• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine

Puttaghji


Par tranches fines

Infligé à la suite de crimes jugés gravissimes comme la désobéissance à l'Empereur, appelé supplice des « huit couteaux » ou « cent morceaux », ou aussi « mort des mille coupures », le lingchi consistait à découper successivement par tranches fines, muscles et organes du condamné avant de lui trancher la tête. Toute ressemblance entre lesdites pratiques et lesdits protagonistes avec les faits et personnages d’une tragi-comédie à l’épilogue encore inconnu, se déroulant depuis un an dans la capitale du nord d’une île de Méditerranée faisant face à l’archipel toscan, serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.


Tristesse

François Martinetti, secrétaire national de Femu a Corsica, récemment l'invité de la rédaction de Corse Matin dans le cadre d'un magazine consacré à la victoire nationaliste à l’issue des élections territoriales 2015, a confié : « Sans autonomie, on se heurte à un plafond de verre ». Au vu de l’état des finances de la Collectivité de Corse et des récurrentes augmentations d’impôts et taxes, on se surprend avec tristesse à souhaiter que le verre soit plus solide que le cristal.


Visionnaire

Souvenir de la victoire nationaliste 2015 évoqué par François Martinetti : « Au moment de la nouvelle, c'était l'explosion de joie […] C'était l'aboutissement d'un long chemin et le début d'un autre. » (Corse Matin). Visionnaire il était alors, car le chemin est long, long, très long et a sacrément bifurqué.


Timonerie nustrale ?

Contre Jean-Christophe Angelini (PNC) à Portivechju, contre Angèle Bastiani (Femu à Corsica) à L’Isula, probablement avec Femu a Corsica à Aiacciu derrière un tête de liste et quelques colistiers au moins très proches d’un parti (Nazione) qui est loin d’être ami, négociations avec ce qui reste de bucchinisme et un ancien de la garde rapprochée de Paul Giacobbi à Sartè, discussions avec Femu a Corsica à Bastia à condition que le maire sortant reste dans le couloir, la « strada dritta » longtemps mise en avant devient sinueuse. Le Grand Timonier Mao Tse-Toung, référence en matière de stratégie de prise de pouvoir a énoncé : « Il n’y a pas de routes droites dans le monde ». Bonne chance aux Tchang Kaï-chek.







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