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Têtes à claques

La cérémonie d'investiture Macron 2 c'est la fashion-week de la tête à claques.

Têtes à claques


La cérémonie d’investiture Macron2 c’est la fashion-week de la tête à claques. Ils sont tous là. Les vieilles têtes à gifles labellisées et les têtes à bourre-pif révélées par la Macronnie. Ce mandat liberticide nous autorise encore le droit de rêver. Alors ça va cogner. I have a dream.

Une nuit de sommeil.
Une nuit pour ouvrir la boite à gifles. Et punir tout ce que l’échiquier politique recèle de postulants aux torgnoles. Problème, il va falloir faire un choix tant les bons profils se bousculent. Même si dans un rêve tout va vite, il faut laisser tomber les vieilles chaussettes. Comme Jack Lang, qui après avoir croisé le Mozart du scalpel ressemble à une murène qui rigole. Pour accomplir la mission je me paye les services de la plus grande machine à balancer des emplâtres. Mon idole, Lino Ventura.

Lino est chaud comme la braise.
Il faut que je le calme, il est parti pour une distribution industrielle. Lino on doit faire un tri. Aller à l’essentiel. Pour Renaissance (putain les escrocs) je te propose Macron, Valls et Veran. Dans l’embrouille à Merlanchon (NUPES), Obono, Coquerel. Chez Marine Le Pen on passe en coup de vent. Elle, tu laisses tomber, elle est fricassée de gambas. Tu envoies juste une grosse châtaigne dans la poire de Jordan Bardella, qui incarne l’avenir de la supérette. Au siège des Zozos on se fait De Villiers et Patrick Buisson puis on se casse. Lino me regarde avec ses yeux de cocker. J’ai compris. Oui on passera chez LR. Promis. Plat du jour : du Ciotti à la Morano. Il faut qu’au petit matin, on coche toutes les cases de l’indignité nationale en ayant mis des raclées jamais gratuites. En présentant la facture TTC.

Opération Macron.
Il nous fait le coup du nouveau-mandat nouveau-président. Promis juré il n’est plus le même, ces cinq années l'ont changé. Problème, nous, on ne le croit pas. Il n’a pas payé dans les urnes (merci Vladimir) son mépris, son Grand Déblabla, ses Conseils de Défonce et ses 40 voleurs...tu passes à la caisse coco. Lino à toi de jouer. Pim Pam Poum, la main de Lino ouverte comme une palette, les joues du Président-nouveau virent au pourpre-beaujolais, celui du rouge à lèvres Bachelot. On traverse la rue du Faubourg Saint-Honoré pour voir si on peut lui trouver du boulot. À 50 m de l’Elysée, le dernier bistrot de la Capitale, Le Griffonnier au 8 rue des Saussaies. Cédric, le patron est derrière son comptoir. On dépose le Président-demandeur d’emploi sur un tabouret. “Tu n’aurais pas du taf pour le gamin ?”. “Vous tombez bien le type de la plonge m’a lâché en plein service. Il commence tout de suite.” En cuisine, Marcel, un ancien para, prend le Président-plongeur en mains. Arrive une pile d’assiettes bien grasses. La spécialité du bistrot c’est l’œuf-mayonnaise, élu meilleur du monde en 2018. Mais la mayo, pour la plonge, c’est l’enfer. “Allez Cousteau on se bouge !” “Mais je suis Président de la République !” “Et moi la reine d’Angleterre !”. “Bon, Président, on vous laisse. Et bon mandat...”

Véran de Komodo.
Avec ce nul on ne traine pas. Tout est prêt. Une grosse seringue et un shaker. Dans le shaker, une dose de tous les vaccins présents sur le marché. Plus, de l’hydroxymachine pilée+ 2 cuillères à soupe de gel hydropochtron + une pincée de mort aux rats. Vas-y Lino envoie les gestes barrières. Pim Pam Poum. Un massacre.” Je le tiens, pique-le.” Véran :” je veux un croissant. C’est prévu après la piqure.” “Un croissant non, une tarte oui !”. Paf et dix de der.

Manuel Valse.
Il s’est enfin recasé. Malgré les humiliations infligées par Macron, il n’a jamais lâché la rampe. Il fallait le voir au Champ de Mars en groupie du pianiste, danser à la hauteur des Church’s du Président. 2027 il s’y voit déjà. En attendant, avec Lino on le voit beau comme un camion sur l’A7. Pim Pam Poum. Encore. Pif Paf. Debout ! “Manolo, en l’honneur des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous remettons la médaille de citoyen d’honneur de la Ville de Saint-Claude.”

LR au karcher.
J’ai un doute sur la capacité de Lino à punir les deux saucisses italiennes. Ciotti et Morano. Lino soulève le karcher qu'il a sorti du cagibi, et me dit n'avoir jamais pris la nationalité française. Par respect pour son père. Alors lui, l’enfant de Garibaldi, n’a aucun scrupule à mettre une raclée aux descendants de Benito. Attends Lino, Morano a fait un procès à Guy Bedos. Il l’avait qualifié de conne. Ce qui, en l’occurrence, n’était pas si méchant. Elle lui demandait un paquet d’oseille, alors pour une mornifle...Bon ok, à la douche au karcher Nardin mouk bebek Moranonb! Pour Ciotti, pense à Jean Lefèvre dans “Ne nous fâchons pas.” Gnon, taloche, mandale, il réduit Ciotti en poudre. Quant à Morano elle sèche sur une corde à linge.

Même le soleil frappe.
Et me réveille. Le plan était trop ambitieux, la liste trop longue. Le temps est toujours trop court pour les nuits réparatrices. Ce n’était pas du Martin Luther BB King Crimson. Juste une sieste nocturne. Un moyen-courrier de nuit. Un mistral perdant. Ciao Lino.

.Sgaiuffu
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