• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
Carl’Antò : I PUTTACHJI



Grotesque !
Un site d’estimations immobilières a dévoilé le prix du mètre carré dans près de 500 communes littorales ainsi que l’évolution du marché sur la dernière année et depuis 2018. La Corse est le territoire où les prix ont le plus augmenté (+ 5,3 % l’an passé, + 30,6 % sur cinq ans). Mais on note aussi une « hausse impressionnante », ces cinq dernières années, sur la Côte Atlantique (+ 40,6 %) et la Bretagne (+ 44,4 %). Chez nous mais aussi chez d’autres ! Piètre consolation !


Ils étaient là !
Magnifique photo de 31 camping-cars réalisée par un célèbre coiffeur retraité de la rue Bonaparte et marcheur devant l’éternel au plateau du Cuscionu. Cette photo réalisée il y a plus de 7 années ne nous dit pas si ces campeurs ont depuis été inscrits sur les listes électorales par des tenants de l’autonomie comme communauté de destin.


SNCM ?
« C'est toujours l’avion que l'on ne voit pas qui vous descend » : cet avertissement figurait souvent sur un mur du mess des aviateurs de la Royal Air Force durant la deuxième guerre mondiale. Dommage que cela ne soit pas le cas dans les bureaux de la direction d’Air Corsica. Les responsables auraient ainsi pu anticiper l’impertinence de Volotea qui vient troubler confortable sérénité en s’invitant dans l’appel à la concurrence concernant la délégation de service public de l’aérien. Certes la subvention et des loopings juridiques permettront probablement et heureusement d’éviter que notre compagnie soit descendue. Mais le risque existe d’irriter l’Union Européenne et de vivre un remake du coûteux feuilleton Corsica Ferries contre Collectivité de Corse. Et même si le pire n’est jamais certain, les dirigeants des ailes corse seraient bien inspirés de réagir avant que l’on en vienne à redouter à juste raison que ce qui était hier notre CCM devienne un jour notre SNCM.


Le scoop ?
Les idylles de la Mairie d’Ajaccio pardon d’Aiacciu ne reculent devant rien.Alors que la ville manque de plus de 3000 places de stationnement ne les voilà-t-il pas inaugurer un nouveau parking « payant » de 200 places. Le grotesque de la situation est que ce parking est situé à l’emplacement de l’ancien hôpital et ce pour dynamiser le centre-ville.Vu la chaleur, le manque d’arbres, l’attente pour la navette va être très difficile et tout le monde a en mémoire les retards de la navette qui desservait l’hôpital avant qu’il ne déménage.Peut-être que dans quelques mois les mêmes idylles vont installer un parking, toujours « payant » aux sanguinaires ou à Baléone avec navette, « là obligatoire ».
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