• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine


I PUTTACHJI


Le vrai maître
Excellent résumé de la situation livré par notre consœur Anne.C Chabanon dans Corse Matin : « Autonomie : la Corse attend son heure, l'État joue la montre ». Nous sommes les maîtres des mots, des formules et des slogans. Macron est le maître des horloges.


Ni l’un, ni l’autre…
Une enquête portant sur le « Petit Bar » a fait apparaître qu’une magistrate hier en poste chez nous, aurait confié à un des membre présumés de la bande, la gestion locative de biens immobiliers lui appartenant situés sur la rive sud d’Aiacciu : une villa de 320 m², située à 50m de la mer, avec piscine, spa, pool house et jardin exotique ; un hébergement touristique. La justice est réputée pauvre et circonspecte, certains de ses serviteurs ne sont apparemment ni l’un, ni l’autre...


Veau d’or nustrale
A en croire Via Stella : « Aujourd'hui, vous regardez les enfants et adolescents, c'est à celui qui arrive en Louis Vuitton, à celui qui a la nouvelle paire de Balenciaga. » Si cela est vrai et au vu des prix pratiqués par ces marques, on ne peut que mieux comprendre que, chez nous, certains trafics soient florissants. En effet, à 18 ans, après avoir porté une doudoune coûtant au moins 2000 euros et des Sneakers Speed vendus 800 et quelques euros, on ne peut qu’envisager rouler dans un énorme 4X4 ou sur un deux-roues hyper-puissant respectivement très chers. Le culte du veau d’or à tout prix a de l’avenir chez nous.


Un îlot à la dérive
2016 : la Ville de Bastia acquiert l’îlot de la Poste dans le cadre d’un portage de trois ans par l’Office foncier. La période de portage doit donner le temps à la municipalité de ficeler straté-giquement, techniquement et financièrement un projet d’aménagement vital pour redynamiser le centre-ville. En 2019, le maire annonce que le projet ne verra le jour qu’en 2023. En 2021, c’est reporté à 2026. Mais, patatras, pour que le permis de construire soit accordé, il faut réviser le Plan prévention du risque inondation, ce qui implique de réaliser d’importants travaux. Mais l’argent manque et, même si les travaux sont réalisés, il faudra tenir compte des délais d’obtention du permis et des recours possibles. Donc, en 2026, l’îlot risque d’être encore à la dérive.
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