Volley : le GFCA dans le dur
Lanterne rouge après six journées et toujours en quête d’un premier succès, le GFCA connu l’une des pires entames d’exercice de son histoire au sein de l’élite.
Un parcours d’autant plus délicat que le club ajaccien s’est hissé, ces dernières années, parmi les meilleurs de l’Hexagone…
Deux points, aucune victoire et la dernière place du championnat après six journées, il faut remonter loin dans le temps pour voir le GFCA en aussi fâcheuse posture. Plus de dix ans, la saison 2009-2010 pour être plus précis. Six matchs pour autant de défaites. Si celles subies à Chaumont et Tourcoing deux des meilleurs clubs du championnat (sur le même score de 3-1), étaient prévisibles, ce sont les matchs au Rossini qui laissent un goût amer.
Le premier face à Poitiers, perdu sur le fil (2-3), celui face à Cambrai, promu cette saison parmi l’élite (0-3) et Montpellier pour finir (1-3). Un début de parcours 2020-2021 semé d’embûches pour un groupe jeune totalement remanié et qui n’a pu se préparer normalement.
La défaite de vendredi dernier à Toulouse, une rencontre que les Gaziers auraient dû empocher, met en exergue les difficultés, tant dans le jeu qu’au niveau mental d’un groupe, taillé, en début de saison, pour jouer un maintien tranquille et aller jouer les trouble-fêtes dans la course aux play-off. Une seconde phase que les Gaziers ont disputée régulièrement depuis la saison 2013-2014.
Avec, à la clé, deux coupes de France, une Super coupe, quatre demi-finales du championnat et cinq participations en Coupe d’Europe. Sept ans plus tard, le club ajaccien est dans le dur.
Une difficulté prévisible compte tenu tout d’abord, des finances.
« Notre budget a été amputé de 400000 euros l’an dernier, déplore Antoine Exiga, le président ajaccien, et 100000 euros de moins cette année. Pour autant, le club s’est efforcé de tenir ses engagements avec la présence d’une équipe réserve en N3 et la création d’un centre de formation agréé, je le rappelle, par l’Etat. La crise sanitaire s’est venue s’ajouter à cela et nous a contraints à rebâtir un groupe en quasi-totalité, cette saison. »
« Un miracle permanent »
En effet, seuls, Roatta, Aria et Moracchini, trois joueurs en devenir, ont été conservés par la force des choses. Pour le reste, le club s’est attaché à donner leur chance à des jeunes tout en s’efforçant de conserver le tempérament qui a fait sa force ces dernières années. « La saison ne fait que commencer, souligne pour sa part Fred Ferrandez, le coach ajaccien, la préparation a été tronquée, on perd des matchs sur des détails, je pense notamment à Poitiers en début d’exercice et Toulouse la semaine dernière. Les stats de nos derniers matchs sont bonnes, nous sommes à un point de Nice et deux de Nantes, le groupe va réagir car on est des guerriers… »
La deuxième vague de la Covid-19 quand bien même l’aspect sanitaire reste prioritaire, n’arrange malheureusement pas les choses. « Nous jouons à huis-clos, peste le président « rouge et bleu », sans billetterie, VIP, buvette, ce sera difficile pour les plus petits clubs. D’autant que nous n’avons pas les droits TV. C’est un miracle permanent que l’on fait avec le plus petit budget de l’élite (1,1 million d’euros), l’inquiétude économique vient s’ajouter au sportif. Nous avons demandé, avec les clubs de Ligue A, l’arrêt de la compétition, le temps du confinement, nous espérons une réponse favorable… »
En attendant, le GFCA recevra deux fois consécutivement au Palatinu, Nantes ce samedi et Sète la semaine prochaine. L’occasion, en attendant mieux, de se refaire une santé.
Deux points, aucune victoire et la dernière place du championnat après six journées, il faut remonter loin dans le temps pour voir le GFCA en aussi fâcheuse posture. Plus de dix ans, la saison 2009-2010 pour être plus précis. Six matchs pour autant de défaites. Si celles subies à Chaumont et Tourcoing deux des meilleurs clubs du championnat (sur le même score de 3-1), étaient prévisibles, ce sont les matchs au Rossini qui laissent un goût amer.
Le premier face à Poitiers, perdu sur le fil (2-3), celui face à Cambrai, promu cette saison parmi l’élite (0-3) et Montpellier pour finir (1-3). Un début de parcours 2020-2021 semé d’embûches pour un groupe jeune totalement remanié et qui n’a pu se préparer normalement.
La défaite de vendredi dernier à Toulouse, une rencontre que les Gaziers auraient dû empocher, met en exergue les difficultés, tant dans le jeu qu’au niveau mental d’un groupe, taillé, en début de saison, pour jouer un maintien tranquille et aller jouer les trouble-fêtes dans la course aux play-off. Une seconde phase que les Gaziers ont disputée régulièrement depuis la saison 2013-2014.
Avec, à la clé, deux coupes de France, une Super coupe, quatre demi-finales du championnat et cinq participations en Coupe d’Europe. Sept ans plus tard, le club ajaccien est dans le dur.
Une difficulté prévisible compte tenu tout d’abord, des finances.
« Notre budget a été amputé de 400000 euros l’an dernier, déplore Antoine Exiga, le président ajaccien, et 100000 euros de moins cette année. Pour autant, le club s’est efforcé de tenir ses engagements avec la présence d’une équipe réserve en N3 et la création d’un centre de formation agréé, je le rappelle, par l’Etat. La crise sanitaire s’est venue s’ajouter à cela et nous a contraints à rebâtir un groupe en quasi-totalité, cette saison. »
« Un miracle permanent »
En effet, seuls, Roatta, Aria et Moracchini, trois joueurs en devenir, ont été conservés par la force des choses. Pour le reste, le club s’est attaché à donner leur chance à des jeunes tout en s’efforçant de conserver le tempérament qui a fait sa force ces dernières années. « La saison ne fait que commencer, souligne pour sa part Fred Ferrandez, le coach ajaccien, la préparation a été tronquée, on perd des matchs sur des détails, je pense notamment à Poitiers en début d’exercice et Toulouse la semaine dernière. Les stats de nos derniers matchs sont bonnes, nous sommes à un point de Nice et deux de Nantes, le groupe va réagir car on est des guerriers… »
La deuxième vague de la Covid-19 quand bien même l’aspect sanitaire reste prioritaire, n’arrange malheureusement pas les choses. « Nous jouons à huis-clos, peste le président « rouge et bleu », sans billetterie, VIP, buvette, ce sera difficile pour les plus petits clubs. D’autant que nous n’avons pas les droits TV. C’est un miracle permanent que l’on fait avec le plus petit budget de l’élite (1,1 million d’euros), l’inquiétude économique vient s’ajouter au sportif. Nous avons demandé, avec les clubs de Ligue A, l’arrêt de la compétition, le temps du confinement, nous espérons une réponse favorable… »
En attendant, le GFCA recevra deux fois consécutivement au Palatinu, Nantes ce samedi et Sète la semaine prochaine. L’occasion, en attendant mieux, de se refaire une santé.