Sapè Fà : Serge Frigara, apiculteur
Apiculteur : la reconversion réussie de Serge Frigara
Sapè fà : Apiculteur, la reconversion réussie de Serge Frigara
Installé sur la Plaine de Peri, Serge Frigara a développé, en près d’une dizaine d’années, un cheptel de 400 ruches. Apiculteur, un choix qui s’est dessiné en 2016 pour cet ancien fonctionnaire…
Passer du statut de fonctionnaire à celui d’apiculteur, un choix qui s’est imposé il y a près d’une dizaine d’années. Pour autant, cet homme originaire de Tavera, n’avais, jusqu’alors, jamais vraiment baigné dans cet environnement. « Je suis issu d’une famille de fonctionnaires, explique-t-il, et je n’ai jamais connu le travail de la terre. J’étais fonctionnaire mais je sentais, au fil des années, que le bureau n’était pas fait pour moi et que ce métier, où l’on rendait de moins en moins les services pour lesquels nous étions engagés, n’était pas épanouissant. »
Apiculteur, un choix qui s’est dessiné par hasard à partir de 2013. « J’ai toujours été fasciné par le monde des abeilles, ajoute-t-il, et c’est la rencontre de Romain Salasca, apiculteur à Peri, qui a tout déclenché. J’ai souvent été le voir, il m’a, quelque sorte, « initié » à cette activité et en 2017, je me suis lancé dans cette nouvelle aventure. »
Une nouveauté, le miel de clémentines
Le néo-apiculteur installe une vingtaine de ruches chez un particulier à Tavera mais les deux premières années seront consacrées au développement du cheptel. « J’ai acheté des ruches et développé l’ensemble de manière à parvenir en deux ans, à près de 200 ruches. »
En 2019, Serge Frigara lance ses premières productions autour des six miels principaux (miel de printemps, maquis de printemps, miellats du maquis, maquis d’été, châtaigneraie, maquis d’automne) auquel il innove en développant un miel de clémentines sur la Plaine Orientale. Et c’st donc à compter de 2019, que les premières productions voient le jour. « La production constitue le point noir de notre activité, ajoute l’intéressé, depuis quelques années, les apiculteurs ne sont guère épargnés entre la crise sanitaire, le cynips et les changements climatiques. À cela, vient s’ajouter le peu de reconnaissance des instances. Nous sommes les parents pauvres du monde agricole et il faut véritablement un cheptel important pour s’en sortir. »
L’influence du changement climatique
Serge Frigara est aujourd’hui à la tête d’un cheptel de 400 ruches. Il a fait l’acquisition d’un terrain sur la Plaine de Peri et transhume ses ruches, l’hiver et le printemps sur Ajaccio, Peri, Capo di Fenu et l’été en montagne sur Bastelica ou la haute vallée de la Gravona. Les ventes s’effectuent sur site via une boutique créée à cet effet, ou encore par le biais de foires (Mele in festa à Murzu essentiellement) ou encore le prestigieux salon de l’agriculture. « C’est un métier qui nous permet de vivre, à condition d’avoir un cheptel conséquent. Il y a des pertes et cela devient difficile si vous avez peu de ruches. »
L’apiculteur, qui travaille seul, récolte, met en pots, assure l’étiquetage et la commercialisation de son miel. Une activité pérenne mais qui reste toutefois sous la menace d’un danger très grave : le frelon asiatique. « Ce que l’on a vu l’an dernier est une alerte. Si d’autres nids venaient à être découverts, la profession toute entière serait menacée. »
Une activité qui, pour l’heure, tend à satisfaire Serge Frigara. Et une reconversion réussie.
Philippe Perau
Photos : philippe peraut
Miellerie L’oru di Fiori
RT 20, 20167 Plaine de Peri
www.lorudifiori.com
Contact : 06-25-17-24-38
Installé sur la Plaine de Peri, Serge Frigara a développé, en près d’une dizaine d’années, un cheptel de 400 ruches. Apiculteur, un choix qui s’est dessiné en 2016 pour cet ancien fonctionnaire…
Passer du statut de fonctionnaire à celui d’apiculteur, un choix qui s’est imposé il y a près d’une dizaine d’années. Pour autant, cet homme originaire de Tavera, n’avais, jusqu’alors, jamais vraiment baigné dans cet environnement. « Je suis issu d’une famille de fonctionnaires, explique-t-il, et je n’ai jamais connu le travail de la terre. J’étais fonctionnaire mais je sentais, au fil des années, que le bureau n’était pas fait pour moi et que ce métier, où l’on rendait de moins en moins les services pour lesquels nous étions engagés, n’était pas épanouissant. »
Apiculteur, un choix qui s’est dessiné par hasard à partir de 2013. « J’ai toujours été fasciné par le monde des abeilles, ajoute-t-il, et c’est la rencontre de Romain Salasca, apiculteur à Peri, qui a tout déclenché. J’ai souvent été le voir, il m’a, quelque sorte, « initié » à cette activité et en 2017, je me suis lancé dans cette nouvelle aventure. »
Une nouveauté, le miel de clémentines
Le néo-apiculteur installe une vingtaine de ruches chez un particulier à Tavera mais les deux premières années seront consacrées au développement du cheptel. « J’ai acheté des ruches et développé l’ensemble de manière à parvenir en deux ans, à près de 200 ruches. »
En 2019, Serge Frigara lance ses premières productions autour des six miels principaux (miel de printemps, maquis de printemps, miellats du maquis, maquis d’été, châtaigneraie, maquis d’automne) auquel il innove en développant un miel de clémentines sur la Plaine Orientale. Et c’st donc à compter de 2019, que les premières productions voient le jour. « La production constitue le point noir de notre activité, ajoute l’intéressé, depuis quelques années, les apiculteurs ne sont guère épargnés entre la crise sanitaire, le cynips et les changements climatiques. À cela, vient s’ajouter le peu de reconnaissance des instances. Nous sommes les parents pauvres du monde agricole et il faut véritablement un cheptel important pour s’en sortir. »
L’influence du changement climatique
Serge Frigara est aujourd’hui à la tête d’un cheptel de 400 ruches. Il a fait l’acquisition d’un terrain sur la Plaine de Peri et transhume ses ruches, l’hiver et le printemps sur Ajaccio, Peri, Capo di Fenu et l’été en montagne sur Bastelica ou la haute vallée de la Gravona. Les ventes s’effectuent sur site via une boutique créée à cet effet, ou encore par le biais de foires (Mele in festa à Murzu essentiellement) ou encore le prestigieux salon de l’agriculture. « C’est un métier qui nous permet de vivre, à condition d’avoir un cheptel conséquent. Il y a des pertes et cela devient difficile si vous avez peu de ruches. »
L’apiculteur, qui travaille seul, récolte, met en pots, assure l’étiquetage et la commercialisation de son miel. Une activité pérenne mais qui reste toutefois sous la menace d’un danger très grave : le frelon asiatique. « Ce que l’on a vu l’an dernier est une alerte. Si d’autres nids venaient à être découverts, la profession toute entière serait menacée. »
Une activité qui, pour l’heure, tend à satisfaire Serge Frigara. Et une reconversion réussie.
Philippe Perau
Photos : philippe peraut
Miellerie L’oru di Fiori
RT 20, 20167 Plaine de Peri
www.lorudifiori.com
Contact : 06-25-17-24-38