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BIA : un seul coup de fil à passer pour l'apéro

Un service nocturne de livraison de boissons à domicile
BIA : Un seul coup de fil à passer pour l’apéro


A 23 ans, Louis Frassati-Demedardi a de la suite dans les idées. Depuis trois ans, ce jeune entrepreneur est à la tête de « BIA », un service nocturne de livraison de boissons à domicile.


Après des études de commerce et une licence entreprenariat , Louis Frassati-Demedardi a décidé de monter son propre concept, BIA : « Le nom, c’est pour me démarquer. Je voulais un nom en Corse qui rappelle le principe de « boire un coup ».

BIA livre à domicile en moins de 30 minutes et évite ainsi de se déplacer. Un service non négligeable, surtout en ces temps difficiles. « En partant du principe que les jeunes ont l’habitude de payer une bouteille 120 euros en avant boîte, je me suis dis qu’on peut payer 40 euros pour la boire à la maison.
De plus, cela permet au client de ne pas utiliser sa voiture pour aller chercher de l’alcool en pleine nuit, limitant ainsi le risque d’accident de la route.
En cette période de couvre-feu, nous assurons les livraisons de 20 heures à minuit, tous les soirs. »

Aujourd’hui implantée sur Ajaccio, Bastia et bientôt Porto-Vecchio, BIA commence à s’affirmer sur l’île de beauté. « L’entreprise marchait très bien à Ajaccio, alors je me suis dis « pourquoi pas l’étendre? », À l’époque, je n’avais pas vraiment le temps car j’étais encore en cours.
Une fois mes études terminés, je me suis associé avec mon oncle pour gérer « Naturalia », un supermarché Bio à Ajaccio.
» Une fois le magasin en place, le jeune homme se dit que c’est le bon moment pour lancer son activité parallèle.
«L’entreprise a très bien marché à Ajaccio, alors je me suis dis « pourquoi pas essayer de l’étendre sur Bastia


« Mon souhait est de voir passer mes camionnettes floquées dans toutes les villes de Corse »

« Les débuts bastiais sont très encourageants », se réjouit Louis, conscient de profiter du contexte sanitaire : « C’était le bon moment.
Avec le COVID, les moments entre amis se font à la maison. La crise nous prive de beaucoup de choses, nous sommes démunis face à la fermeture des lieux de sociabilité que sont les bars et restaurants »,
contextualise-t-il, tout en étant raisonné : «Je ne veux pas inciter à boire de l’alcool, mais simplement faire en sorte de donner la possibilité de boire un coup entre copains en passant un simple coup de fil

Et ce n’est pas tout, car le jeune homme ambitionne d’aller encore plus loin. « Je propose une gamme d’alcool assez simple et facilement reproductible sur plusieurs zones. Le but est que ça devienne une franchise. Mon souhait est de voir passer mes camionnettes floquées dans toutes les villes de Corse

Ainsi, Louis espère que son appel sera entendu pour permettre à cette belle aventure de se poursuivre : « Si des gens veulent développer cette activité sur d’autres zones, je suis disponible pour qu’on en discute afin que ma marque soit utilisée et étendue ailleurs ».

Une satisfaction professionnelle mais aussi personnelle. « C’est une expérience formidable. Je me dis que j’ai réussi à monter mon projet, je l’ai ficelé, rodé et je suis parvenu à le faire fonctionner. Avec 500 euros on peut monter son entreprise. Se démarquer est à la portée de tout le monde, il suffit d’être motivé. Si c’était à refaire, je le referais », souligne-t-il sur un ton d’encouragement pour ceux qui voudrait l’imiter.

« Lorsque j’évoquais mon projet, mes amis me prenaient pour un fou. Aujourd’hui, ils commandent chez moi! »
, ironise le jeune homme. Comme quoi, la persévérance paye toujours.
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