• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
PUTTAGHJI


Au vu de …

A l’occasion des élections de la Chambre territoriale d’agriculture de Corse, le STC garde ses distances avec Joseph Colombani et Jean-Baptiste Arena pourtant militants nationalistes de longue date : « Nous restons perplexes concernant le positionnement des candidats à la présidence de la chambre d’agriculture, tous deux de tendance "nationaliste", qui ont fait le choix de soutenir officiellement des représentants syndicaux issus de différentes confédérations syndicales françaises ». Au vu de l’évolution du nationalisme ces dernières années, le STC n’a pas fini d’être perplexe...


De la pluie et du beau temps

Dans une communication consacrée aux difficultés de l’agriculture corse, le FLNC a constaté les dommages causés par le dérèglement climatique. L’organisation clandestine a notamment déploré « les inondations, souvent automnales » qui « privent les éleveurs de zones entières de pâturage » et « les sécheresses » qui « causent un appauvrissement des sols et une fragilisation des cultures ». C’est désormais écrit, le FLNC se mêle aussi de la pluie et du beau temps. Les Hyades et Hélios sont prévenus.


Volontairement ou malencontreusement ?

Sur le plateau de Via Stella, étant l’invité de Cuntrastu, Gilles Simeoni a lancé concernant les prochaines élections municipales de Bastia : « Être un maire sortant ne donne pas un droit acquis à être reconduit dans la candidature. Cette question est très claire, y compris pour Pierre Savelli. Je pense qu'il partage cette analyse. » Le président du Conseil exécutif a aussi affirmé : « Au bout de deux mandats [...] il est normal, et sain, que la question du candidat à Bastia, et ailleurs, soit posée. » Le « et ailleurs » signifie-t-il que Gilles Simeoni qui exerce un troisième mandat à la tête de la Collectivité de Corse, a volontairement ou malencontreusement évoqué sa situation ?


Le sinistre jeu de massacre

Le peuple corse dilué et en voie de disparition. Pour les uns, c’est la conséquence d’une « colonisation de peuplement » et d’une « décorsisation de l’emploi » qu’encouragerait « u statu francese », pour d’autres cela découle aussi d’un « grand remplacement » soutenu et même voulu par les « immigrationnistes ». Les uns et les autres devraient ajouter que le sinistre jeu de massacre mêlant règlements de comptes, ripostes et vengeances qui cause le passage prématuré de vie à trépas de jeunes et moins jeunes corses chaque année, influe aussi sur la disparition de notre peuple…
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