Lutte contre la pollution plastique : Mare Vivu lance le programme RIPARU !
Mare Vivu lance le programme RIPARU
Lutte contre la pollution plastique
Mare Vivu lance le programme RIPARU et signe une lettre ouverte
adressée à la Commission Européenne
Au début du mois d’avril, Mare Vivu a lancé son programme RIPARU, (Recherche Intégrée pour la Prévention en Amont des pollutions aux Résidus plastiqUes), un projet pilote à l’échelle du Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate. Le lancement public de ce pro-gramme s’est fait par une conférence à Luri, intitulée « Pollution Plastique : enjeux et pers-pectives » qui a réuni une soixantaine de personnes.
Le programme a plusieurs objectifs ambitieux : sensibiliser le grand public sur l’impact réel de la pollution plastique en Corse ; mettre en lumière les solutions pour endiguer cette pollution ; enfin, le but le plus important : engager les élus, décideurs institutionnels et politiques, ainsi que les entreprises locales, à prendre des mesures concrètes et efficaces pour mener à bien le combat contre le fléau du plastique.
Parmi les différents moyens utilisés par l’association, la production d’une série documentaire a été réalisée, chaque épisode abordant une facette précise de la pollution plastique en Corse : décharges sauvages, envol des déchets, mégots, bouteilles en plastique… Pour rappel : l’écrasante majorité des déchets marins proviennent de la terre, charriés par les cours d’eau. Plus de 80%des déchets plastiques produits finissent en déchet en moins d’un an.
Appuyé par les données des collectes et mobilisations autour des déchets que l’association mène depuis des années, le programme RIPARU est un programme inédit qui fait déjà parler de lui, y compris au-delà des frontières de l’île. Ce 23 avril, Mare Vivu est intervenu à l’Université de la Sorbonne à Paris pour une conférence dédiée à la pollution plastique, dans le contexte de l’ouverture des négociations du Traité international contre la pollution plastique.
Mare Vivu est parmi les premiers
signataires de la lettre ouverte adressée
à la Commission Européenne sur les
plastiques à usage unique
L’association capicursina soutient également une lettre ouverte adressée à la Commission Européenne. À l’initiative de l’association MerTerre, cette lettre, intitulée « L’Europe doit protéger les océans en appliquant le principe pollueur-payeur aux déchets des réseaux d’eaux usées » est on ne peut plus explicite. Voici un bref rappel du contexte : en 2021, la Commission Européenne adopte la directive européenne sur les plastiques à usage unique, concernant notamment des éléments comme les pailles en plastique ou les couverts jetables, qui sont retrouvés en quantité dans la nature. L’un des principes potentiellement consacrés, celui du pollueur-payeur, devait obliger les industriels à prendre en charge les coûts du nettoyage des déchets sauvages ainsi que les coûts de leur transport et traitement ultérieurs. Cependant, coup de théâtre : une nouvelle disposition apparue récemment lors des négociations accorderait une large souplesse aux industriels quand leurs déchets aboutissent dans les réseaux d’eaux usées. Ce qui revient à dire que les pollueurs des eaux usées (qui finissent dans les milieux marins, charriant au passage les déchets terrestres vers les mers et océans) ne seraient pas tenus responsables de cette pollution, pourtant à l’origine d’une grave dégradation de l’envi-ronnement. Une réponse a d’ores et déjà été faite de la part de la Commission Européenne pour tenir compte des arguments avancés par les associations et experts sur cette question.
Mare Vivu
Mare Vivu lance le programme RIPARU et signe une lettre ouverte
adressée à la Commission Européenne
Au début du mois d’avril, Mare Vivu a lancé son programme RIPARU, (Recherche Intégrée pour la Prévention en Amont des pollutions aux Résidus plastiqUes), un projet pilote à l’échelle du Parc naturel marin du Cap Corse et de l’Agriate. Le lancement public de ce pro-gramme s’est fait par une conférence à Luri, intitulée « Pollution Plastique : enjeux et pers-pectives » qui a réuni une soixantaine de personnes.
Le programme a plusieurs objectifs ambitieux : sensibiliser le grand public sur l’impact réel de la pollution plastique en Corse ; mettre en lumière les solutions pour endiguer cette pollution ; enfin, le but le plus important : engager les élus, décideurs institutionnels et politiques, ainsi que les entreprises locales, à prendre des mesures concrètes et efficaces pour mener à bien le combat contre le fléau du plastique.
Parmi les différents moyens utilisés par l’association, la production d’une série documentaire a été réalisée, chaque épisode abordant une facette précise de la pollution plastique en Corse : décharges sauvages, envol des déchets, mégots, bouteilles en plastique… Pour rappel : l’écrasante majorité des déchets marins proviennent de la terre, charriés par les cours d’eau. Plus de 80%des déchets plastiques produits finissent en déchet en moins d’un an.
Appuyé par les données des collectes et mobilisations autour des déchets que l’association mène depuis des années, le programme RIPARU est un programme inédit qui fait déjà parler de lui, y compris au-delà des frontières de l’île. Ce 23 avril, Mare Vivu est intervenu à l’Université de la Sorbonne à Paris pour une conférence dédiée à la pollution plastique, dans le contexte de l’ouverture des négociations du Traité international contre la pollution plastique.
Mare Vivu est parmi les premiers
signataires de la lettre ouverte adressée
à la Commission Européenne sur les
plastiques à usage unique
L’association capicursina soutient également une lettre ouverte adressée à la Commission Européenne. À l’initiative de l’association MerTerre, cette lettre, intitulée « L’Europe doit protéger les océans en appliquant le principe pollueur-payeur aux déchets des réseaux d’eaux usées » est on ne peut plus explicite. Voici un bref rappel du contexte : en 2021, la Commission Européenne adopte la directive européenne sur les plastiques à usage unique, concernant notamment des éléments comme les pailles en plastique ou les couverts jetables, qui sont retrouvés en quantité dans la nature. L’un des principes potentiellement consacrés, celui du pollueur-payeur, devait obliger les industriels à prendre en charge les coûts du nettoyage des déchets sauvages ainsi que les coûts de leur transport et traitement ultérieurs. Cependant, coup de théâtre : une nouvelle disposition apparue récemment lors des négociations accorderait une large souplesse aux industriels quand leurs déchets aboutissent dans les réseaux d’eaux usées. Ce qui revient à dire que les pollueurs des eaux usées (qui finissent dans les milieux marins, charriant au passage les déchets terrestres vers les mers et océans) ne seraient pas tenus responsables de cette pollution, pourtant à l’origine d’une grave dégradation de l’envi-ronnement. Une réponse a d’ores et déjà été faite de la part de la Commission Européenne pour tenir compte des arguments avancés par les associations et experts sur cette question.
Mare Vivu
