Football : Projets tous azimuts pour le SCB
Avec son retour dans le monde professionnel, le SC Bastia va poursuibre et intensifier sa restrucruration.
Football : Projets tous azimuts pour le SCB.
Avec son retour dans le monde professionnel, le SC Bastia va poursuivre et intensifier sa restructuration.
«Pouvoir affronter les futures tempêtes dans la sérénité » c’est une des phrases clés de Jérôme Negroni, le directeur général adjoint du Sporting. Le jeune homme sait de quoi il parle et l’histoire du club lui donne raison, tant on sait les épreuves par lesquelles il est passé. En présentant le projet structurel et économique du club, avant le projet sportif, les dirigeants annoncent la couleur : le club se doit de retrouver des bases solides.
Et nerf de la guerre, l’argent !
De la boutique à la communication
Trois mots résument ces projets : réactivité, projection et organisation. Créée il y a quelques semaine, Corsicom, sera la filiale à 100% de la SCIC et aura en charge la gestion de l’activité sponsoring et partenariats du Club, la gestion et le développement de sa communication externe et la diversification des revenus du club autour de nouvelles activités économiques. Elle sera une plate-forme globale de développement 360° des revenus du club : régie commerciale, agence digitale, producteur de séjours, organisateur d’événements…. «Objectif grossir les revenus commerciaux et apporter entre 500 000 et 800 000 € supplémentaires à une gestion classique» explique Jérôme Negroni. Le Sporting entend aussi s’appuyer sur son histoire, ceux qui l’ont faite avec ces projets en cours, mis en sommeil en raison du COVID : club des anciens, musée virtuel. «Pour ce musée, on invitera les supporters à mettre leur collection au service de tous et on organisera des évènements autour des collectionneurs ».
Les dirigeants vont bien sûr veiller à structurer l’organisation interne en mettant en place de solides ressources humaines. «Il faut se donner les moyens d’affronter les futures tempêtes et être performants devant les instances du football pour bien appréhender les futures échéances: FFF, LFP, DNCG » martèle J.Negroni.
Labo numérique, carte club.
A l’ère du tout numérique, le Sporting se lance dans de nombreux projets innovants : E-sports, RSE, Open data, plate-forme collaborative, Paese Turchinu, Data lab, agora numérique … « Autant de sujets qui doivent faire le club de demain ». Pour ce secteur numérique, le SCB se rapprochera de l’Université de Corse. Sa politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) sera portée sur l’environnement, la solidarité, le social via le tri sélectif, le label Paese Turchinu. La Boutique aura aussi un rôle essentiel dans la vie du club. «Nous allons proposer une gamme plus élargie de produits, développer la marque SCB, augmenter le réseau de distribution et les services auprès des clients ».
Aux supporters, le SCB proposera d’ici mi-juin sa carte Generazione Turchina. En sus de l’abonnement au stade, cette carte donnera de multiples avantages : tarifs préférentiels pour les anciens abonnés, sièges nominatifs, choix de la place avec vue 3D, cashless pour payer en buvettes avec précommande durant les matchs… « L’investissement sur cette carte est certes couteux, mais on devait cela à nos supporters».
Coté abonnement, les dirigeants se fixent le challenge de 7500 turchini. Si le coté sportif ne sera présenté que dans quelques jours, on sait d’ores et déjà que le staff et la cellule recrutement veulent bâtir une équipe compétitive avec dans un premier l’objectif d’atteindre le plus rapidement les points nécessaires au maintien en L2.
« Il y aura bien sûr une ossature de joueurs qui ont fait la force du Sporting ces trois dernières années. Une chose est sûre, on ne pourra pas faire de folie, vu les contrats actuels et le budget du club » précise J.Negroni.
Ph.J.
Avec son retour dans le monde professionnel, le SC Bastia va poursuivre et intensifier sa restructuration.
«Pouvoir affronter les futures tempêtes dans la sérénité » c’est une des phrases clés de Jérôme Negroni, le directeur général adjoint du Sporting. Le jeune homme sait de quoi il parle et l’histoire du club lui donne raison, tant on sait les épreuves par lesquelles il est passé. En présentant le projet structurel et économique du club, avant le projet sportif, les dirigeants annoncent la couleur : le club se doit de retrouver des bases solides.
Et nerf de la guerre, l’argent !
De la boutique à la communication
Trois mots résument ces projets : réactivité, projection et organisation. Créée il y a quelques semaine, Corsicom, sera la filiale à 100% de la SCIC et aura en charge la gestion de l’activité sponsoring et partenariats du Club, la gestion et le développement de sa communication externe et la diversification des revenus du club autour de nouvelles activités économiques. Elle sera une plate-forme globale de développement 360° des revenus du club : régie commerciale, agence digitale, producteur de séjours, organisateur d’événements…. «Objectif grossir les revenus commerciaux et apporter entre 500 000 et 800 000 € supplémentaires à une gestion classique» explique Jérôme Negroni. Le Sporting entend aussi s’appuyer sur son histoire, ceux qui l’ont faite avec ces projets en cours, mis en sommeil en raison du COVID : club des anciens, musée virtuel. «Pour ce musée, on invitera les supporters à mettre leur collection au service de tous et on organisera des évènements autour des collectionneurs ».
Les dirigeants vont bien sûr veiller à structurer l’organisation interne en mettant en place de solides ressources humaines. «Il faut se donner les moyens d’affronter les futures tempêtes et être performants devant les instances du football pour bien appréhender les futures échéances: FFF, LFP, DNCG » martèle J.Negroni.
Labo numérique, carte club.
A l’ère du tout numérique, le Sporting se lance dans de nombreux projets innovants : E-sports, RSE, Open data, plate-forme collaborative, Paese Turchinu, Data lab, agora numérique … « Autant de sujets qui doivent faire le club de demain ». Pour ce secteur numérique, le SCB se rapprochera de l’Université de Corse. Sa politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) sera portée sur l’environnement, la solidarité, le social via le tri sélectif, le label Paese Turchinu. La Boutique aura aussi un rôle essentiel dans la vie du club. «Nous allons proposer une gamme plus élargie de produits, développer la marque SCB, augmenter le réseau de distribution et les services auprès des clients ».
Aux supporters, le SCB proposera d’ici mi-juin sa carte Generazione Turchina. En sus de l’abonnement au stade, cette carte donnera de multiples avantages : tarifs préférentiels pour les anciens abonnés, sièges nominatifs, choix de la place avec vue 3D, cashless pour payer en buvettes avec précommande durant les matchs… « L’investissement sur cette carte est certes couteux, mais on devait cela à nos supporters».
Coté abonnement, les dirigeants se fixent le challenge de 7500 turchini. Si le coté sportif ne sera présenté que dans quelques jours, on sait d’ores et déjà que le staff et la cellule recrutement veulent bâtir une équipe compétitive avec dans un premier l’objectif d’atteindre le plus rapidement les points nécessaires au maintien en L2.
« Il y aura bien sûr une ossature de joueurs qui ont fait la force du Sporting ces trois dernières années. Une chose est sûre, on ne pourra pas faire de folie, vu les contrats actuels et le budget du club » précise J.Negroni.
Ph.J.