• Le doyen de la presse Européenne

Marine Médée écrase Jason Macron en Corse

Tout le mlonde se souvient du magicien Mandrake avec sa cape et son chapeau -haut-de-forme,.....

Marine Médée écrase Jason Macron en Corse



Tout le monde se souvient du magicien Mandrake avec sa cape et son chapeau-haut-de-forme, régal de nos bandes dessinées de jeunesse quand nous lisions jusqu'à plus soif les comics américains déversés à la benne dans les années 50/60.


Ce personnage fascinant n'était pas sans évoquer le tout aussi mystérieux Fantômas, héros également chapeauté de haut, de Pierre Souvestre et Marcel Allain dont les couvertures illustrées avaient avant nous émerveillé nos pères au cours des années 20/30.

Mandrake de la politique
, le Président n'a pas fait autre chose en supprimant d'un trait de plume, sournoisement et sans débat le corps diplomatique qui depuis trois siècles avait assuré le rayonnement français dans le monde. Mais la France n'est peut être pas son souci, à moins qu'elle ne le soit que trop, hélas, pour qu'il veuille à toute force et en chaque occasion la faire disparaitre en la noyant dans un grand tout européchose, super machin encore plus machin que l'Onu pour le général De Gaulle.

Et tout sera toujours à refaire, comme le rocher qui déboule pour Sysiphe inéluctablement sitôt arrivé au faîte de la colline. Sans corps diplomatique la représentation extérieure sera à n'en pas douter confiée, bradée plus encore que rétrocédée à ceux de nos amis qui guignent notre place depuis si longtemps. En d'autre temps, celui de Caillaux en 1917, on eût parlé de Haute-trahison, de Haute-Cour. Aujourd'hui rien de tout cela, Mandrake vous dis-je.

Puis il y a eu le débat Présidentiel. Long débat, ennuyeux débat tant les protagonistes marchaient sur des oeufs, Macron occupé à soigner son profil de vainqueur-désigné en tentant de dissimuler un contentement de soi ne demandant qu'à déborder derrière le sourire du sachant, Marine Le Pen, plutôt brave fille réprimant quant à elle son agacement devant un interlocuteur jouant les examinateurs du baccalauréat. Tout débat enseigne cependant par ce qu'il révèle plus que par ce qu'il laisse dire ou ne pas dire. Ce fut le cas quand le Président reprocha à son adversaire l'emprunt qu’elle a fait aux précédentes élections à une banque russe, l’ennemi d’aujourd’hui, emprunt non encore remboursé intégralement. Nous y étions enfin, derrière le candidat se révélait le banquier qu'il fut, depêcheur de commandements de payer, de saisies, d’expulsions. « Vous êtes dans la main de votre créancier » semblait dire Macron-Macaire, à une Marine Le Pen à qui il assignait ainsi le rôle de Bécassine, sans qu'il se rende compte qu'en direct il révélait ainsi aux Français que le banquier qu'il était resté au plus profond de lui-même se considérait comme leur créancier, puisque c'est sous cet angle qu'il mesurait les rapports humains. Si l'Etat distribue, ce n'est pas pour secourir mais pour commander, dominer, exiger. C'est sa lecture de la citoyenneté dévoilée en public: je prête et je donne, je subventionne, donc je tiens et l'on me doit. Ah ! L'indépendance de la presse! Le retraité, ce débiteur n'a qu'à bien se tenir !

Si l'on revient un instant au corps diplomatique, c'est vrai qu'une France vue sous cet angle n' en a plus l’usage, puisque que de nation souveraine pétrie d'une histoire exemplaire, elle n'a gardé que ce qui la confond avec un établissement financier, susceptible d'être racheté par plus gros que lui, l'Europe par exemple, en moyen terme avant l'ultime restructuration qui fera de l'Occident la banque universelle régnant sur la multitude que composent à parts égales ses employés et ses clients, tous débiteurs à des titres divers.

A quoi bon des diplomates quand suffisent des agents d’exécution, avocats notaires et huissiers!
Combien vous dois-je ?

Pour la Corse, la situation est strictement inversée en comparaison du score national, ce qui est comique.
Emmanuel Macron fait 58 % en France continentale quand Marine Le Pen fait exactement 58 % dans l'île.

J'ai dit dans un précédent article ce qu'il fallait penser des motivations des votants. Ce score confirme l’analyse : les corses de souche ont voté contre le President sortant sans qu'il faille outre mesure chercher à les qualifier de droite ou d 'extrême droite. Ce sont souvent les mêmes qui votent pour les partis nationalistes corses. C'est un vote de défense de leur identité, menacée par le mondialisme et l'immersion dans une Europe qui aujourd'hui les affole car ils la perçoivent comme l'ouverture de la porte séculaire de l’invasion, qu'ils ont toujours redoutée et contre laquelle leurs pères on versé tant de sang dans le passé, les monuments aux morts de nos villages l’attestent. Ce n'est donc pas un paradoxe que de passer d'un vote protecteur à un autre. C'est un signe. Il faut qu'il soit médité à l'aune de notre histoire. Les corses connaissent bien leur histoire, et ils ne la renieront pas, eux. Il est alertant qu'après avoir tant combattu sur tous les théâtres de guerre du monde sous les couleurs de la France, leurs enfants aient pu brûler comme de vulgaires banlieusards le drapeau pour lequel leurs aînés avaient sacrifié leur vie.

Ce n'est pas du déni, c'est le reproche et la honte que cette jeunesse renvoie à qui, lui semble-t-elle, l’abandonne.
La Corse est grecque dans ses gènes encore plus que romaine, et comme Médée, la vie de ses enfants ne compte plus pour rien face à l'insulte du père coupable.

Il faut méditer ce vote, il annonce de graves inconvénients à venir pour le Président réélu, Jason du jour.



Jean-François Marchi
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