• Le doyen de la presse Européenne

Pas de dépouilles opines pour Macron

Pour nous corses, qui avons l'habitude de respecter la mort et d'honorer les défunts, la sauvagerie........

Pas de dépouilles opimes pour Macron

Pour nous corses, qui avons l'habitude de respecter la mort et d'honorer les défunts, la sauvagerie obscène des danses de la place de la République à l'annonce de celle de Jean-Marie Le Pen sont le signe de la barbarie et de la lâcheté grégaire, dont on espère qu'elles épargneront nos rivages.

Que cette crasse qui est celle des femmes tondues à la libération et des réjouissances manifestées devant les paniers de têtes coupées de frais au pied des guillotines, nous révolte est un faible mot. Elle est la principale raison de la volte-face de Pascal Paoli devant l'horreur que lui inspirèrent les exactions des foules de la Terreur, encore plus que les trognes hallucinées des fanatiques marseillais débarqués en Corse, pressés de pratiquer des "lanternages" à l'usu francese. Ainsi des énergumènes avinés et braillards défilant dans les rues de la capitale, des têtes humaines fichées au bout de leurs piques, comme signature. C’est à l'aune d'un de ces spectacles horribles et honteux passé devant sa fenêtre que le jeune lieutenant d'artillerie Napoleon Bonaparte put se faire une juste et parfaite idée de la morale de toute foule.

Si l'on rapporte à ces pratiques déshonorantes l'attitude d'un pays avec lequel la France entretient le commerce d'un échange migratoire,aujourd'hui complètement dévoyé et inégalitaire, sa violence et l'outrance des propos de ses responsables aveuglés par la haine, on ne peut que déplorer la dégustation des couleuvres par les responsables de notre pays, en tous cas de celui qui se trouve à son plus haut.

Faute pour lui d’avoir triomphé de son adversaire en combat singulier, il est bien loin d’être en position de pouvoir en déposer les dépouilles opimes devant la statue de Jupiter.

La minute de vérité de notre peuple est celle de la visite pontificale.
Comme nous sommes loin des insultes et des crachats que l’on doit à la crasse sur deux pattes qui beugle à l'Assemblée Nationale. Si le repentir de qui a commis le péché est une nécessité de la pratique religieuse, l'érection de ce même principe rapporté à un état est une idiotie fondamentale dont ne peuvent se targuer que les traitres et les incultes.

Le charabia du jour incite à utiliser au lieu et place d'agent double le terme « influenceur », c'est une imposture risible ! Démarquons-nous définitivement du déparlage et osons la pratique de la langue française: un jeanfoutre est un Jenfoutre comme l'avait dit en français le Marechal Von Blücher à Waterloo quand on avait voulu lui présenter le général traitre français Bourmon qui avait combattu du coté de la coalition.

On ne peut mieux dire!


Ce dégout devant les hideuses festivités du mardi soir a été clairement exprimée par Marlene Schiappa sur Cnews qui a déclaré qu’en Corse on ne faisait pas des choses comme ça par respect pour les morts.
Des énergumènes dont on peut douter de leur appartenance à l'espèce humaine ont même proposé de lapider les membres de la famille de celui dont ils ont profané le décès.

Lapideront-ils dix millions d'électeurs?
La guerre civile?


Que ceux qui en sont les adeptes commencent par lire Appien d'Alexandrie qui s'attaqua parmi les premiers à en décrire le fonctionnement à Rome, vers 60 après JC.
Et s'il leur reste un peu d’attention qu’ils enchainent avec la lecture de Tacite, Suetone, Aulu-Gelle et Cesar pour savoir ce qu’est la guerre civile qu’ils préparent. Ça vaudra mieux dans tous les cas que boire du mauvais champagne en non moins mauvaise compagnie.



Jean-François Marchi

Illustration : JF.M














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