Fiera di l'alivu
Fiera di L'Alivu 32 ème édition les 16 et 17 juillet
MONTEGROSSU FIERA DI L’ALIVU 32ème ÉDITION
Montegrossu est issu de la fusion de trois villages, Montemaggiore, Lunghignani et Cassani. Les 16 et 17 juillet prochains, la fête se déroulera donc au village de Montemaggiore pour célébrer la perle rare « l’olive » de Balagne connue dans le monde entier. Un grand bonheur après deux années de frustrations et d’angoisse dues à la pandémie. M. Marc Rocchi en est le président de la FFRAAC et membre du Foyer rural de Montegrossu.
Le Foyer rural est né en 1988 dans le but de regrouper les trois villages qui sont assez éloignés et mutualiser les efforts pour un mieux vivre ensemble. À cette même période, nous avons tous été « secoués » suite aux incendies ravageurs que la Balagne a subi. Nous nous sommes regroupés et avons décidé de « parler », d’expliquer que la situation était grave, qu’il fallait donner à l’olivier une vitrine, des lettres de noblesse. La Foire de l’olivier est née de ce constat.
Nous sommes une dizaine d’adhérents, Isabelle est la seule salariée à mi-temps elle est secrétaire, animatrice, à l’occasion commerciale lorsque notre petit programme doit paraître elle sollicite des partenaires et nous avons heureusement des bénévoles à l’occasion de la fête. Quant au bureau du Foyer il est situé dans le bâtiment communal.
L’entrée de la foire est gratuite ainsi que l’écoute de tous les groupes qui se produiront sur les deux jours. Il y aura une soixantaine de producteurs et artisans toutes catégories contrôlés par la FFRAAC, avec un impératif être résident permanent en Corse et exercer une activité de production qui utilise des matières premières locales.
Le SIDOC et Oliu di Corsica partenaires de la foire seront présents. Il y aura des conférences, une particulièrement concernant l’oliastre et le potentiel à exploiter. Durant les deux années covid, le Sidoc et la coopérative ont œuvré sur des stages de greffe, comment greffer et pourquoi greffer. Il faut savoir que l’olivier qui brûle, repousse mais redevient sauvage. Il produira bien sûr, mais des olives minuscules. Le but c’est greffer des oliviers producteurs sur des sauvages. Il y a aussi des champs entiers d’oliveraies abandonnées, tout ça constitue un travail de longue haleine mais tellement valorisant si l’on parvient à sauver ces arbres centenaires et leur donner une nouvelle vie. Il y aura également des informations concernant l’huile d’olive AOP. Il y a deux sortes de récoltes, à la main ou avec filets (à l’ancienne) et pas à la même période. La cueillette à la main se fait en fin d’année, début d’année suivante l’olive a un peu d’amertume. À l’ancienne en mai à maturité, l’olive est plus douce. En Corse, on ne récolte que les olives noires, pas les vertes. Sur le Continent, ils récoltent parfois les olives vertes par peur du gel et des intempéries. Une info pour les profanes, l’olive est verte au départ et en « mûrissant » elle devient noire, l’olive n’est pas noire d’origine.
Quels sont les risques pour les oliveraies ?
Il n’y a pas beaucoup d’insectes ravageurs à part la mouche. Il faut traiter les arbres l’été. Les grands risques sont surtout les intempéries, la sécheresse, le changement climatique et bien sûr le feu.
• D. Campinchi
Montegrossu est issu de la fusion de trois villages, Montemaggiore, Lunghignani et Cassani. Les 16 et 17 juillet prochains, la fête se déroulera donc au village de Montemaggiore pour célébrer la perle rare « l’olive » de Balagne connue dans le monde entier. Un grand bonheur après deux années de frustrations et d’angoisse dues à la pandémie. M. Marc Rocchi en est le président de la FFRAAC et membre du Foyer rural de Montegrossu.
Le Foyer rural est né en 1988 dans le but de regrouper les trois villages qui sont assez éloignés et mutualiser les efforts pour un mieux vivre ensemble. À cette même période, nous avons tous été « secoués » suite aux incendies ravageurs que la Balagne a subi. Nous nous sommes regroupés et avons décidé de « parler », d’expliquer que la situation était grave, qu’il fallait donner à l’olivier une vitrine, des lettres de noblesse. La Foire de l’olivier est née de ce constat.
Nous sommes une dizaine d’adhérents, Isabelle est la seule salariée à mi-temps elle est secrétaire, animatrice, à l’occasion commerciale lorsque notre petit programme doit paraître elle sollicite des partenaires et nous avons heureusement des bénévoles à l’occasion de la fête. Quant au bureau du Foyer il est situé dans le bâtiment communal.
L’entrée de la foire est gratuite ainsi que l’écoute de tous les groupes qui se produiront sur les deux jours. Il y aura une soixantaine de producteurs et artisans toutes catégories contrôlés par la FFRAAC, avec un impératif être résident permanent en Corse et exercer une activité de production qui utilise des matières premières locales.
Le SIDOC et Oliu di Corsica partenaires de la foire seront présents. Il y aura des conférences, une particulièrement concernant l’oliastre et le potentiel à exploiter. Durant les deux années covid, le Sidoc et la coopérative ont œuvré sur des stages de greffe, comment greffer et pourquoi greffer. Il faut savoir que l’olivier qui brûle, repousse mais redevient sauvage. Il produira bien sûr, mais des olives minuscules. Le but c’est greffer des oliviers producteurs sur des sauvages. Il y a aussi des champs entiers d’oliveraies abandonnées, tout ça constitue un travail de longue haleine mais tellement valorisant si l’on parvient à sauver ces arbres centenaires et leur donner une nouvelle vie. Il y aura également des informations concernant l’huile d’olive AOP. Il y a deux sortes de récoltes, à la main ou avec filets (à l’ancienne) et pas à la même période. La cueillette à la main se fait en fin d’année, début d’année suivante l’olive a un peu d’amertume. À l’ancienne en mai à maturité, l’olive est plus douce. En Corse, on ne récolte que les olives noires, pas les vertes. Sur le Continent, ils récoltent parfois les olives vertes par peur du gel et des intempéries. Une info pour les profanes, l’olive est verte au départ et en « mûrissant » elle devient noire, l’olive n’est pas noire d’origine.
Quels sont les risques pour les oliveraies ?
Il n’y a pas beaucoup d’insectes ravageurs à part la mouche. Il faut traiter les arbres l’été. Les grands risques sont surtout les intempéries, la sécheresse, le changement climatique et bien sûr le feu.
• D. Campinchi