• Le doyen de la presse Européenne

Be bop a Lula

Une nuit carnavalesque au Brésil

Be bop a Lula



Une nuit carnavalesque au Brésil. Des dizaines de milliers de supporters de Bolsonaro envahissent, en tongs et en famille, les lieux de pouvoir de la capitale administrative, Brasilia. Images hallucinantes d’une foule qui prend d’assaut le Régime au rythme de cariocas allant piquer une tête à Ipanema. Lézardant devant une Police plus perméable qu’une caïpirinha. Pendant ce temps, à Paris, Macron s’apprête à livrer l’ultime capoeira.

Après six années de règne sans partage
, Macron présente tous les symptômes du mégalo frustré de n’avoir pu imprimer l’Histoire. Alors qu’il a gavé les gazettes de petites histoires. Il avait promis de réformer tous les étages d’un Etat cloué au sol par ses boursoufflures administratives. « Je vais renverser la table ». Il s'est renversé un bol de cornflakes sur les chaussettes. Le plus nul Président de la 5ème République. Même le Chirac de la saison2, en roi fainéant, s’était au moins montré flamboyant à l’Etranger. Dedans, dehors, Macron a échoué sur tout. Ses rêves de leadership à Bruxelles, se sont fracassés sur son bilan à la tête d’un Pays déclassé avec des Services Publics clochardisés. Il a explosé la Dette, laissant le pays à la merci de ses créanciers Chinois, Qataris...Tiens, tiens. Attention, humilié, il revient plus méchant et revanchard que jamais. Pour faire payer la galette Retraite à ses sujets.

Difficile de prévoir le niveau de la contestation. S
i Macron a trouvé la solution politique avec le soutien du LR de Ciotti, il va affronter un front syndical uni. Ceux-ci sont-ils capables de mobiliser ? Rien n’est moins sûr. On a l’impression que le confinement d’hier et l’inflation d’aujourd’hui ont ramolli le bitume et entamé la capacité du peuple à se révolter. Bon, avec Macron, on n'est jamais à l’abri de la petite phrase à la con qui va ranimer la flamme et mettre un terme à la résignation ambiante. D’autant qu’il n’est plus seul à jouer au pyromane. Dorénavant Mamie Zinzin met sa tournée. Elle a soumis une brochette de journalistes à la question qui tue : « Je voyage beaucoup. Dites-moi qui en fait autant que nous (pour le peuple) … » Primo, de quoi je me mêle. Deuxio, putain c’est vrai que tu fais descendre les miles, que le bilan carbone de ton brushing c’est trois glaciers et une banquise. Tertio, trouves-toi une autre agence de voyage. Un coup pour rien, ça n’a choqué personne, ni le « nous » ni le reste.

80 conseillers, et moi et moi et moi.
On apprend qu’en début d’année, Macron a fait plancher 80 conseillers en communication à l’Elysée, afin de lui concocter un programme de connexion avec le peuple avant l’échéance de la réforme. 80 conseillers ! On est chez les dingues. On s’est avalé la première fève issue de la réflexion de ces génies. Il a répondu aux questions de gamins autistes. Pas dans l’intimité et le secret qui forcent le respect, mais devant les caméras qui transpirent la dégoulinance de l’âme humaine.

Manifestations de médecins généralistes(?), de bouchers(??), de boulangers (???).
C’est par la coagulation des luttes que l’on va renvoyer le coach sportif d’Amiens ABAD, faire du théâtre dans les roses de Picardie. Si les jockeys d’obstacle, les licenciés de Curling, les amateurs de Curly saveur cheese et les moustaches en virgules se mobilisent, les 80 crevures de l’Elysée vont se manger leur Mont Blanc par la face nord.


Sgaiuffu
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