I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
I PUTTACHJI
Nez du sud, nez du nord
Odeur âcre de combustion d’hydrocarbure sur les hauteurs de Bastia surplombant le port. Signe évident que la saison touristique débute. Précision : aucun navire de croisière en vue. Ni bateau jaune d’ailleurs. Au fait, pourquoi les associations de défense de l’envi-ronnement ont-elles, semble-t-il, le nez plus délicat ou moins bouché à Aiacciu qu’à Bastia ?
Pas vraiment pressé
Éric Coquerel, député La France Insoumise (LFI), président de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale, après des échanges avec Gilles Simeoni concernant le texte de la révision constitutionnelle, a déclaré : « L’urgence, c’est que le texte arrive à l’Assemblée Nationale avant la fin de l’année. » L’honorable parlementaire mélenchoniste n’est pas vraiment pressé car, si le texte est examiné en fin d’année par les députés, et si l’on tient compte du passage au Sénat et d’un probable recours à la commission mixte pour aboutir au vote d’un même texte par les deux chambres, la réunion du Congrès de Versailles aura lieu au mieux en 2026. Et si l’on considère que jusqu’à avril 2026, ministres, partis, députés et sénateurs seront accaparés par les élections municipales...
L’avenir le dira
La récente semaine pascale a révélé un regain certain de la participation aux messes, processions et catenacci, ainsi qu’une confirmation de la vitalité des confréries. Retour en force de la piété et du spirituel, effet passager de la visite du regretté feu pape François ou charisme de Monseigneur Bustillo, besoin d’affirmation identitaire ou, comme l’ont suggéré des esprits taquins ou irrévé-rencieux, mode comme la multiplication des carnavals, des marchés de Noël ou des vide-greniers ? L’avenir le dira.
Pas la bonne chasse
A Bastia, réaménager et verdir la place du commerce, cœur battant du quartier de Lupinu et de la cité Aurore, est une nécessité que personne ne conteste. Sauf que cette opération va donner lieu à la suppression de la moitié des places de parking, ce qui suscite la colère de nombreux riverains et des commerçants. Dynamiser le commerce, fixer la clientèle et faciliter la vie quotidienne en restreignant la possibilité d’accéder à un quartier où disposer d’un véhicule est indispensable, il fallait y penser. Plutôt qu’à une chasse aux voitures, les habitants et les commerçants préféreraient assurément que la municipalité bastiaise se consacre plutôt à la chasse aux incivilités ou au dépôts sauvages de déchets.
Nez du sud, nez du nord
Odeur âcre de combustion d’hydrocarbure sur les hauteurs de Bastia surplombant le port. Signe évident que la saison touristique débute. Précision : aucun navire de croisière en vue. Ni bateau jaune d’ailleurs. Au fait, pourquoi les associations de défense de l’envi-ronnement ont-elles, semble-t-il, le nez plus délicat ou moins bouché à Aiacciu qu’à Bastia ?
Pas vraiment pressé
Éric Coquerel, député La France Insoumise (LFI), président de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale, après des échanges avec Gilles Simeoni concernant le texte de la révision constitutionnelle, a déclaré : « L’urgence, c’est que le texte arrive à l’Assemblée Nationale avant la fin de l’année. » L’honorable parlementaire mélenchoniste n’est pas vraiment pressé car, si le texte est examiné en fin d’année par les députés, et si l’on tient compte du passage au Sénat et d’un probable recours à la commission mixte pour aboutir au vote d’un même texte par les deux chambres, la réunion du Congrès de Versailles aura lieu au mieux en 2026. Et si l’on considère que jusqu’à avril 2026, ministres, partis, députés et sénateurs seront accaparés par les élections municipales...
L’avenir le dira
La récente semaine pascale a révélé un regain certain de la participation aux messes, processions et catenacci, ainsi qu’une confirmation de la vitalité des confréries. Retour en force de la piété et du spirituel, effet passager de la visite du regretté feu pape François ou charisme de Monseigneur Bustillo, besoin d’affirmation identitaire ou, comme l’ont suggéré des esprits taquins ou irrévé-rencieux, mode comme la multiplication des carnavals, des marchés de Noël ou des vide-greniers ? L’avenir le dira.
Pas la bonne chasse
A Bastia, réaménager et verdir la place du commerce, cœur battant du quartier de Lupinu et de la cité Aurore, est une nécessité que personne ne conteste. Sauf que cette opération va donner lieu à la suppression de la moitié des places de parking, ce qui suscite la colère de nombreux riverains et des commerçants. Dynamiser le commerce, fixer la clientèle et faciliter la vie quotidienne en restreignant la possibilité d’accéder à un quartier où disposer d’un véhicule est indispensable, il fallait y penser. Plutôt qu’à une chasse aux voitures, les habitants et les commerçants préféreraient assurément que la municipalité bastiaise se consacre plutôt à la chasse aux incivilités ou au dépôts sauvages de déchets.