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Gin from the pampa : Sucess story d 'une jeune calvaise

Passionnée par la mode et par le sens de l'esthétique, Léa Ceccaldi est une jeune créatrice originaire de Calvi.
Gin From The Pampa : Sucess Story d’une jeune Calvaise

Passionnée par la mode et par le sens de l’esthétique, Léa Ceccaldi est une jeune créatrice originaire de Calvi. Elle est à l’origine de la marque de bijoux en vogue du moment, Gin From The Pampa, dont le compte Instagram frôle désormais les 18.000 abonnés.

« Gin pour ma fille qui s’appelle Ginevra, et From The Pampa en référence à l’Argentine dont mon mari est originaire », explique Léa Ceccaldi, dont les créations mêlent exotisme, vintage et modernité.

C’est à la suite d’un voyage au Brésil que la jeune femme de 28 ans décide de se lancer dans la production de colliers, et un peu plus tard de bracelets. « Lorsque j’étais à Rio, j’étais fascinée par les perles et leurs multitudes de combinaisons possibles. De retour en Corse, j’en ai commandé un petit stock, histoire d’essayer. Ça a de suite été très bien reçu, alors j’ai continué. »

Léa va commencer à confectionner ses bijoux pendant le confinement, créant dans la foulée son site internet ainsi qu’un compte Instagram. « J’ai très vite eu des retours très favorables. Mes abonnés me disaient que c’était novateur et que ça leur redonnaient le sourire. L’image que j’ai cherché à véhiculer était celle d’un produit tropical qui sent l’été, l’évasion, et c’est ce dont les gens avaient besoin à ce moment là. »

Désormais convaincue que cette période anxiogène lui a été profitable, Léa est pour autant consciente que la communication autour de sa marque n’est pas étrangère à son succès. « On est plusieurs à réfléchir au visuel de ma marque. Victoria, une jeune fille qui possède un réel sens artistique, est à mes côtés pour le design. Mon but est d’avoir une communication à la hauteur de notre société qui est dominée par les réseaux sociaux. »

Variété et originalité
Au delà d’un simple assemblage de perles, la jeune créatrice cherche surtout à faire passer des messages à travers ses créations. « Les noms de mes colliers ont tous une référence particulière, qui renvoi à une certaine ambiance, a un style particulier auquel les filles peuvent s’identifier.
Il peut s’agir de titres de musiques des années 90, de chansons de rap que j’affectionne ou encore de pays que j’ai visité
. »
Du « All eyes on me » en référence au rappeur 2Pac en passant par le « Cristal Met » qui rappelle les États Unis des années 90, certaines références sont encore plus personnelles. « Il y a la chanson que j’ai écouté juste avant mon mariage, ou encore celle que j’écoutais plus jeune avec ma meilleure amie ».
Une identité marquée mais dont l’originalité permettent aux femmes de s’identifier.

« Je mise sur la variété, dans le but que mes modèles soient adaptés à tous les styles, autant sportchic que bohème. Je tiens également à ce que mes créations puissent être portées aussi bien par une petite fille que par une jeune fille ou encore une grand-mère », détaille-t-elle.
Ainsi, différentes matières sont utilisées pour éviter l’uniformité et la répétition. « Des pierres d’eau douce, semi-précieuses, en métal de haute qualité… »
Rapidement, les boutiques Casanera, implantées aux quatre coins de la Corse, vont commercialiser ses bijoux. « J’ai eu l’opportunité de voir mes productions vendues dans les Casanera d’Ajaccio, de Calvi, de Porto-Vechio, de Bastia ainsi que d’Aix-en-Provence. » Une étape est alors franchie.

Un succès inattendu mais prometteur

Au fil des semaines, les commandes sont de plus en plus nombreuses et le nombre d’abonnés sur les réseaux sociaux ne cesse d’augmenter. Une situation qui a donc nécessité plus de réflexion et d’organisation. « Au début, je confectionnais tout toute seule. C’était au jour le jour sans vraiment penser au lendemain.
Aujourd’hui, mon mari Lucho m’aide précieusement pour la fabrication. Notre petite fille aussi nous donne un coup de pouce, elle fait partie de l’aventure . C’est aussi sa bonne humeur et sa créativité que j’essaye de faire transparaitre à travers ma marque.
»
Une activité prenante qu’elle n’envisage cependant pas de déléguer à autrui.
« Gin From The Pampa, c’est un peu comme notre deuxième enfant. On a visé haut, on continue. »


La visibilité dont bénéficie la marque est également accentuée par l’influence de diverses personnalités.
« La chanteuse Jenifer a posté des photos sur les réseaux sociaux sur lesquelles elle porte mes créations. De nombreuses influenceuses et mannequins étrangères portent également publiquement mes modèles. C’est à ce moment là que je me rend compte de l’ampleur que prend l’aventure, c’est très gratifiant et encourageant ».

Récemment, la célèbre mannequin Elsa Hosk a elle aussi partagé des clichés sur lesquels elle arbore une accumulation de colliers Gin From The Pampa. « Sur Instagram, Elsa Hosk a plus de 6 millions d’abonnés », se réjouit ainsi la jeune femme.
Une marque australienne de renom, portée par les mannequins Bella Hadid et Kendall Jenner, vient récemment de la contacter pour une collaboration. « Cette marque de bikinis m’a proposé de collaborer avec eux pour leur prochaine campagne mode, pour pouvoir utiliser mes créations. »


Le succès de la marque a également donné envie à plusieurs jeunes filles de se lancer dans la même aventure, s’inspirant des modèles les plus populaires. Une influence qui s’apprête désormais à dépasser les frontières puisque c’est dorénavant à l’étranger que va se poursuivre l’aventure. « Gin From The Pampa est sur le point de s’implanter dans des boutiques à Los Angeles et à Ibiza. C’est une expérience humaine formidable », conclut Léa. Une aventure qui n’est donc pas prête de s’arrêter là.


page instagram : @ginfromthepampa
site web : ginfromthepampa.com
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