• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò I PUTTACHJI



Rien !
Hiver 2019 : les médias informent que la tour de guet d’Ampuglia datant du XVIe siècle, située à Petracurbara, fait l’objet d’une restauration. Il est précisé qu’une fois les travaux achevés, et ce, car dominant la magnifique plage de la commune, la plateforme de l’édifice sera utilisée l’été comme poste de surveillance de la baignade. Été 2023 : les murs de la tour abritent une exposition de peinture. Sur la plateforme : rien !


Mieux vaut tard que jamais
Le procureur de la République d'Ajaccio a dernièrement fait le point sur les stratégies mises en œuvre pour lutter contre le trafic de stupéfiants. Il a annoncé un développement des enquêtes judiciaires contre les réseaux, la recherche du flagrant délit, l’occupation du terrain (présence accrue de policiers, de CRS et d'officiers de la police judiciaire), le contrôle des zones portuaires où transite l’approvisionnement, les saisies de numéraires et de biens appartenant à des trafiquants et à des dealers. Fort bien. Même si on pensait que cela se faisait déjà… L’entretien a toutefois apporté deux bonnes surprises. Le magistrat a mentionné l’existence d’une mafia chez nous et annoncé qu’il sera recouru à des enquêtes d'initiatives sur la base de renseignements afin de déjouer des projets criminels et de débusquer la criminalité organisée. Nommer le mal et vouloir anticiper : enfin ! Mieux vaut tard que jamais. Merci Monsieur le Procureur.


Le dilemme
Alors que se profile à l’horizon la venue d’Emmanuel Macron les 27,28 et 29 septembre Gilles Simeoni, son principal « interlocuteur » en corse se trouve devant un dilemme. Maintenir ou pas la cession de l’assemblée de corse le 28 septembre et y espérer la venue du président de la république pour redorer son blason. Vu le maigre ordre du jour prévu à cette réunion, faire une assemblée pour rien avec la présence en Corse du président de la république risque de faire mauvais effet et prouver le peu de travail des élus. D’autant plus que le 29 septembre tout ce petit monde doit s’envoler à Rome pour l’ordination du futur Cardinal Monseigneur François Bustillo. Il est regrettable pour le président Simeoni que ce voyage n’est pas eu lieu plus tôt, une prière aurait pu peut-être résoudre ce dilemme mais comme chacun sait les voix du seigneur sont impénétrables.
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