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Déchets: Communauté de communes Pascal Paoli, "Y'a comme un défaut"

Branle-bas de combat, il y a du « grabudge » dans les 42 communes de la Com.Com tant au niveau des municipalités que des commerçants, artisans, entrepreneurs et autres responsables du patronat. Tout ce « remue-ménage » vient d’un courrier adressé le 15 av
CCOMMUNAUTÉ DE COMMUNES PASCAL PAOLI

Y’A COMME UN DÉFAUT

Branle-bas de combat, il y a du « grabudge » dans les 42 communes de la Com.Com tant au niveau des municipalités que des commerçants, artisans, entrepreneurs et autres responsables du patronat. Tout ce « remue-ménage » vient d’un courrier adressé le 15 avril dernier aux intéressés précités et émanant d’une société ayant son siège à Saint Laurent du Var. Un courrier reste un courrier, mais à l’ouverture de l’enveloppe de Saint Laurent du Var la surprise était à son comble. Une lettre à en-tête de la Communauté de Communes Pasquale Paoli indiquait la prolongation pour une durée de deux ans du véhicule technique intercommunal destiné « aux déplacements quotidiens du personnel administratif et technique » ?? lorsqu’on lit le courrier on se demande tout d’abord où est passé le précédent véhicule, puisqu’il y a eu un précédent et qu’apparemment un autre va être livré. La question en suspend à l’heure où tout le monde chez nous se bat pour une image du « Peuple corse », pour une identité c’est : pourquoi favoriser une société hors Corse alors que nous avons des gens capables, des jeunes qui sont allés à l’université de Corte, qui ont appris ce qu’était la communication et peuvent parfaitement effectuer entre autres des flocages ? Parce que c’est là que le bât blesse la société « Infocom France » va « taper » à la porte d’éventuels partenaires pour soit-disant « promouvoir l’image de la Com.Com », mais cette démarche est loin d’être gratuite. Infocom France
propose aux Collectivités une location longue durée de véhicules sans investissement de leur part grâce au « principe de la régie publicitaire et de l'abandon des recettes générées ».



Les Véhicules proposés sont personnalisés avec le nom, le blason ou le logo de la Collectivité utilisatrice et les flocages de partenaires. En un mot comme en cent faire signer des contrats publicitaires à des tiers. Nous disions un peu plus haut que beaucoup de patrons étaient mécontents, c’est exact. Nous avons recueillis des témoignages à la suite de ce courrier que ce soit dans les commerces de détails, chez les artisans, les auto-entrepreneurs la liste est longue….

Ce ne sont pas des façons de faire, c’est forcer les personnes à prendre un encart publicitaire ça n’est pas correct et une chose est certaine le commercial de Infocom France ne va pas être très bien reçu. D’abord parce que les personnes concernées ont été choquées de recevoir une enveloppe oblitérée à Saint Laurent du Var avec à l’intérieur une lettre de la Com.Com Pascal Paoli. L’impression première : « tiens ils ont une annexe à Saint Laurent du Var ? » ensuite : « c’est sûrement un faux », « ou quelqu’un qui s’est trompé ». Imaginons l’étonnement des ces chefs d’entreprise, c’est grave de mettre en doute un courrier. Cette lettre s’assimile à un « abus de pouvoir ». Comment une société du continent a-t-elle pu se permettre ce genre de « dérogation » ? Une lettre à leur nom uniquement « Infocom France » aurait dû être envoyée aux responsables d’entreprise expliquant leur démarche.

Ensuite, nous sortons très péniblement de la crise Covid et quoi qu’on en dise la situation financière, à part pour quelques uns peut-être n’est pas au top. Alors investir dans du flocage ça n’est sûrement pas la priorité de tous ces responsables. Ils auront probablement d’autres projets plus valorisants pour leurs sociétés, au mieux donner une prime à leurs employés qui en ont plus besoin que la Com.Com qui a ses revenus grâce aux citoyens des 42 communes. Mais avant tout et par-dessus tout faire travailler les nôtres ils en ont besoin et ils se donnent du mal. Oui il est vrai que d’autres Communautés de Communes oeuvrent avec des sociétés du continent, mais il y en a et c’est tout à leur honneur qui pratiquent autrement.

D. Campinchi lanceur d’alertes
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