La cybercriminalité menace aussi la Corse
La cybercriminalité englobe un large éventail d'activités illégales en ligne
La cybercriminalité menace aussi la Corse
Piratage informatique, attaques de logiciels malveillants, fraude en ligne, vol d'identité, phishing, cyberespionnage… La cybercriminalité englobe un large éventail d'activités illégales en ligne. Ces activités peuvent viser des individus, des entreprises ou même des institutions gouvernementales. En 2022, la Gendarmerie nationale a enregistré plus de 100 000 faits de cybercriminalité en France.
Enjeux multiples
Sur le plan individuel, les victimes de cyberattaques peuvent subir des pertes financières importantes, des vols d'identité et des atteintes à leur vie privée. Les infrastructures critiques, telles que les systèmes électriques, les réseaux de communication ou les services financiers, peuvent être ciblées, entraînant d'importantes perturbations et des conséquences graves pour la société. Les cybercriminels peuvent cibler des entreprises et des organisations pour voler des informations sensibles telles que des données personnelles, des secrets commerciaux ou des informations gouvernementales. Ces informations peuvent être utilisées à des fins de chantage, de fraude ou de sabotage. Par exemple, le vol de données clients peut entraîner une perte de confiance de la part des clients et avoir un impact négatif sur la réputation de l'entreprise. La récente attaque Citrix Blend a pu démontrer l’agilité des cybercriminels lorsqu’il s’agit d’exploiter rapidement et efficacement ces nouvelles vulnérabilités. La cybercriminalité peut entraîner d'importantes pertes financières pour les victimes. Les attaques de rançongiciels, par exemple, peuvent paralyser les entreprises et les contraindre à payer des sommes considérables pour récupérer leurs données. Le rapport « Cost Of A Data Breach » d’IBM estime que le coût moyen d'une fuite de données en 2023 était de 4,45 millions de dollars. Une valeur en augmentation de 15 % en trois ans.
Unités spéciales
En 2022, les unités de gendarmerie nationale ont enregistré plus de 100 000 faits. Entre 2021 et 2022, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi) évoque une multiplication par quatre du nombre d'attaques des entreprises par ransomware, ou rançongiciel, selon la terminologie française. Les chiffres montrent que les délits informatiques, tels que les attaques de phishing, les fraudes en ligne et les infractions liées aux paiements électroniques, ont augmenté de plus de 50 % par rapport à l'année précédente sur l’île de beauté. La Corse est devenue une cible privilégiée pour les cybercriminels, sans doute en raison de l'accès généralisé à Internet et l'utilisation croissante des technologies numériques qui ont créé de nouvelles opportunités pour les criminels en ligne. De plus, la Corse est une destination touristique populaire, ce qui attire également l'attention des cybercriminels qui ciblent les visiteurs et les résidents. Cette hausse des cyberattaques nécessite une attention immédiate des autorités. D’où la création de l’office anti-cybercriminalité (OFAC) de la police nationale et sa déclinaison territoriale avec 11 antennes en région. L’objectif est de mieux coordonner les services de l’État engagés sur cette problématique afin de détecter, prévenir et poursuivre les cybercriminels ainsi que sensibiliser la population aux dangers du cyberespace. Des campagnes de prévention sont menées dans les écoles et les entreprises afin d'éduquer les citoyens sur les bonnes pratiques à adopter en ligne. En 2024, chaque brigade de gendarmerie en Haute-Corse comptera un cyberenquêteur.
Cyberresponsables
La moitié des habitants de l’Union européenne à 28 pays, usagers d’Internet, déclarent qu’un ou plusieurs membres de leur famille ou bien des amis ont été exposés ou victimes, au cours des trois dernières années, d’un des 10 cybercrimes. La société Cloudflare révèle que 89 % des messages indésirables parviennent à passer les méthodes d'authentification des e-mails. Dans 90 % des cas, la cyberattaque est permise par le biais d'une défaillance humaine. Plusieurs mesures de précaution simple peuvent être prises, comme l’utilisation des mots de passe forts, complexes et uniques pour chaque compte en ligne, la mise à jour des logiciels et des systèmes d’exploitation, éviter les connexions Wi-Fi publiques non sécurisées, d’être vigilance face aux attaques de phishing, d’utiliser des outils de sécurité en ligne, de sauvegarder ses données régulièrement et d’être conscient de sa présence en ligne. À chacun de devenir cyberresponsable.
Maria Mariana
Piratage informatique, attaques de logiciels malveillants, fraude en ligne, vol d'identité, phishing, cyberespionnage… La cybercriminalité englobe un large éventail d'activités illégales en ligne. Ces activités peuvent viser des individus, des entreprises ou même des institutions gouvernementales. En 2022, la Gendarmerie nationale a enregistré plus de 100 000 faits de cybercriminalité en France.
Enjeux multiples
Sur le plan individuel, les victimes de cyberattaques peuvent subir des pertes financières importantes, des vols d'identité et des atteintes à leur vie privée. Les infrastructures critiques, telles que les systèmes électriques, les réseaux de communication ou les services financiers, peuvent être ciblées, entraînant d'importantes perturbations et des conséquences graves pour la société. Les cybercriminels peuvent cibler des entreprises et des organisations pour voler des informations sensibles telles que des données personnelles, des secrets commerciaux ou des informations gouvernementales. Ces informations peuvent être utilisées à des fins de chantage, de fraude ou de sabotage. Par exemple, le vol de données clients peut entraîner une perte de confiance de la part des clients et avoir un impact négatif sur la réputation de l'entreprise. La récente attaque Citrix Blend a pu démontrer l’agilité des cybercriminels lorsqu’il s’agit d’exploiter rapidement et efficacement ces nouvelles vulnérabilités. La cybercriminalité peut entraîner d'importantes pertes financières pour les victimes. Les attaques de rançongiciels, par exemple, peuvent paralyser les entreprises et les contraindre à payer des sommes considérables pour récupérer leurs données. Le rapport « Cost Of A Data Breach » d’IBM estime que le coût moyen d'une fuite de données en 2023 était de 4,45 millions de dollars. Une valeur en augmentation de 15 % en trois ans.
Unités spéciales
En 2022, les unités de gendarmerie nationale ont enregistré plus de 100 000 faits. Entre 2021 et 2022, l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (Anssi) évoque une multiplication par quatre du nombre d'attaques des entreprises par ransomware, ou rançongiciel, selon la terminologie française. Les chiffres montrent que les délits informatiques, tels que les attaques de phishing, les fraudes en ligne et les infractions liées aux paiements électroniques, ont augmenté de plus de 50 % par rapport à l'année précédente sur l’île de beauté. La Corse est devenue une cible privilégiée pour les cybercriminels, sans doute en raison de l'accès généralisé à Internet et l'utilisation croissante des technologies numériques qui ont créé de nouvelles opportunités pour les criminels en ligne. De plus, la Corse est une destination touristique populaire, ce qui attire également l'attention des cybercriminels qui ciblent les visiteurs et les résidents. Cette hausse des cyberattaques nécessite une attention immédiate des autorités. D’où la création de l’office anti-cybercriminalité (OFAC) de la police nationale et sa déclinaison territoriale avec 11 antennes en région. L’objectif est de mieux coordonner les services de l’État engagés sur cette problématique afin de détecter, prévenir et poursuivre les cybercriminels ainsi que sensibiliser la population aux dangers du cyberespace. Des campagnes de prévention sont menées dans les écoles et les entreprises afin d'éduquer les citoyens sur les bonnes pratiques à adopter en ligne. En 2024, chaque brigade de gendarmerie en Haute-Corse comptera un cyberenquêteur.
Cyberresponsables
La moitié des habitants de l’Union européenne à 28 pays, usagers d’Internet, déclarent qu’un ou plusieurs membres de leur famille ou bien des amis ont été exposés ou victimes, au cours des trois dernières années, d’un des 10 cybercrimes. La société Cloudflare révèle que 89 % des messages indésirables parviennent à passer les méthodes d'authentification des e-mails. Dans 90 % des cas, la cyberattaque est permise par le biais d'une défaillance humaine. Plusieurs mesures de précaution simple peuvent être prises, comme l’utilisation des mots de passe forts, complexes et uniques pour chaque compte en ligne, la mise à jour des logiciels et des systèmes d’exploitation, éviter les connexions Wi-Fi publiques non sécurisées, d’être vigilance face aux attaques de phishing, d’utiliser des outils de sécurité en ligne, de sauvegarder ses données régulièrement et d’être conscient de sa présence en ligne. À chacun de devenir cyberresponsable.
Maria Mariana