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Tennis : Noémie De Bessa dans la cour des grands

Une talentueuse joueuse de tennis, agée de 12 ans, cette talentueuse joueuse de tennis a intégré, cette année, le Plan de Performance Régional.
Noémie De Bessa dans la cour des grands

Âgée de 12 ans, cette talentueuse joueuse de tennis a intégré, cette année, le Plan de Performance Régional. Ce qui lui permet, à travers des horaires aménagés, de poursuivre un cursus qui pourrait la conduire, à terme, vers le haut niveau…

Du haut de son mètre cinquante, Noémie De Bessa a déjà tout d’une grande. Un caractère fort, un mental en acier trempé.
À 12 ans, elle se façonne déjà des rêves dans l’univers de la petite balle jaune. Une passion née il y a quelques années dans le sillage de son frère Jérémy. Et lui ce dernier a vite troqué les raquettes pour le ballon rond-il a intégré le Pôle Espoir- Noémie, elle, a trouvé sa voie. «Toute petite, raconte sa maman, elle prenait des raquettes de plage ou une pelle et se servait de chaussettes en guise de balle de tennis. Très vite, nous avons compris que ce sport était fait pour elle.»

Dans les trente meilleures nationales de sa catégorie

Il faut dire que depuis ses débuts, elle ne compte déjà plus les heures passées sur les courts. Licenciée à l’ASPTT Ajaccio, elle n’a pas tardé à se faire remarquer. Au point d’être placée, cette année, dans le Plan de Performance Régional (PPR) déclinaison d’un projet national visant à détecter très tôt, les jeunes talents et à les accompagner le plus longtemps possible. «C’est un travail d’équipe, explique Cloé Carlotti, Conseil Technique de la Ligue, La Ligue, le club et le CSJC s’impliquent afin de placer ces athlètes (ils sont quatre au total), dans les meilleures conditions. Nous fonctionnons tous ensemble.»

Il faut souligner que malgré son jeune âge, Noémie a déjà fait parler d’elle. Classée parmi les trente meilleures françaises de sa catégorie, elle s’illustre à l’occasion de tournois nationaux.
Même tout est actuellement en stand-by en raison de la crise sanitaire. «Je la suis depuis ses débuts, souligne Michaël Boleat, son coach à l’ASPTT, elle aime courir et reste très déterminée. On note une réelle prédisposition au niveau physique ainsi qu’une très grande combativité. Noémie a du caractère même si elle doute parfois. Techniquement, elle est au niveau des meilleures…Le seul problème, c’est l’éloignement et les déplacements. Quand elle dispute trente matchs au cours d’une saison, les filles du Continent en sont à une centaine ! Mais elle ne lâchera rien.»

12 à 15 heures de sport par semaine

Son profil de haut niveau permet à Noémie de bénéficier d’horaires aménagés et d’avoir 12 à 15 heures de sport par semaine, préparation physique comprise. Sur un court, la jeune athlète s’éclate. J’affectionne les surfaces rapides aussi bien la terre battue, précise-t-elle, j’aime les jeux rapides et offensifs, je monte donc souvent au filet pour conclure les points, c’est un peu mon style.»

Consciente de l’investissement que cela nécessite, la famille De Bessa suit de très près Noémie aussi bien que son frère. « Les entraînements finissent parfois tard, elle est présente le week-end et lors des tournois quand il y a lieu. Mais on fait tout pour qu’elle réussisse. Tout comme son frère.»

Suivie par la Ligue depuis déjà trois ans, Noémie intègre une structure qui va s’étaler sur le moyen et long terme. Avec, à chaque fois, des exigences de plus en plus poussées. Afin, pourquoi pas, de frapper à la porte des grands, d’ici quelques années.
«C’est avant tout un plaisir et une passion, conclut-elle, j’adore aussi regarder les matchs à la TV mais plutôt le jeu des hommes, plus rapide et technique que celui des femmes. Mon idole ? Roger Federer! »

Souhaitons-lui de marcher, un jour prochain, sur ses traces…

Ph.P.
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