Un Beth Habad a ouvert à Bastia
Un centre communautaire juif a ouvert sur Bastia
NOUVEAU UN BETH HABAD A OUVERT A BASTIA
LA COMMUNAUTÉ JUIVE DE CORSE
Ils sont quelques centaines répartis sur le territoire et à la saison estivale leur nombre double et même triple. C’est la diaspora juive qui vient en vacances retrouver les siens, ils arrivent du continent ou même de plus loin et ils sont heureux de se retrouver sur cette terre de corse qui les a si bien accueillis et sauvés à une certaine période de l’histoire. Tous ont de la famille résidente sur l’île, c’est le moment où l’on revoie les petits qui ont bien grandi, les nouvelles naissances et les anciens qui reçoivent toujours avec tant de chaleur et de convivialité. IIs viennent aussi pour les mariages, les communions, quelques fois pour un décès, les causes sont diverses. il y a trois synagogues en Corse, Bastia, Ajaccio et Porto-Vecchio.
A Ajaccio et à Porto Vecchio la synagogue est au sein même du Beth Habad. Celui de Bastia est très proche de la synagogue et facile d’accès, il se trouve à 50 m du parking Gaudin et à 3 mn du lieu de prière. A Bastia où la communauté juive existe depuis près d’une centaine d’année il manquait un Beth Habad. A présent c’est fait il y en a un qui a ouvert ses portes récemment en présence des responsables locaux et ceux de la Côte d’Azur dont le grand rabbin régional Franck Teboul et le responsable régional du Centre Habad Côte d’Azur, le rabbin Joseph Pinson.
QU’EST-CE QU’UN BETH HABAD ?
Un Beth Habad (Chabad house en anglais) c’est un centre communautaire juif dans le sens le plus authentique du terme. Il en existe dans le monde entier, dans les endroits les plus reculés de la planète même s’il n’y a pas une grosse communauté juive. C’est l’endroit où se déroulent toutes les activités éducatives et sociales organisées par les « Chlouh’im » Habad-Loubavitch. Ils sont les émissaires du Rabbi de Loubavitch de New York, lequel s’est donné depuis 1950 comme objectif de transformer l’accessibilité au judaïsme partout dans le monde et sur le plan général faire avance la société avec des valeurs constructives en préparation du monde pour l’ère messianique. Ils essaient de répondre aux besoins de la communauté toute entière, depuis les plus jeunes enfants jusqu’aux anciens.
C’est également un lieu où l’on peut apprendre et étudier l’hébreu, la torah, la Torah qui est la vie et l’essence de la vie juive, poser des questions personnelles sur la vie quotidienne, sur les angoisses. Les Chlouh’im désamorcent autant qu’ils le peuvent l’agressivité, la violence, l’hostilité, qui sont des réactions négatives pour le vivre ensemble. Ils sont les héritiers d’Abraham « toutes leurs portes sont ouvertes ». On y accueille aussi des jeunes enfants, des ados qui sont quelques fois en quête d’identité.
Tous les jeunes ne sont pas égaux face au temps et les Chlouh’im sont là pour les aider et les conseiller. Leur tâche n’est pas toujours facile, face à un décès où il faut soutenir des familles désemparées auxquelles il faut redonner confiance et force. Il est toujours plus difficile pour celui qui reste de supporter l’absence.
Dans tous les Beth Habad les pratiquants peuvent se restaurer, acheter des produits cacher ou passer des commandes de plats à emporter. C’est bien pour cela que ça devenait une nécessité pour les juifs de Haute Corse qui étaient frustrés et ne pouvaient se ravitailler qu’en se rendant dans le sud de l’île, sans compter la route et le temps du voyage.
Grâce à cette ouverture les juifs locaux et les responsables, le rabbin Zalman Teboul et son épouse qui sont installés de manière permanente en Corse espèrent vivement relancer l’activité et la vie juive sur Bastia et sa région, faire en sorte que ce Beth Habad devienne très vite un lieu de vie, et de culture judaïque. Le problème est identique à celui des autres croyants, la population vieillie, le relais ne se fait pas toujours comme il le faudrait et les lieux de cultes se désertifient. Rappelons que le rabbin Lévi Pinson est le responsable pour la corse des Beth Habad, et pour l’organisation en équipe du judaïsme (baptêmes, communions, mariage, enterrements…), c’est une présence locale sur laquelle tous peuvent compter. Un Beth Habad ouvert c’est une clé qui ouvrira le cœur de tous ceux qui le fréquenteront et se trouveront à portée de son influence. C’est la chaîne de l’amour et de la vérité.
D. Campinchi
LA COMMUNAUTÉ JUIVE DE CORSE
Ils sont quelques centaines répartis sur le territoire et à la saison estivale leur nombre double et même triple. C’est la diaspora juive qui vient en vacances retrouver les siens, ils arrivent du continent ou même de plus loin et ils sont heureux de se retrouver sur cette terre de corse qui les a si bien accueillis et sauvés à une certaine période de l’histoire. Tous ont de la famille résidente sur l’île, c’est le moment où l’on revoie les petits qui ont bien grandi, les nouvelles naissances et les anciens qui reçoivent toujours avec tant de chaleur et de convivialité. IIs viennent aussi pour les mariages, les communions, quelques fois pour un décès, les causes sont diverses. il y a trois synagogues en Corse, Bastia, Ajaccio et Porto-Vecchio.
A Ajaccio et à Porto Vecchio la synagogue est au sein même du Beth Habad. Celui de Bastia est très proche de la synagogue et facile d’accès, il se trouve à 50 m du parking Gaudin et à 3 mn du lieu de prière. A Bastia où la communauté juive existe depuis près d’une centaine d’année il manquait un Beth Habad. A présent c’est fait il y en a un qui a ouvert ses portes récemment en présence des responsables locaux et ceux de la Côte d’Azur dont le grand rabbin régional Franck Teboul et le responsable régional du Centre Habad Côte d’Azur, le rabbin Joseph Pinson.
QU’EST-CE QU’UN BETH HABAD ?
Un Beth Habad (Chabad house en anglais) c’est un centre communautaire juif dans le sens le plus authentique du terme. Il en existe dans le monde entier, dans les endroits les plus reculés de la planète même s’il n’y a pas une grosse communauté juive. C’est l’endroit où se déroulent toutes les activités éducatives et sociales organisées par les « Chlouh’im » Habad-Loubavitch. Ils sont les émissaires du Rabbi de Loubavitch de New York, lequel s’est donné depuis 1950 comme objectif de transformer l’accessibilité au judaïsme partout dans le monde et sur le plan général faire avance la société avec des valeurs constructives en préparation du monde pour l’ère messianique. Ils essaient de répondre aux besoins de la communauté toute entière, depuis les plus jeunes enfants jusqu’aux anciens.
C’est également un lieu où l’on peut apprendre et étudier l’hébreu, la torah, la Torah qui est la vie et l’essence de la vie juive, poser des questions personnelles sur la vie quotidienne, sur les angoisses. Les Chlouh’im désamorcent autant qu’ils le peuvent l’agressivité, la violence, l’hostilité, qui sont des réactions négatives pour le vivre ensemble. Ils sont les héritiers d’Abraham « toutes leurs portes sont ouvertes ». On y accueille aussi des jeunes enfants, des ados qui sont quelques fois en quête d’identité.
Tous les jeunes ne sont pas égaux face au temps et les Chlouh’im sont là pour les aider et les conseiller. Leur tâche n’est pas toujours facile, face à un décès où il faut soutenir des familles désemparées auxquelles il faut redonner confiance et force. Il est toujours plus difficile pour celui qui reste de supporter l’absence.
Dans tous les Beth Habad les pratiquants peuvent se restaurer, acheter des produits cacher ou passer des commandes de plats à emporter. C’est bien pour cela que ça devenait une nécessité pour les juifs de Haute Corse qui étaient frustrés et ne pouvaient se ravitailler qu’en se rendant dans le sud de l’île, sans compter la route et le temps du voyage.
Grâce à cette ouverture les juifs locaux et les responsables, le rabbin Zalman Teboul et son épouse qui sont installés de manière permanente en Corse espèrent vivement relancer l’activité et la vie juive sur Bastia et sa région, faire en sorte que ce Beth Habad devienne très vite un lieu de vie, et de culture judaïque. Le problème est identique à celui des autres croyants, la population vieillie, le relais ne se fait pas toujours comme il le faudrait et les lieux de cultes se désertifient. Rappelons que le rabbin Lévi Pinson est le responsable pour la corse des Beth Habad, et pour l’organisation en équipe du judaïsme (baptêmes, communions, mariage, enterrements…), c’est une présence locale sur laquelle tous peuvent compter. Un Beth Habad ouvert c’est une clé qui ouvrira le cœur de tous ceux qui le fréquenteront et se trouveront à portée de son influence. C’est la chaîne de l’amour et de la vérité.
D. Campinchi
