L.P.