Lutter contre les pollutions
Qualité de l'air, de l'eau, la pollution affecte tous les éléments.
Lutter contre les pollutions
Qualité de l’air, de l’eau, la pollution affecte tous les éléments. La surveillance est de mise pour préserver un environnement sain. Alors que la Commission européenne durcit sa politique environnementale, la lutte contre les pollutions n’a jamais été autant d’actualité.
Pollution maritime
Bien que le mot ne soit apparu qu’au début du XIXe siècle dans la langue anglaise, et dans le dernier tiers, dans la langue de Molière, la pollution est liée aux activités artisanales, industrielles ou même agricoles. Elle peut être accidentelle ou intentionnelle. Lutter contre les effets néfastes des activités humaines est une activité à part entière, avec des lois et des unités spéciales. Le mois dernier, le plan Polmar-Terre a été activé après la détection d’une pollution d’hydrocarbures en mer, à l’est de l’île de Beauté. D’importants moyens ont été mobilisés pour limiter les risques pour l’environnement et la navigation. La Collectivité de Corse a lancé deux actions en justice contre ces bandits environnementaux qui dégazent en pleine mer pour éviter de le faire à quai, et faire des économies. Ces actes vont coûter cher aux pollueurs. En plus de la pollution aux hydrocarbures, la Méditerranée subit la pollution plastique. L'association Mare Vivu estime que chaque année, c’est de pire ne pire. Cette année, des plages du nord-est de l'île sont polluées par des centaines de milliers d'étranges disques plastiques qui proviendraient d'une station d'épuration de Bastia. L’entreprise fautive a reconnu une perte de 1,5 million de disques l'an passé. L'entreprise assure avoir fait des travaux pour résoudre ce problème. Depuis le 12 juillet, Mare Vivu a entamé un tour des plages pour sensibiliser le public à cette pollution. Car même si l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et l'Ifremer annoncent que les eaux sont en deçà des seuils de réglementaires de contamination chimique sur 90 % des points de surveillance de la côte méditerranéenne et de la Corse, ils notent aussi l'apparition de polluants médicamenteux. La qualité des eaux progresse, mais les sources de pollution aussi.
Pollution atmosphérique
Les sources de pollution de l’air en ville sont multiples. Elles peuvent être dues à la mobilité urbaine (modes de transport), au chauffage à bois ou aux rejets industriels. À l’échelle nationale, la principale source en ville est le transport routier. Les moyens de lutte contre ces polluants consistent à éliminer les sources de production (chauffage au gaz, charbon, kérosène...) et à augmenter la ventilation. Pour l'ozone, il est recommandé pendant les pics de pollution de fermer les fenêtres pour empêcher son introduction à l'intérieur. La pollution se mesure par des capteurs. Créé en 1994, l'indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l'air calculé sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, à partir des concentrations dans l'air de quatre polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3) et particules en suspension de diamètre inférieur à 10 µm (PM10). Qualitair Corse calcule et publie l'indice de la qualité de l'air quotidiennement. Régulièrement, Qualitair Corse publie des alertes aux particules fines. La dernière en date remonte à juin, lorsque l’île a été touchée par un épisode de pollutions aux particules fines en provenance du Sahara. Deux nouveaux capteurs ont été installés à Bastia. Compte tenu de l’impact de la pollution de l’air sur la mortalité, la surveillance de la qualité de l’air est un véritable enjeu de santé publique.
Pollution en tout genre
Les politiques environnementales intègrent autant des dimensions écologiques que sanitaires. Car les pollutions ont un coût. Y compris la pollution sonore, qui coûterait 156 milliards d’euros par an, d’après une étude du Conseil National du Bruit et de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Il s’agit du prix payé par la collectivité pour compenser les externalités négatives de la pollution sonore. 25 millions de Français sont affectés par le bruit de manière significative. Le catalogue des nuisances qui affectent l’humain et la nature n’en finit pas de s’étoffer. Aujourd’hui, la société paie un lourd tribut aux anciennes politiques industrielles et d’urbanisation. Un défi majeur pour l’aménagement du territoire, entre respect des lois et des écosystèmes, dynamique économique et production responsable. La lutte contre la pollution n’est pas qu’une affaire de spécialistes. C’est un challenge quotidien, pour chacun.
Maria Mariana
Qualité de l’air, de l’eau, la pollution affecte tous les éléments. La surveillance est de mise pour préserver un environnement sain. Alors que la Commission européenne durcit sa politique environnementale, la lutte contre les pollutions n’a jamais été autant d’actualité.
Pollution maritime
Bien que le mot ne soit apparu qu’au début du XIXe siècle dans la langue anglaise, et dans le dernier tiers, dans la langue de Molière, la pollution est liée aux activités artisanales, industrielles ou même agricoles. Elle peut être accidentelle ou intentionnelle. Lutter contre les effets néfastes des activités humaines est une activité à part entière, avec des lois et des unités spéciales. Le mois dernier, le plan Polmar-Terre a été activé après la détection d’une pollution d’hydrocarbures en mer, à l’est de l’île de Beauté. D’importants moyens ont été mobilisés pour limiter les risques pour l’environnement et la navigation. La Collectivité de Corse a lancé deux actions en justice contre ces bandits environnementaux qui dégazent en pleine mer pour éviter de le faire à quai, et faire des économies. Ces actes vont coûter cher aux pollueurs. En plus de la pollution aux hydrocarbures, la Méditerranée subit la pollution plastique. L'association Mare Vivu estime que chaque année, c’est de pire ne pire. Cette année, des plages du nord-est de l'île sont polluées par des centaines de milliers d'étranges disques plastiques qui proviendraient d'une station d'épuration de Bastia. L’entreprise fautive a reconnu une perte de 1,5 million de disques l'an passé. L'entreprise assure avoir fait des travaux pour résoudre ce problème. Depuis le 12 juillet, Mare Vivu a entamé un tour des plages pour sensibiliser le public à cette pollution. Car même si l'agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et l'Ifremer annoncent que les eaux sont en deçà des seuils de réglementaires de contamination chimique sur 90 % des points de surveillance de la côte méditerranéenne et de la Corse, ils notent aussi l'apparition de polluants médicamenteux. La qualité des eaux progresse, mais les sources de pollution aussi.
Pollution atmosphérique
Les sources de pollution de l’air en ville sont multiples. Elles peuvent être dues à la mobilité urbaine (modes de transport), au chauffage à bois ou aux rejets industriels. À l’échelle nationale, la principale source en ville est le transport routier. Les moyens de lutte contre ces polluants consistent à éliminer les sources de production (chauffage au gaz, charbon, kérosène...) et à augmenter la ventilation. Pour l'ozone, il est recommandé pendant les pics de pollution de fermer les fenêtres pour empêcher son introduction à l'intérieur. La pollution se mesure par des capteurs. Créé en 1994, l'indice ATMO est un indicateur journalier de la qualité de l'air calculé sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants, à partir des concentrations dans l'air de quatre polluants réglementaires : dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d'azote (NO2), ozone (O3) et particules en suspension de diamètre inférieur à 10 µm (PM10). Qualitair Corse calcule et publie l'indice de la qualité de l'air quotidiennement. Régulièrement, Qualitair Corse publie des alertes aux particules fines. La dernière en date remonte à juin, lorsque l’île a été touchée par un épisode de pollutions aux particules fines en provenance du Sahara. Deux nouveaux capteurs ont été installés à Bastia. Compte tenu de l’impact de la pollution de l’air sur la mortalité, la surveillance de la qualité de l’air est un véritable enjeu de santé publique.
Pollution en tout genre
Les politiques environnementales intègrent autant des dimensions écologiques que sanitaires. Car les pollutions ont un coût. Y compris la pollution sonore, qui coûterait 156 milliards d’euros par an, d’après une étude du Conseil National du Bruit et de l’Agence de la transition écologique (Ademe). Il s’agit du prix payé par la collectivité pour compenser les externalités négatives de la pollution sonore. 25 millions de Français sont affectés par le bruit de manière significative. Le catalogue des nuisances qui affectent l’humain et la nature n’en finit pas de s’étoffer. Aujourd’hui, la société paie un lourd tribut aux anciennes politiques industrielles et d’urbanisation. Un défi majeur pour l’aménagement du territoire, entre respect des lois et des écosystèmes, dynamique économique et production responsable. La lutte contre la pollution n’est pas qu’une affaire de spécialistes. C’est un challenge quotidien, pour chacun.
Maria Mariana