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Pierre Alessandri, relais régional Nouvelle Energie

"Simplifier et débureaucratiser pour pl;us de liberté, de respônsabilité et d'ordre "

Pierre Alessandrini, relais régional Nouvelle Énergie
« Simplifier et débureaucratiser pour plus de liberté, de responsabilité et d’ordre »


Dix ans après sa création, Nouvelle énergie, le parti politique créé par David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des Maires de France, s’implante en Corse. Le 22 février dernier, à Bastia, en présence d’une trentaine de personnes - dont notamment François-Xavier Ceccoli, maire de San Giulianu, président de la fédération Les Républicains de Haute-Corse - Pierre Alessandrini, relais régional, a animé une première réunion. A l’issue de celle-ci, il nous a confié ce qui motive son engagement et fait part des objectifs et des idées phares de son parti.



Pierre Alessandrini, vous êtes un nouveau venu sur la scène politique. Pourquoi cet engagement ?

Pour donner de l’écho sur notre île à une voix dont la France a besoin, et dont j’en suis convaincu, la Corse a besoin également : celle de David Lisnard, maire de Cannes, président de l’Association des Maires de France et de Nouvelle Énergie, un parti qui porte un projet politique sans équivalent dans le paysage actuel. David Lisnard a la capacité de remettre de l’efficacité dans les politiques publiques et de rouvrir un chemin d’espoir pour la société tout entière, par plus de liberté, de responsabilité et d’ordre.


Suggérer que ces politiques soient inefficaces, n’est-ce pas exagérer quelque peu ?

Comme tout citoyen, je suis atterré par l’impuissance publique qui est la matrice de bien des colères. Prenons un exemple parmi tant d’autres : l’immigration. On a voté 20 lois en 30 ans pour en limiter les effets les plus problématiques, or, jamais autant qu’aujourd’hui on n’a subi de vagues migratoires, jamais on n’a aussi peu reconduit à la frontière ceux qui devaient l’être. Nous sommes prisonniers de directives, de textes, de traités et d’administrations qui interdisent tout changement. À Nouvelle Énergie, nous sommes convaincus que face à ce problème, il ne s’agit pas d’alimenter les surenchères verbales, mais plutôt de réarmer notre démocratie en renouant de manière patiente et méthodique le lien qui doit exister entre la délibération et l’exécution,par de la simplification et par conséquent de la débureaucratisation. Et qu’on se comprenne bien, ce qui vaut pour cet exemple et pour le pays vaut tout autant pour notre île et les problèmes auxquels elle doit faire face. L’atonie civique qui nous guette se nourrit à la même source, l’incapacité de nos élus à résoudre nos problèmes par la multiplication des proclamations, des discours emphatiques et des textes comme le PADDUC.


Revenons à Nouvelle Énergie. C’est un club, une annexe des Républicains, un parti à part entière ?

Nouvelle Énergie est un parti totalement indépendant qui rassemble aujourd’hui 10 000 adhérents à jour de cotisation, 80 relais départementaux, plus d’un millier d’élus, des députés et des sénateurs. C’est un espace de liberté et de réflexion qui construit un projet politique puissant pour sortir la France de la trajectoire de déclassement sur laquelle elle s’est placée, ce qui ne nous empêche pas d’entretenir de très bonnes relations avec Les Républicains auxquels certains de nos adhérents sont affiliés, ce qui est permis par nos statuts. Ici, nous entretenons, par exemple, les meilleures relations avec François-Xavier Ceccoli. En juin prochain, nous soutiendrons avec conviction la liste conduite par François-Xavier Bellamy à l’occasion des élections européennes. En plus d’avoir accompli un travail exceptionnel au Parlement européen et d’être un homme de très grande qualité, Bellamy est un compagnon de route de longue date de David Lisnard.

Vous êtes relais Nouvelle Énergie en Corse. Pour quels objectifs ?

En premier lieu, je le répète, pour faire connaître David Lisnard, qui pâtit toujours sur notre île, bien qu’il y plonge une partie de ses racines, d’un déficit de notoriété. Ce qui nous pénalise d’autant plus que, on le sait, ceux qui le connaissent adhèrent à sa personne et à la force de son discours. Les enquêtes d’opinion ne disent d’ailleurs pas autre chose. Pour cela, comme je l’ai fait à Bastia ce soir, il m’appartient de relayer notre projet politique et d’accroître le nombre de nos adhérents en allant à la rencontre de la population partout sur notre île. Ce qui passera notamment par des réunions thématiques sur des questions telles que le logement ou l’indispensable refonte de notre système de retraite qui cumule aujourd’hui les tares car prélevant toujours plus pour garantir toujours moins, en plus d’être notoirement insoutenable.


Visibilité de David Lisnard et susciter l’adhésion autour de ses idées pour préparer des primaires à droite en vue des élections présidentielles de 2027 ?

Les présidentielles structurent la vie politique nationale et, incidemment, régionale. L’objectif de Nouvelle Énergie est donc de peser au maximum dans le débat public pour imposer le changement que nous prônons, pour plus de liberté, de responsabilité et d’ordre. A nos yeux, il ne fait aucun doute que David Lisnard est le plus à même d’incarner l’alternative politique que nous préparons. En effet, à ce jour, aucun candidat pouvant se réclamer d’une droite de gouvernement, qui refuse les surenchères démagogiques et qui est convaincue qu’il faut rompre avec dix années de macronisme ayant alimenté l’affaiblissement du pays et la montée des extrêmes, ne s’est imposé. Et, dans ces conditions, il est indispensable de donner la parole à nos électeurs pour qu’ils désignent eux-mêmes le meilleur candidat, sur la base d’un programme à la hauteur des enjeux de notre époque. David Lisnard, avec Nouvelle Énergie, sera au rendez-vous de ces échéances, cela ne fait aucun doute. Il y travaille avec une ardeur rare.


Venons-en aux idées. David Lisnard développe un discours contre la bureaucratie, la fiscalité confiscatoire et les normes. Pouvez-vous nous en dire plus ?

David Lisnard a été le premier, il y a des années maintenant, à désigner la bureaucratie et l’inflation législative et normative comme étant à la source de l’impuissance publique et de la perte de compétitivité de notre économie. Aujourd’hui, cette suradministration de nos vies a un coût exorbitant, ce qui est d’autant plus insoutenable qu’il n’y a pas en retour le service qu’on serait en droit d’attendre. Voyez l’école, la justice, la sécurité, l’hôpital… Après cinquante années consécutives de déficit public, un record mondial, jamais dans ce pays on n’a autant dépensé d’argent public, jamais on n’a enregistré autant de prélèvements obligatoires. Notre dette est un fardeau qui pèse sur notre présent comme sur les générations futures. Et pourtant, jamais on ne s’est senti aussi impuissants et englués dans un déclassement sans fin. Quant aux normes, dont l’inspiration a souvent eu pour origine un écologisme dévoyé ou une inspiration sociale contre-productive, elles ont contribué à démanteler notre appareil industriel, inscrit notre agriculture dans une logique de décroissance qui la condamne. Cette folie normative, aux mains d’une bureaucratie zélée, asphyxie également notre démocratie locale et l’émergence des projets qui peuvent y émerger, par un surplus constant de complexité et une incertitude juridique souvent volontairement entretenue. Ce sont encore ces normes qui font que malgré l’engagement annuel de 40 milliards d’euros, il n’a jamais été aussi cher de se loger en France.


A vous entendre, la France et donc la Corse sont menacées de paralysie...

Qu’on se le dise, à sa mesure, notre île a pris sa part dans cette volonté de réglementer le moindre centimètre de nos vies et de celles de nos collectivités locales, notamment avec l’adoption du PADDUC. Je note que huit ans après cette adoption, aucun des objectifs que ses promoteurs et concepteurs s’étaient assignés n’a été atteint. Ce document qui a fait de nos maires, les maires les moins autonomes de France,était le produit de cette volonté de multiplier les interdits et les injonctions contradictoires. On notera d’ailleurs que jamais la spéculation ne s’est aussi bien portée sur notre île, que jamais il n'a été aussi difficile de s’y loger, et ce, à des prix dont la hausse a été supérieure à ce qui a pu être observé sur le continent. On notera aussi que le contentieux en urbanisme du Tribunal administratif de Bastia bat des records. On retiendra enfin que la volonté de sanctuariser nos terres agricoles pour atteindre notamment l’autonomie alimentaire, objectif aussi louable soit-il, n’a pas permis à huit ans de distance de nous extraire de cette statistique terrible qui veut que nous importions 96% de nos besoins.


David Lisnard évoque souvent sa réussite à Cannes. Est-ce transposable à l’échelle du pays ? Comment ?

Vous avez raison de dire que David Lisnard réussit à Cannes. Cette réussite spectaculaire mais qui ne doit rien au hasard, lui a d’ailleurs permis d’être réélu en 2020 avec 88% des voix au premier tour et a mis sa commune en mesure de bénéficier d’un satisfecit de la Chambre régionale des comptes. C’est également, je le crois, cette réussite qui a justifié qu’il soit reconduit sans opposition à la tête de l’Association des Maires de France. Cannes, qui est une ville plus complexe qu’on pourrait le croire, avec notamment un taux de pauvreté de près de 20%, rayonne aujourd’hui dans le monde, bien au-delà de la quinzaine du Festival. C’est une ville qui ne cesse de se désendetter tout en multipliant sa capacité d’investir et de faire sortir de terre des réalisations concrètes. C’est une ville dont la qualité du service public est unanimement reconnue. Pour y parvenir, David Lisnard allie une exigence de tous les instants à la mobilisation de l’ensemble de ses équipes, de son administration. A tous les niveaux, chacune ou chacun est placé en situation de proposer l’amélioration de son service, en termes de résultats, de conditions d’exercice, de coûts. Chez nous, en Corse, nous gagnerions à nous inspirer de cet exercice des responsabilités. En effet, même si nous avons le taux d’agents publics par habitants le plus élevé de métropole et même si cela peut peser sur les charges de fonctionnement, il est trop facile d’assimiler cela à un fardeau car de la mobilisation de ces agents par une responsabilisation et une confiance renouvelée, peut résulter la construction d’un service public plus performant. Concernant la transposition au niveau national, je ne peux me résoudre à penser que l’excellence au niveau local puisse constituer un handicap du point de vue de la crédibilité nationale de David Lisnard. Au contraire, cela constitue un atout car, à la différence de nombre d’élus nationaux qui n’ont d’autre culture que celle de l’État, David Lisnard a une expérience du terrain et de ses réalités qui au final, sont les seules qui comptent. Sont essentielles...


David Lisnard met aussi en avant une confiscation de la démocratie. Comment la remettre au cœur de la vie politique et de la société ? Avec la subsidiarité ? Ce terme n’est pas très grand public. Concrètement, c’est quoi et cela apporterait quoi ?

La subsidiarité est un principe fondamental qui est au cœur de notre vision libérale de la société. En termes simples, la subsidiarité signifie que les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible de ceux qu'elles affectent. Cela implique qu’en dehors évidemment des questions régaliennes, les problèmes doivent autant que faire se peut être traités et résolus au niveau local. Donc les individus et les collectivités locales sont les mieux placées pour trouver des solutions efficaces et adaptées à leurs situations spécifiques, avant que soit fait appel à des niveaux supérieurs de gouvernance comme l'État ou les institutions supranationales. La commune dont l’autonomie fiscale a malheureusement été considérablement abîmée, a dans ce cadre un rôle essentiel à jouer car, comme le disait Tocqueville : « C’est en elle que réside la force des peuples libres ». Nous pensons aussi qu’il est nécessaire de rendre aux préfets l’autorité sur les grandes agences de l’État en région, je pense notamment à la DREAL ; agences qui, ces 15 dernières années, ont été les instruments d’une véritable recentralisation française, avec des effets sur le terrain redoutables en matière de bureaucratie et de stérilisation de l’initiative locale. Vous l’avez compris, nous croyons que la subsidiarité permet non seulement de respecter la diversité et la spécificité de chaque territoire et de ses habitants, mais aussi d'encourager l'innovation et la créativité dans la résolution des problèmes. En somme, la subsidiarité est pour nous la pierre angulaire d'une société plus libre, plus dynamique et plus solidaire, une dernière dimension qu’il ne faut jamais perdre de vue. La Corse a énormément à gagner d’une France qui approfondirait enfin cette subsidiarité qui est déjà inscrite dans sa Constitution. En outre, elle gagnerait à s’en inspirer elle-même en ne transférant pas à l’Assemblée de Corse l’essence d’un centralisme jacobin, tant décrié, qui tend à la caporalisation du bloc communal.


Dernière question concernant les grandes idées, David Lisnard invoque l’importance de l’éducation et de la culture. Quelles mesures fortes propose-t-il ? Une énième réforme de l’Éducation nationale ? Une énième promesse d’augmentation du budget du ministère de la Cult
ure ?
Les résultats de notre pays dans les classements internationaux démontrent la faillite de l’Éducation nationale sous son modèle actuel. Pour notre part, nous défendons la nécessité de changer de paradigme et de tendre vers ce qui se fait dans les pays les plus développés qui réussissent en la matière ; par exemple, en faisant de l’autonomie des établissements et du chèque éducation, des outils de remobilisation de notre système d’enseignement. La réussite de chacun ne doit plus pouvoir être sacrifiée sur l’autel d’un nivellement par le bas égalitariste, dont les classes les plus défavorisées paient le prix le plus élevé. De même, les savoirs fondamentaux et l’apprentissage d’une culture scientifique solides doivent être replacés au centre de l’école et préservés des délires wokistes et des fantaisies idéologiques de minorités agissantes qui ont abîmé notre école. Quant à la culture, David Lisnard en fait un enjeu majeur pour le pays. Il lui a d’ailleurs consacré un livre, « La culture nous sauvera », où il explique qu’elle le vecteur de lien social puissant dont nous avons besoin, à la fois outil d’émancipation intellectuelle autant que d’enracinement, et une industrie dont la France peut et doit se faire un atout en termes de création de richesses de tous ordres.


Globalement, le discours Nouvelle Énergie est libéral. Pensez-vous vraiment que moins d’État et appliquer la théorie du ruissellement puissent permettre de traiter des problèmes brûlants tels que le dérèglement climatique, l’insécurité, le wokisme, l’immigration, les travailleurs pauvres, l’exclusion ?

Nous sommes convaincus qu’il faut recentrer l’État sur ses missions régaliennes, là où il est aujourd’hui trop souvent défaillant et où nous avons besoin de lui. Je pense à la sécurité, à la justice et à l’armée qui représente un enjeu majeur dans un monde de moins en moins sûr, où nos démocraties sont menacées par la résurgence des empires, ce qui justifie que nous engagions sans attendre notre réarmement au sens premier du terme. Nous devons cesser de penser « plus d’État » ou « moins d’État » et rechercher un « mieux d’État ». Mieux d’État, c’est des agents sur le terrain plutôt que sur des fonctions administratives, c’est-à-dire le contraire de ce qui se fait dans la police où seulement un tiers des agents est réellement sur le terrain. Mieux d’État, c’est cesser de subventionner le rapiéçage des chaussettes et d’engager des campagnes de pub invitant à se détourner de nos commerçants. Mieux d’État, c’est investir massivement et rapidement dans la relance de notre filière nucléaire et la construction d’une Intelligence Artificielle française et européenne. Mieux d’État, c’est une Justice qui n’est pas mise en situation de devoir adapter la politique pénale à l’état scandaleux de nos prisons et au manque de places chronique qu’on y déplore. Mieux d’État, c’est des investissements rapidement rentabilisés. Nous ne croyons pas à la théorie du ruissellement mais plutôt aux vertus de la responsabilité et de la concurrence, qui sont vectrices de progrès et de prospérité. Partout dans le monde, la liberté est le terreau qui fait croître le niveau de vie, or le nôtre se dégrade depuis 40 ans. Le dernier classement de la liberté économique dans lequel la France a dégringolé à la 62e place, derrière des pays qui se revendiquent encore communistes comme le Vietnam, en est l’énième illustration. Il faut donc rompre avec la spirale infernale d’un social étatisme qui fabrique des travailleurs pauvres et les enferme dans une trappe à SMIC et où le chèque de l’État finit par être plus recherché que l’augmentation de salaire car elle se traduit par une perte de pouvoir d’achat. Il faut donc rompre avec un système où se loger coûte toujours plus cher parce qu’on restreint administrativement la possibilité de construire sur fond de manque cruel de logements.


Pour conclure, la Corse. Quelle est la position de David Lisnard, concernant la revendication autonomiste ? Jusqu’où serait-il disposé à aller ?

David Lisnard ne manquera pas de se prononcer de manière très précise sur ce sujet, en tant que président de Nouvelle Énergie, mais aussi en tant que président de l’Association des Maires de France. Mais à l’heure où je vous réponds, les échanges entre les élus de l’Assemblée de Corse et le gouvernement doivent toujours aboutir à un texte commun, dont le niveau de détail ne sera pas neutre. Par ailleurs, David Lisnard a déclaré refuser de s’immiscer dans ses travaux avant leur issue, ce qui prouve le respect qu’il porte à l’autonomie de l’échelon local. Cependant, je peux d’ores et déjà affirmer que la volonté décentralisatrice de Nouvelle Énergie est aussi incontestable que son souci de faire de la performance de l’action publique la matrice des réformes à venir. Nous aurons donc l’occasion d’en parler très prochainement.


Propos recueillis par Jean-Pierre Bustori



Un libéralisme réfléchi et revendique


Pierre Alessandrini, originaire d'Antisanti, est né à Bastia il y a 40 ans, ville où il a effectué toute sa scolarité. Il a poursuivi ses études à Corti, à l’Universita di Corsica, jusqu'en doctorat Histoire des mondes modernes. Poussé par la volonté d’entrer dans la vie active, il a renoncé à soutenir sa thèse qui portait sur la notabilité rurale dans les pievi du Fiumorbu et de Castellu au temps du généralat. Son parcours professionnel a débuté à l'ADEC (Agence de Développement Économique de la Corse) où il a accédé aux fonctions deconseiller spécial du Président. Après « la victoire historique » de décembre 2015, il a démissionné et mis le cap au Sud pour exercer les fonctions de directeur de cabinet du maire de Portivechju durant cinq ans. Après le renouvellement électoral de 2020, il a créé un cabinet de conseil aux collectivités. Depuis plus d'un an, il est en charge d’une mission de chef de projet de territoire au sein de la Communauté de Communes de l'Oriente. Pierre Alessandrini revendique être venu au libéralisme d'une part, en découvrant des penseurs majeurs à ses yeux, notamment Raymond Aron ; d'autre part, en ayant constaté, au fil de ses parcours personnel et professionnel, que l'initiative, qu'elle soit privée ou publique, était toujours plus entravée. « La liberté et par conséquent la responsabilité, reculent dans bien trop de domaines, ce qui génère inertie, immobilisme et frustration, ferment d'une crise civique, morale et économique dans laquelle nous sommes plongés » assure-t-il.


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