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Un défi sportif, le << 7K >> de Christophe Santini

Il est de ces personnages que l’on aime côtoyer. Un de ces personnage qui respire l’humanité, le don et le dépassement de soi. Des athlètes qui vont bien au-delà de leurs capacités. Christophe Santini est de cette race-là.
Défi sportif : Le « 7 K » de Christophe Santini.


Il est de ces personnages que l’on aime côtoyer. Un de ces personnage qui respire l’humanité, le don et le dépassement de soi. Des athlètes qui vont bien au-delà de leurs capacités. Christophe Santini
est de cette race-là.


Christophe Santini, originaire de Santa Maria Poghju, est un sportif de l’extrême que rien ne prédisposait à cela. Lui, l’enfant chétif et asthmatique à qui on interdisait le sport. Depuis le cinquantenaire a pris sa revanche : football, arts martiaux, triathlon ont changé sa vie. « Au fil des années je me suis moins axé sur la performance mais plutôt sur le côté caritatif et écologique, pour donner un sens à mes sports » explique-t’il. Aussi enchaine-t’il les défis comme des perles, comme la traversée des USA à vélo ou encore la traversée de 5 déserts : Antarctique, Gobie, Nouvelle Zélande, Namibie… « Des aventures humaines et sportives ayant chacune ses propres caractéristiques ».

« 7K, la course au climat »

L’homme est un athlète au moral d’acier, forgé par des années d’expérience. 8 mois après un terrible accident qui lui brise deux vertèbres cervicales et provoque un début de paralysie, en juin 2021, à vélo, il explose record de la traversée du GT20, soit 600 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelé positif, en 25 heures et 10 minutes. « J’ai pris cet accident comme un nouveau défi et je l’ai vaincu ». A l’aube de 2022, il s’empare d’un nouveau défi : le « 7K la course au climat » soit 7000 km à parcourir sur le globe. Objectif : alerter sur la pénurie des réserves d'eau douce de la planète et les conséquences des feux, dues au réchauffement climatique. « L’idée de ce défi est née en 2020 alors que je regardais à la télé ces reportages terribles sur les incendies en Australie notamment aux Îles Kangourous. Je décide alors de me rendre dans 4 endroits sinistrés dont 3 territoires polaires.
Après l’Arctique et la Laponie en mars dernier (460 km), ce sera le Groenland et le Spitzberg puis l’Antarctique fin 2023. Entre temps, en octobre, l’Australie. Soit 7000 km
». Ce périple de 4000 km en 25 jours en Australie se fera en vélo, en totale autosuffisance et à carbone neutre, à la rencontre des autochtones pour échanger sur les impacts du climat sur leur vie, ce qui a changé pour eux et comment ils gèrent cette crise. « J’y vais en tant que témoin car je n’ai pas la prétention d’être un climatologue. Mon idée est de transmettre ce témoignage dans les écoles car ce sont les jeunes générations qui vont être impactées.

On partira en vélo mi-octobre de Darwin au Nord du pays pour rejoindre Adélaïde, au sud, via le plus grand nombre de déserts
». Dans ce nouveau défi, Christophe pourra compter sur ses partenaires, corses et continentaux, habituels : Hexagone Groupe, Delta Bois, Millet Bastia et Game Earth. «Game Earth va racheter mon empreinte carbone et ces fonds seront reversés à une association ». Cette opération à carbone neutre se conclura d’ailleurs en Corse et permettra de soutenir des projets écologiques en lien avec la CdC dont il est depuis de nombreuses années un des ambassadeurs.
Cet été il profitera de la chaleur en Corse pour préparer son périple australien où il sera confronté à des températures de l’ordre de 40 à 50 degrés. Une belle rencontre, je vous le disais !

Ph.J.
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