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<< Agri' sgiani >> 2002 seconda edizione, Vescovato sera le miroir de l'agriculture de l'île.

Les 1O et 11 décembre prochains , Vescovato sera le miroir de l'agriculture de l'île.
AGRI’SGIANI 2022 SECONDA EDIZIONE

Les 10 et 11 décembre prochains Vescovato sera le miroir de l’agriculture de l’île. Cette belle rencontre se fera grâce à la cohésion de la Chambre d’Agriculture de haute Corse, la Chambre régionale d’Agriculture de Corse, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Corse et la commune de Vescovato. Nous avons rencontré Joseph Colombani et le pilier administratif de ce rendez-vous Emilie Raffalli qui nous en dit plus.


Emilie vous êtes viticultrice à Tallone, élue à la Chambre d’Agriculture de haute Corse et secrétaire de l’association « Agri’sgiani » comment est née cette belle aventure ?
A la base ce projet était porté par « Agri’sgiani » dont le président est Fabien Lindori éleveur à Venzolasca, Jean-Charles Martinelli président à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat accompagnés de Jean-Claude Albertini 1er
adjoint à la mairie de Vescovato, moi-même en qualité de secrétaire et tous les autres membres fondateurs.

Vous avez l’aide d’organismes institutionnels et partenaires je suppose ?
L’ODARC, la municipalité de Vescovato toujours présents et les sponsors Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Groupama, la Canico, CER France, Miel de Corse AOC….. que nous remercions vivement ici.

La Chambre organise également des visites pédagogiques en direction des scolaires n’est-ce pas ?

La semaine précédant la manifestation nos portes sont ouvertes aux scolaires, le Salon de l’Agriculture n’est pas réservé aux politiciens ou aux agriculteurs. Un parcours de visite thématique et ludique a été élaboré spécialement pour le jeune public. Les enfants pourront participer à des animations, des ateliers autour du goût, l’alimentation, les saisons, l’environnement, les métiers…..

Ces deux journées sont organisées à la « Casa di l’Agricultura », temple de l’Agriculture corse ?
Nous avons voulu utiliser la situation du site afin de promouvoir et faire valoir le « Monde agricole » dans toute sa diversité. Plantation, cueillette pour les fruits et légumes, élevage-naissance-croissance pour les viandes, transformations (laits, huiles, vins, confitures…..) ventes. Du reste pendant deux jours les visiteurs pourront déguster et apprécier les produits nustrale. Mais la préoccupation et le but principal c’est le fourrage pour les animaux qui interpelle avec la sécheresse qui a sévi cette année. Il nous faut trouver des solutions aptes à résoudre ces problèmes d’où le récent voyage en Israël de Joseph Colombani.

Combien d’exposants comptez-vous recevoir ?
L’intégralité des filières agricoles seront toutes présentes avec leur matériel, les animaux ainsi que les artisans en lien avec l’agriculture et leur savoir faire. Aucun revendeur ne sera accepté. Nous pensons accueillir une soixantaine de stands sans doute plus, cette année la surface du chapiteau chauffé est de 1200 m², l’an dernier nous avions été réduits à 600 m² en raison de la pandémie. Des exposants de matériel agricole seront présents également sur le terrain. Nous avons voulu élaborer le principe d’un esprit salon.

Aurons-nous des conférences comme l’an passé ?
Il y aura des conférences notamment sur le thème de l’eau, eaux usées et des déchets qui posent problèmes.

Au niveau du stationnement qu’avez-vous prévu ?
Le parking du stade de Vescovato est immense il sera gratuit tout comme l’entrée du salon.

Joseph Colombani en quelques mots que pouvez-vous dire de ce voyage en Israël ?
Israël n’a pas de problèmes, ils ont des solutions. Ils ont un art de vivre avec une volonté de folie. Pourquoi on a réussi dans ce pays désertique où il fait plus de 42° l’été et où il ne pleut presque pas l’hiver, parce qu’ils n’avaient pas le choix. Il faut savoir qu’ils ont créé l’école d’ingénieurs agronome et agricole avant de créer l’Etat. Ils ont trois utilisations de l’eau : eau de source (forage-pluies) – eau de dessalement – réutilisation des eaux usées (non potables destinées à l’arrosage). Nous sommes partis pour un voyage d’étude pas en vacances, nous n’en avons pas le temps. Nous avons rencontré des champions de la lutte pour l’agriculture qui nous ont beaucoup appris. En Corse, l’Etat refuse d’effectuer des retenues d’eau, il nous faut donc nous organiser autrement. Merci à tous ces agriculteurs qui sont le sel de la Corse.

Danielle Campinchi





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