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Football : ACA, rien ne va plus !

Comment a-t-on pu en arriver là ?
ACA : rien ne va plus !

A quelques longueurs seulement du podium il y a cinq matchs, l’ACA n’a engrangé que deux points sur quinze durant cette période et glisse dangereusement. Comment a-t-on pu en arriver là ?

En se rendant à Angers début mars, l’ACA restait sur une dynamique plutôt positive (3-0 face à Guingamp, deux nuls à Laval et face à Amiens), le tout avec un contenu assez satisfaisant. De sorte que la barre était placée assez haute avant d’aller se frotter au second du championnat sur ses terres. Trois matchs plus tard, les Ajacciens ont enregistré autant de défaites, perdu leur invincibilité à la maison au terme d’un match catastrophique face au 19e du championnat et vu leur gardien titulaire évincé lors du dernier match. Mais le pire reste que les Ajacciens ont perdu leur football, ce qui faisait leur force depuis le début du cycle retour. Du coup, l’écart reste, certes de cinq unités et à mi-chemin entre Rodez, cinquième (43) et Concarneau, premier relégable (33). Pour l’heure, pas question de regarder devant. « L’équipe est touchée mentalement, déplore Olivier Pantaloni, on a beaucoup parlé après le match d’Annecy et il y a eu du mieux à Paris mais on ne va pas inverser la tendance d’un coup de baguette magique. L’important, dans l’immédiat,c’est d’aller chercher les sept points qu’il nous manque pour le maintien. »

Pour autant, si l’on jette un œil sur le calendrier, les Ajacciens auront fort à faire entre Auxerre, leader (ce lundi 1er
avril), Saint-Etienne, troisième (le 13), et Caen dans la foulée (le 20), à Timizzolu pour un déplacement à Pau (le 6). Il restera alors cinq matchs avant le terme du championnat. En attendant, la trêve est arrivée à point nommé pour soigner les têtes, vider quelque peu l’infirmerie, gérer le problème des gardiens de but et retrouver la flamme « bianca è rossa » qui ne demande qu’à se raviver. Mais chacun sait que le doute est l’ennemi du footballeur. Car l’ACA ne peut pas avoir perdu son football en trois semaines. Et finalement, quoi de mieux que la réception du leader, ce lundi, pour remettre les pendules à l’heure ?

Ph.P.
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