• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine

Pertinence d’un proverbe

Olivier Pantaloni qui coache le FC Lorient depuis août dernier, était très mécontent après le revers de son équipe contre l’ACA car ses joueurs ont ainsi grillé leur joker dans la course au titre de champion de Ligue 2 opposant leur club au Paris FC. Il n’a pas mâché ses mots : « On était complètement à côté des principes de base pour gagner un match ». Il convient cependant de préciser que la défaite des Lorientais a aussi et en bonne partie été provoquée par le système de jeu efficace mis en place par Thierry Debès, la grinta du onze adverse et les encouragements prodigués à leurs champions par 5000 supporters. Olivier Pantaloni qui avait été chaleureusement accueilli par le staff, les joueurs et le public ajacciens, a ainsi pu vérifier la pertinence d’un proverbe bien connu : Qui aime bien, châtie bien.


Tuttu si perde…

Sur le territoire d’A Crucighja, des tags injurieux visent nommément une des habitantes à cause d’un conflit juridique l’opposant à la commune et une partie de la population. En effet, faisant valoir ses droits et son mauvais vouloir de propriétaire, la cible des tags - Julie, une énergique octogénaire - refuse de céder à une procédure d'expropriation ayant pour objet de légaliser, sur une parcelle lui appartenant, le passage d’une route permettant de désenclaver un hameau. Et même, il y a une dizaine de jours, elle a fait poser une chaîne fermant symboliquement ladite route. Certes la dame n’est pas accommodante et est peut-être antipathique. Mais les tags, non ! Chez nous, une octogénaire, on la respecte. Enfin, on la respectait. Tuttu si perde...


Le prince voyait juste

Une enquête a été ouverte par le parquet de Bastia après des menaces de mort à l'encontre de la famille de Marco Furfaro accusé d'avoir hébergé et transporté lors de sa cavale en Corse, Marco Raduano, le mafieux des Pouilles, et, chez nous, assassin présumé d’un restaurateur. L’épouse et les deux filles de Marco Furfaro ont reçu deux lettres de menaces dont une assortie d’une balle. Ces sinistres et lâches missives ont suivi le sabotage, il y a quelques semaines, d’un engin de chantier de l’entreprise familiale dont les trois femmes tentent d’assurer la survie. « Nous fûmes les Guépards, les Lions, Ceux qui nous succéderons seront les Chacals, les Hyènes » (Le Guépard, Giuseppe Tomasi di Lampedusa). Le prince de Salina voyait juste.
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