Football : Elections à la ligue Corse de Football
Elections sous tension à la ligue Corse de Football
Football : Elections sous tension à la Ligue Corse de Football
Le président sortant, Jean-René Morrachini n’ayant pas souhaité le renouvèlement de son mandat, 3 listes étaient en présence au départ. Il n’en reste plus qu’une alors que les élections ont lieu ce samedi 26 octobre.
Après le retrait de la liste d’Antoine Emmanuelli, celle de Stéphane Vannucci a elle été invalidée. Motif de l’invalidation : la présence sur la liste du docteur Pierre Éric Favre en tant que délégué aux médecins. Or celui-ci ne justifie pas des six mois minimum de licence auprès de la Ligue. Stéphane Vannucci a aussitôt fait appel de cette décision auprès du Comité National Olympique et Sportif. Si sans son avis rendu celui-ci a préconisé la réintégration de la liste, le comité directeur de la ligue corse est resté sur sa position. Ne reste plus en lice que celle de Jean-Luc Airola, actuel secrétaire général de la ligue. Colère et incompréhension de la liste de St. Vannucci qui du coup a annoncé qu’elle voterait contre la liste unique. « En allant à l'encontre de cette recommandation, s’opposant à une partie du comité directeur, M. Airola et ses colistiers commettent une nouvelle erreur significative. Une erreur dans laquelle ils se permettent d’être « juge et partie » en votant contre la réintégration de la liste, bafouant toute question d’éthique dont un prétendant à une élection et qui plus est, membre de cette institution, se doit d’être le garant. Les valeurs de la démocratie sont ainsi bafouées, la séparation des pouvoirs et le pluralisme semblent ne plus prévaloir dans ce cas…Nous allons porter plus haut et plus fort encore notre projet, car pour nous la démocratie n'est pas à géométrie variable. Ses valeurs, faites d'équité et de justice, de respect de l'autre, sont l'essence même de ce qui nous anime et de notre discipline. Le 26 octobre, pour le bien du football corse, nous voterons donc « contre » la liste portée par Mr Airola, afin d’invalider cette élection et de proposer une autre alternative »
Pour J.L. Airola : « Les règlements sont les garants de l'équité »
Concernant cette élection, le règlement stipule qu’en cas de liste unique, celle-ci doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés. Dans le cas contraire, une nouvelle élection doit être convoquée. Face à cette prise de position, Jean-Luc Airola a lui aussi réagi : « Sans entrer dans une polémique stérile je rappelle notamment que dans sa proposition de conciliation du 11 octobre dernier, le conciliateur du CNOSF précise qu’aucune des supposées irrégularités avancées par le requérant (ndlr: la liste Uniti pè una strada cumuna) n’est recevable. Il affirme également que la commission de surveillance des opérations électorales, régulièrement composée, a notamment - en considérant l’inégibilité constatée d’un membre de la liste Uniti pè una strada cummuna, nécessairement et justement prononcé le rejet de celle-ci. Pour rappel, le comité directeur de la ligue a notamment pour attribution d’assurer la bonne application des règlements souvent en confiant cette mission à des commissions indépendantes …. et que des recours sont toujours possibles auprès des instances du football ou des autorités judiciaires administratives et/ou civiles. Il était donc prévisible que le comité directeur, n’ayant pas d’éléments réglementaires nouveaux mettant en cause la régularité de la décision de la CSOE, ne remette pas en cause le bien-fondé de celle-ci. C'est donc en toute responsabilité que nous considérons que le comité directeur garant de l'institution et de ses règlements n'a pas souhaiter suivre la proposition du CNOSF. Nous prenons acte que la liste Uniti pè Una strada cumuna appelle à voter contre notre liste …Nous prendrons, à l’issue de cette assemblée générale, nos responsabilités à la vue de l’expression démocratique qui résultera de ce scrutin ».
Ph.J.
Photo : Ph.J
Le président sortant, Jean-René Morrachini n’ayant pas souhaité le renouvèlement de son mandat, 3 listes étaient en présence au départ. Il n’en reste plus qu’une alors que les élections ont lieu ce samedi 26 octobre.
Après le retrait de la liste d’Antoine Emmanuelli, celle de Stéphane Vannucci a elle été invalidée. Motif de l’invalidation : la présence sur la liste du docteur Pierre Éric Favre en tant que délégué aux médecins. Or celui-ci ne justifie pas des six mois minimum de licence auprès de la Ligue. Stéphane Vannucci a aussitôt fait appel de cette décision auprès du Comité National Olympique et Sportif. Si sans son avis rendu celui-ci a préconisé la réintégration de la liste, le comité directeur de la ligue corse est resté sur sa position. Ne reste plus en lice que celle de Jean-Luc Airola, actuel secrétaire général de la ligue. Colère et incompréhension de la liste de St. Vannucci qui du coup a annoncé qu’elle voterait contre la liste unique. « En allant à l'encontre de cette recommandation, s’opposant à une partie du comité directeur, M. Airola et ses colistiers commettent une nouvelle erreur significative. Une erreur dans laquelle ils se permettent d’être « juge et partie » en votant contre la réintégration de la liste, bafouant toute question d’éthique dont un prétendant à une élection et qui plus est, membre de cette institution, se doit d’être le garant. Les valeurs de la démocratie sont ainsi bafouées, la séparation des pouvoirs et le pluralisme semblent ne plus prévaloir dans ce cas…Nous allons porter plus haut et plus fort encore notre projet, car pour nous la démocratie n'est pas à géométrie variable. Ses valeurs, faites d'équité et de justice, de respect de l'autre, sont l'essence même de ce qui nous anime et de notre discipline. Le 26 octobre, pour le bien du football corse, nous voterons donc « contre » la liste portée par Mr Airola, afin d’invalider cette élection et de proposer une autre alternative »
Pour J.L. Airola : « Les règlements sont les garants de l'équité »
Concernant cette élection, le règlement stipule qu’en cas de liste unique, celle-ci doit obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés. Dans le cas contraire, une nouvelle élection doit être convoquée. Face à cette prise de position, Jean-Luc Airola a lui aussi réagi : « Sans entrer dans une polémique stérile je rappelle notamment que dans sa proposition de conciliation du 11 octobre dernier, le conciliateur du CNOSF précise qu’aucune des supposées irrégularités avancées par le requérant (ndlr: la liste Uniti pè una strada cumuna) n’est recevable. Il affirme également que la commission de surveillance des opérations électorales, régulièrement composée, a notamment - en considérant l’inégibilité constatée d’un membre de la liste Uniti pè una strada cummuna, nécessairement et justement prononcé le rejet de celle-ci. Pour rappel, le comité directeur de la ligue a notamment pour attribution d’assurer la bonne application des règlements souvent en confiant cette mission à des commissions indépendantes …. et que des recours sont toujours possibles auprès des instances du football ou des autorités judiciaires administratives et/ou civiles. Il était donc prévisible que le comité directeur, n’ayant pas d’éléments réglementaires nouveaux mettant en cause la régularité de la décision de la CSOE, ne remette pas en cause le bien-fondé de celle-ci. C'est donc en toute responsabilité que nous considérons que le comité directeur garant de l'institution et de ses règlements n'a pas souhaiter suivre la proposition du CNOSF. Nous prenons acte que la liste Uniti pè Una strada cumuna appelle à voter contre notre liste …Nous prendrons, à l’issue de cette assemblée générale, nos responsabilités à la vue de l’expression démocratique qui résultera de ce scrutin ».
Ph.J.
Photo : Ph.J