• Le doyen de la presse Européenne

L'étonnant business de la guerre en Ukraine

On marche sur la tête

L'étonnant business de la guerre en Ukraine.


J'écris qu'il est étonnant, c'est peu de le dire. Il est aussi fructueux, si on en juge par le fait que certaines chaines de télévision ne parlent plus que de ça, à se matraquer elles mêmes à coup d'émissions spéciales comme si la France était en guerre. On marche sur la tête. Mais c'est vrai que la société est en guerre, en guerre contre la raison, en guerre contre la mesure, en guerre contre l’intelligence. Gouvernée comme elle est par des incapables patentés qui ont détruit en près de dix ans l'incroyable outil diplomatique qu'elle avait forgé sous la Vème République, avec un quai d'Orsay dirigé par des hommes de la trempe de Maurice Couve de Murville, Michel Jobert, Roland Dumas, Hubert Védrine et Dominique De Villepin, la France s'est recroquevillée aujourd’hui dans l’attitude du dominion mégoteur, humilié au milieu des ruines d'un corps diplomatique pulvérisé .


A l'impuissance et la honte s'enchaînent et succèdent la déroute de sa position internationale que scandent les lazzis et les moqueries. Plus aucun ridicule ne lui est épargné, du plus tragique comme au Niger jusqu'au bouffon avec les huées du stade de France à l'ouverture de la coupe du monde de rugby. Et encore la vindicte des imbéciles n’est-elle même plus capable d'épargner les artistes comme Jean Dujardin ayant poussé la loyauté à leur pays en tentant d'illustrer par l'humour , l’amour que tout un chacun jusqu'alors se devait de lui témoigner.

A l'image du Roi, le pays se voit nu aujourd’hui, pour avoir oublié sa grandeur, sa gloire et sa fierté, abreuvé des injures que seuls ses maîtres méritent, mais certainement pas lui.

Ô De Gaulle, Ô Michelet, Ô Bossuet ! Que d'oraisons funèbres pour une agonie dont le pathétique le dispute au grotesque. Il suffirait presque de juxtaposer deux photos pour s'en convaincre, celle de Hollande en scooter, casque sur la tête, avec celle du Général remontant les champs Elysées. Où sommes-nous tombés ? Tribulat Bonhomet President? Pour ceux qui ont encore des lettres et le souvenir d'avoir lu dans leur vie autre chose que la liste des courses à effectuer et des seaux à vider. Et le bourrage continue à coup d'émissions spéciales destinées à préparer les citoyens de ce pays à la servitude de leur nouvelle tenure, celle d'un pays en guerre, en ruine et à la traîne de la nouvelle politique migratoire inspirée par le faux angélisme démoniaque de ceux qui n'aspirent depuis toujours qu'à la disparition de l'Europe véritable, celle de la lumière et des nations souveraines. Quand est-ce qu'on vote ?

A l'image de cette poubelle qu’est devenue la ville de Paris, la France s'enfonce dans le renoncement, l’autoflagellation, le vermicelisme des préoccupations prétendument altruistes et environnementales. Ah!certes les verts et les bobos n'auraient pas construits Versailles ou Chambord, ni Notre-Dame, eux!

Donc il faut la réforme qui consiste à se réemparer des leviers de commande du Pays. Le vote, vite !

Le vote pour décider chez soi la société que l'on veut bâtir , ce que l'on veut construire, ce que l'on veut manger. Est-ce trop que rêver au bonheur d'être encore susceptible d’enseigner au monde? Il ne faut que le vouloir et de nouveau, le Code Civil, la Tour Eiffel et le calme souverain des jardins de Le Nôtre redeviendront la mire de tout futur enviable.

Sur un fond de désolation intellectuelle et sociale renouvelé , le pouvoir s'arcboute à quelques lubies, dont l’insincérité devient patente. Ainsi de la lutte contre l'invasion migratoire alors qu’il est de plus en plus patent qu'il fait le contraire de ce qu'il prétend, ouvrant les portes du pays à un flot humain qui le submergera inéluctablement, à court terme, ainsi de la lutte contre le crime organisé dont la seule recette palliative consiste à appauvrir la population en faisant disparaitre l'argent liquide, ce qui ne pénalise in fine
que les ménages. Tout est mensonge, cynisme et hypocrisie, la jalousie seule et l'envie sociale animant en réalité les moyens mis en oeuvre dont les vrais criminels se moquent comme de l'an quarante.

Gnomes entre eux que les politiques entreprises dont la finalité est d'affaiblir le peuple français, en ses remparts naturels qu'étaient la famille et son patrimoine, pour les livrer tous crus à la populace d'affamés hallucinés que l'on déverse sur nos côtes.
Et ça fait la morale!


A titre d’exemple des impropriétés diplomatiques qui nous valent un discrédit jusqu’alors inconnu au chapitre des usages, on ne tripote pas les hôtes étrangers que l’on reçoit ! Ni le Roi Charles III, ni le Pape. Ça ne se fait pas. Donc leur passer la main dans le dos , c’est inconvenant, familier et pour tout dire puéril.



Jean-François Marchi
Partager :