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Méditerranée jusque dans l'assiette

La grande bleue synonyme de régime et de gastronomie
Méditerranée jusque dans l’assiette

Alors que la Grande Bleue accueille des flots de touristes en mal de chaleur et de détente, elle est aussi synonyme de régime et de gastronomie, l’un n’excluant pas l’autre. C’est prouvé et approuvé par les diététiciens et nutritionnistes.

Régime méditerranéen

Manger sans se priver tout en protégeant le cœur et les artères, c’est peu ou prou les promesses du régime méditerranéen, encore appelé régime crétois ou diète méditerranéenne. Une étude très sérieuse menée par la fondation Rockefeller et une autre de Ancel Keys, de l’Université du Minnesota amènent à la conclusion que le régime crétois est bon pour le cœur.
Le secret de cette alimentation qui protège ses consommateurs des maladies cardiovasculaires ? Beaucoup de fruits, légumes et légumineuses, peu de viande rouge, une consommation modérée de poisson, de produits laitiers (fromage) et de vin rouge, ainsi que des matières grasses essentiellement apportées par l’huile d’olive (beurre et crème étant pratiquement absents). En effet, on attribue souvent les bienfaits du régime méditerranéen à l'apport élevé en acides gras mono-insaturés provenant de l'huile d'olive et à l'apport faible en acides gras saturés. Et ce régime est pris très au sérieux par d’autres essais cliniques et d’autres études. Il serait aussi propice pour réduire le risque de maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires et neurodégénératives, dont Alzheimer).
C’est donc un régime gras, puisqu’il est riche en matières grasses d’origine végétale avec l’huile d’olive et les fruits secs, mais qui ne favorise pas la prise de poids.

Objectif maillot

Avant l’été, tous les médias du monde se transforment en coachs sportifs et nutritionnistes. C’est à celui qui promettra la recette miracle la plus rapide pour fondre comme la glace qu’on ne manquera pas de lécher en été. Tous les experts le disent, le problème de la prise de poids, c’est que l’effort réalisé dans la journée ne permet pas de dépenser les calories ingérées dans la journée.
L’apport calorique est supérieur à la dépense physique. C’est mathématique. Ou presque.
Pour fondre, il y a donc deux options. Soit se dépenser plus, soit réduire les apports d’énergie. Et là, il y a aussi plusieurs chapelles. Même si sur le long terme, il est prouvé que la restriction calorique est la clé de la perte de poids. Reste à trouver le bon régime qui fonctionnera dans la durée. Pour éviter que la cigale toute maigre de l’été ne devienne obèse quand la bise reviendra. Car là aussi, il faut éviter l’effet rebond. Le rebond pondéral a des conséquences qu’il vaut mieux éviter. Donc le régime méditerranéen semble le plus facile à adopter à vie. Avec des plats gras et savoureux, mais sans risque pour la santé, la Méditerranée a de quoi faire des adeptes en toute saison. À défaut d’y vivre à l’année, on peut la mettre dans son assiette.

Huile vertueuse

L’une des composantes principales de ce régime prometteur, ce sont les huiles d’olive. À mettre au pluriel, car il en existe de toutes sortes. Et comme pour beaucoup de produits, mieux vaut être un consommateur averti, car le marketing est passé sur les emballages, à rendre opaques les étiquettes de ce produit.

En choisissant l’Oliu di Corsica, on est sûr de la qualité. La Corse possède un patrimoine génétique oléicole endémique (sabina, biancaghja, curtinese, zinzala et capanace). Aujourd’hui, le verger oléicole corse est très présent sur tout le territoire, sur différents types de reliefs, de 0 à 750 mètres d’altitude. L'huile d'olive de Corse est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, en 2004, et par une appellation d'origine protégée (AOP – Oliu di Corsica), au niveau européen depuis 2011. Elle couvre 2 100 hectares et concerne 297 communes de l'île. Il existe 7 000 hectares d’oliveraie en Corse, mais seulement 2 100 hectares sont cultivés dans les conditions de production de l'AOC.
Seules les huiles « Vierge » ou « Vierge extra » sont acceptées en AOP. Elles doivent par ailleurs répondre à des critères organoleptiques précis et leur typicité repose principalement sur la douceur et leur niveau très modéré d’amertume et de piquant. En Corse, les olives sont récoltées à maturité, ce qui donne à l'huile sa douceur caractéristique et la complexité de ses arômes.
En somme, un caractère bien insulaire, qui ne demande qu’à prospérer hors de l’île et à s’intégrer à un régime méditerranéen gourmet.



Maria Mariana
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