• Le doyen de la presse Européenne

Liberté pour le capitaine Watson

Urgence ! il faut sauver les océans

Liberté pour le capitaine Watson



Le capitaine Watson, l’héroïque fondateur de l’association de protection des cétacés et autres habitants des mers et océans Sea Sheperd, a été arrêté au Groenland par les autorités danoises sur demande du Japon « pour avoir endommagé un baleinier ». Nous savons tous qu’une fois au Japon le capitaine Watson sera condamné à végéter le restant de sa vie dans des conditions carcérales qui défie les règles humanitaires. Une campagne a été immédiament initiée par celles et ceux qui défendent le droit de ces êtres vivants que nous appelons les animaux exigeant la libération immédiate de ce pionnier de la lutte écologique. La France lui avait accordé l’asile et il s’était marié en Corse. Aujourd’hui c’est son existence même qui est en jeu.


Un piège tendu au capitaine Watson


Nous le savons maintenant : le Japon et le Danemark, deux pays qui violent la loi internationale interdisant la chasse à la baleine, ont ourdi un plan pour capturer Watson. Tous les vrais écologistes de la planète et interviennent pour obtenir la libération du capitaine. En France une pétition signée par plusieurs personnalités de premier plan interpelle le président Macron pour qu’il intervienne auprès du Danemark, pays de l’Union européenne et signataire à ce titre de la loi internationale de 1986 interdisant la chasse à la baleine. « … Grâce à l’action de Paul Watson et de ses équipes, environ 5000 cétacés ont pu éviter les harpons. Dès le début, le capitaine a assumé une action radicale, mais qui est toujours restée pacifique, et qui servait surtout à faire respecter la loi internationale. En effet, la chasse à la baleine est interdite dans le monde entier depuis le moratoire de 1986. Seuls trois pays ont décidé de continuer illégalement cette pratique honteuse : le Japon, la Norvège et l’Islande. Nous sommes profondément révoltés qu’un homme qui a dédié sa vie à protéger des animaux menacés soit aujourd’hui arrêté à la demande d’un État qui ne respecte pas la loi. Le Japon utilise la « notice rouge » d’Interpol, créée à l’origine pour traquer les criminels internationaux, pour réprimer un opposant. L’extradition de Paul Watson vers le Japon serait pour lui un arrêt de mort. Âgé de 73 ans et père de trois enfants, il y croupirait en prison. Depuis un an, le capitaine réside en France, où il poursuit son combat aux côtés de Sea Shepherd France. Il se déplace partout dans notre pays pour donner des conférences et défendre inlassablement les océans. À ce titre, nous demandons au président de la République, Emmanuel Macron, de contacter la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, pour exiger la libération immédiate de Paul Watson. Une mobilisation citoyenne, politique et médiatique est urgente pour empêcher le Japon de faire taire à jamais le principal défenseur des baleines. »

Un héros des temps modernes


Paul Watson est né en 1950 à Toronto au Canada. Petit, il détruisait les pièges posés par les trappeurs pour attraper les castors. Officier de marine marchande, il finit par rejoindre l’ONG Greenpeace au début des années 1970. Il est finalement exclu par le conseil d’administration en 1977. Son tort ? S’être interposé entre un cachalot et un chalutier russe, raconte Le Parisien. Dans la foulée, l’activiste fonde la Sea Shepherd Conservation Society avec pour étendard le fameux Jolly Roger, un drapeau à tête de mort entouré d’une crosse de berger (shepherd, en anglais) et du trident de Neptune. Sa vocation est née en juin 1975, a-t-il déclaré « le jour où j’ai regardé dans l’œil de ce cachalot mourant dans l’océan Pacifique Nord. Le jour où j’ai fait le serment de consacrer ma vie à la protection et à la défense de la nation des cétacés. J’ai fait la promesse à ce grand Esprit de l’eau que j’éradiquerais la chasse à la baleine de mon vivant. » Les méthodes musclées et efficaces de Sea Shepherd (sabotages et abordages de bateaux de pêche) s’accompagnent d’un sens aigu de la communication. Cette même année 1977, le capitaine Watson emmène l’actrice française Brigitte Bardot sur la banquise, dans le nord du Canada, pour dénoncer la chasse aux bébés phoques. En doudoune, la star de cinéma pose auprès de petits animaux aussi rondouillards qu’irrésistibles. Le pari est gagné : les images font le tour du monde. Paul Watson a élargi son combat à tout l’écosystème marin. Il en est une des vigies essentielles. On l’a également vu tenter d’empêcher les effroyables massacres de dauphins et de globicéphales aux îles Feroe.

Faire plier le Danemark


Le Danemark, l’Islande et le Japon sont hors la loi et il est inconcevable que ce soit le capitaine Watson qui risque un emprisonnement à vie alors que ces pays devraient être mis au ban des nations. Watson est accusé d’avoir abimé un baleinier occasionnant la chute de marins. Si ça ne pouvait être les prémisses d’un drame humain, ça serait risible. Et ce qui est le pire c’est que c’est grâce à une « note rouge » d’Interpol que ce combattant de la vie a été interpellé. Il doit être rendu à la liberté.

GXC
Partager :