• Le doyen de la presse Européenne

37.2 au Sénat , 49.3 chez les Fadas

On a, enfin, retrouvé les Spice Girls de la Nup's. Plus allumées que jamais.

37.2 au Sénat, 49.3 chez les fadas



On a, enfin, retrouvé les Spice Girls de la Nup’s. Plus allumées que jamais. Escobobard Boyard a touché un produit d’enfer. Depuis la troupe chante, Borne déchante. Une rave dans l’hémicycle. Les députés polynésiens sortent le ukulélé, De la Fournaise sa corne de brume, Abad sa lambada, Quattenens fait la claque pour la Rousseau au vuvuzuela. Avec son charisme d’horodateur, Borne compte 64 chandelles sur un Calimero Dussopt au tapis, avant de bientôt rejoindre le silence des archives.


Larcher, plat à emporter.
Pas question d’être objectif avec le bestiau. Je suis fan. J’aime tout chez lui, même ses contradictions de vétérinaire-chasseur. Il met une cartouche à un canard sauvage et se précipite pour lui réparer l’aile. Pour à l’arrivée se le faire en sauce. Ce n’est pas un méchant le pré-salé du Luxembourg. Alors avant qu’il morde dans autre chose qu’une tête de veau sauce ravigote, les oies auront les crocs d’un boucher de Rungis. Et puis Larcher a depuis longtemps laissé les clefs du camion à Retailleau. Autant Larcher fleure bon le fût de chêne, autant Retailleau sent la caisse en sapin. Il sort tout droit d’un Lucky-Luke, le mètre à la main il vous prend les mesures en moins de deux. Mais là, il a décidé d’épargner la carcasse de Macron qui se livrait pourtant avec les plumes, le goudron et les mouches du Donbass. Le Bruno croit plus que jamais en son étoile, il négocie son destin sans jamais se couper, ni du Pouvoir ni de sa base catho, un coup dans le zig un dans le zag. L’os à la moelle Larcher, l’hostie Retailleau, le Sénat terre de contrastes.

Ciotti, le petit saigneur.
Il est tombé de sa hauteur. Pas de très haut donc, un tabouret. Fraichement élu à la tête du Parti, il n’a pas réussi à tenir son mini-groupe de l’Assemblée. La séquence est catastrophique pour ce qui reste du Parti. La moitié des députés LR s’accrochent à leur mandat comme à leur livret A. Quant à Ciotti-Simpson, il ne pèse plus une rondelle. Un Pradier en short à manches courtes lui a fumé la carotte. Bref en rade, ils sont au taquet pour l’accostage des gars de la Marine...

Dissolution, Mélenchon se revoit à Matignon.
Présent à la tribune de l’Assemblée pour la prestation en Eurovision de sa chorale, le maitre-chanteur ne se résout pas à lâcher le morceau. Il a surfé la vague de la Place de la Concorde comme un squale renifle le sang. Il rêve encore de Matignon, va encore multiplier les outrances avant de se prendre une énième veste de plombier et un thé au lithium au souk de la lose.

Macron, Dussopt, Veran, tagada voilà les Dalton.
Lâché par sa fidèle baraka on constate que Macron n’est bon en rien. Peu inspiré en se lançant dans cette réforme en pleine crise d’après-Covid, de guerre rampante et d’inflation galopante, il confirme son talent de DRH avec son casting d’enfer. Qui à part lui pouvait penser Borne capable d’avoir l’agilité politique pour tenir la barque dans la bouillabaisse. Elle a le bon profil pour porter un projet de loi sur la fin de vie où la dératisation de Paris mais là, c’était se faire hara-kiri sans anesthésie. En parlant d’anesthésistes la dream team était au complet. Pour foncer dans le mur en klaxonnant il a pris le meilleur équipage de têtes à claques qu’il avait sous la main. Dussopt au volant, Veran à côté le projet sur les genoux, ils ne pouvaient faire qu’une Palmade sans Airbag. Ils ont accumulé autant de bugs, de bobards et d’approximations que Mélenchon compte de trimestres. Il ne manquait que le Professeur Salomon dans la voiture. Macron va bientôt exposer son directeur de casting à la lumière du jour. Alexis Kohler. Avec son nom de biscuit au chocolat ce n’est pas une pépite. En plus de 6 ans, la lumière, il ne l’a vu que quatre fois. Trois fois sur le perron de l’Elysée pour l’annonce du gouvernement et une fois pour la gestion de la perquisition Bennala...Alexis c’est l’indien du placard de la Macronie.

C’est cadeau.
Pour récompenser votre patience je vous promets une tranche de bonheur. Si vous avez aimé les merguez avec Martinez, vous adorerez un brunch au napalm avec Olivier Mateu, un athlète de très haut-niveau des écuries CGT. Voir sur You Tube: Olivier Mateu-Débat CGT/Medef, une demi-heure dans les bras de la Bonne-Mère.

Sgaiuffu
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