Furmazione : CFA 2B : una strada dritta versu l'impiegu
La "Journée portes ouvertes " du CFA 2B
Furmazione : CFA 2B: una strada dritta versu l’impiegu
Quelques jours avant la Journée Portes ouvertes du CFA 2B (Centre de formation des apprentis de Haute-Corse) et après un entretien avec son directeur Xavier Luciani, coup de projecteur sur l’établissement et l’apprentissage.
Le CFA 2B accueille en moyenne chaque année plus de 800 apprenants (âgés de 15 ans à 29 ans) en apprentissage (et aussi environ 150 stagiaires au titre de la formation continue). L’apprentissage représente donc le cœur d’activité. D’une durée de une à trois années, il se déroule en alternance. Les acquis théoriques et pratiques sont liquidables et vérifiables par des diplômes : CAP (certificat d’aptitude professionnelle), Bac pro, BTS (Brevet de technicien supérieur) ou même DEUST (diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques). Ces diplômes sont reconnus par l’État et les professionnels (inscription au Répertoire national des certifications professionnelles). Les taux de réussite sont plus que convenables. Xavier Luciani précise : « 85% de réussite en apprentissage en 2024, toutes filières et tous diplômes confondus. Pour le pôle Soins et Santé et le pôle BTP, nous avons presque atteint 90%. » 300 000 heures de cours théoriques ou pratiques sont dispensées selon cinq pôles d’acquisition de compétences : Automobile (réparation, maintenance) ; BTP (construction, rénovation, aménagements intérieurs) ; Gestion et Commerce (comptabilité, secrétariat, vente) ; Métiers de bouche (élaboration artisanale ou vente de produits alimentaires, activité de restauration en salle ou en cuisine) ; Soins et Santé (coiffure, esthétique, services à la personne). Ces pôles sont constamment enrichis pour s’adapter aux évolutions du marché du travail. Xavier Luciani indique à titre d’exemple : « Cette année, pour répondre aux attentes du BTP, le Titre Professionnel Plaquiste a remplacé le CAP Plâtrier à partir d’une formation de 500 à 600 heures mettant l’accent sur la pratique ». Enfin, la plupart des diplômes permettent d’exercer, selon une forte employabilité, un métier soit dans un cadre salarié, soit dans celui d’une création d’entreprise.
Confort et qualité d’enseignement
Le CFA 2B a été créé le 1er
janvier 1977 sous forme associative. Ses membres fondateurs sont la Ville de Bastia et la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Haute-Corse. Il fédère plusieurs adhérents et des partenaires institutionnels et socio-professionnels. Son budget annuel s’élève à environ 6 millions d’euros. Depuis 2020, il est quasiment totalement financé par la facturation des prestations Apprentissage et Formation continue. Le CFA 2B occupait originellement quelques centaines de m² de locaux à Bastia sur la zone d’activités économiques d’Erbaghjolu. Aujourd'hui, implanté à Furiani et sur trois sites additionnels (Corti, A Ghisunaccia, L'Isula), il dispose d’installations spacieuses, fonctionnelles et modernes et d’une forte équipe administrative, pédagogique et logistique que Xavier Luciani décrit ainsi : « Plus de 8000 m² à Furiani, cela comprend les locaux consacrés à l’administration, à la restauration des apprenants et du personnel et à l’hébergement des apprentis, les salles de cours, les espaces et équipements dédiés aux mises en situation professionnelle dont trois plateaux techniques respectivement destinés aux pôles BTP, Automobile et Métiers de bouche, un salon Coiffure, un salon Esthétique, un laboratoire Pharmacie, une salle Puériculture. A Corti, L'Isula et Ghisunaccia, nous disposons de salles de cours. Concernant les ressources humaines, 70 personnes dont une quarantaine de formateurs, assurent la gestion administrative et financière, l’accueil et les inscriptions, la formation théorique, le suivi de l’alternance, les relations avec les professionnels, l’entretien des sites et des équipements. » Xavier Luciani ajoute : « Notre établissement investit régulièrement pour offrir aux apprentis et aux stagiaires des espaces toujours plus plus spacieux et mieux équipés afin de garantir un confort et une qualité d’enseignement, ainsi que des qualifications toujours plus adaptées aux besoins des entreprises. Cette année, le plus c’est 80 m² supplémentaires de locaux pour l’atelier Métiers de l’électricité, et autant pour le centre de ressources multimédia qui bénéficie aussi d’une modernisation des outils numériques ».
Une exigence de qualité
Xavier Luciani souligne qu’atteindre une qualité satisfaisante de l’enseignement et des acquis relève d’un effort permanent. Cela demande de respecter les engagements inscrits dans une charte Qualité qui portent sur la relation humaine (disponibilité, écoute), l’enseignement général et technique (exigence forte concernant les contenus, la pédagogie, le choix des formateurs), la pertinence de l’offre de formation (adaptation aux attentes des apprenants et aux besoins des entreprises), le fonctionnement des sites d’accueil et des équipements (entretien, maintenance). Cela exige d’investir constamment pour moderniser les infrastructures et les équipements : de 2020 à aujourd’hui, près de 1,5 million d’euros. Xavier Luciani ajoute que s’inscrire dans cet effort permanent est incontournable car le CFA 2B, comme tous les organismes de formation certifiés qui perçoivent des financement publics ou de fonds mutualisés, est soumis aux critères Qualité du référentiel national Qualiopi : « Ce référentiel comporte 7 critères et 32 indicateurs de certification. Il impose de construire un système fiable car un contrôle rigoureux est opéré périodiquement et peut donner lieu, si des non-conformités sont relevées et ne sont pas corrigées dans les meilleurs délais, à une suspension de certification interdisant la perception des financement publics ou de fonds mutualisés. Nous avons toujours franchi la barre avec succès, sans la moindre suspension ».
Victime de son succès ?
L’apprentissage rencontre un vif succès. C’est justifié. En effet, le contrat d’apprentissage est un contrat de travail permettant de suivre une formation qualifiante et diplômante tout en étant rémunéré et quasiment assuré d’un débouché professionnel (formation théorique au sein du CFA ; formation technique et pratique en entreprise ou au sein d’un organisme public ; selon son âge et l’année de formation, l’apprenti perçoit entre 27 % et 78% du SMIC ; importantes perspectives d’accession à l’emploi après obtention du diplôme). Xavier Luciani précise : « L’apprentissage, c’est apprendre des métiers adaptés aux besoins des entreprises. Il permet donc de bien préparer une insertion professionnelle et de s’assurer une forte employabilité. Il donne de l’espoir et de réelles perspectives à notre jeunesse. » L’apprentissage est cependant victime de son succès. La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a suscité un fort appel d’air (dès janvier 2024, le nombre d’apprentis en France s’élevait à 1 015 400, alors qu’il était de 310 000 en janvier 2020) qui a provoqué une insuffisance du financement. France Compétences, l’opérateur chargé de réguler la qualité de l’apprentissage et son coût, ainsi que d’assurer la répartition des fonds issus de la contribution des entreprises, a en effet rencontré des difficultés financières auxquelles l’État à dû remédier. Ceci a alors conduit le gouvernement à passer le rabot. L’aide unique de 8000 € initialement accordée aux employeurs qui recrutent des alternants (apprentis, jeunes en contrat de professionnalisation) a été ramenée à 6000 €, a été supprimée concernant les contrats de professionnalisation et a été soumise à conditions pour les entreprises de plus de 250 salariés. En 2025, le gouvernement reconduira une aide de 5000 € pour les entreprises de moins de 250 salariés et de 2 000 € pour les autres entreprises. De plus, les organismes de formation devront réduire de 10 % les coûts d’apprentissage qu’ils facturent à France Compétences.
JPB
Un rendez-vous annuel de la découverte de métiers
Mercredi 12 février 2025, de 7h30 à 18h30, à Furiani, via di u 5 di maghju, le CFA 2B ouvrira ses portes à celles et ceux intéressés par : une présentation des formations (prépa-apprentissage, apprentissage, formation continue) ; une découverte de métiers ; des conseils pour l’orientation ; des rencontres avec des équipes pédagogiques, des formateurs et des apprentis ; une visite des locaux. Outre les équipes du CFA 2B, seront présentes celles de différentes structures d’accueil et d’orientation (Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Mission Locale, Centre d’Information et d’Orientation, Corsica Orientazione...)
Pour qui ressent une vocation pour un métier associant matière grise et savoir faire manuel, une volonté de rentrer rapidement dans le monde du travail, une réticence à suivre un long cursus universitaire, une crainte d’être diplômé sans réel ou rapide débouché professionnel, un besoin d’être rémunéré, une crainte de l’échec scolaire, une aspiration de reconversion professionnelle, le 12 février au CFA 2B est un rendez-vous à ne pas manquer. Infos + : https://www.cfa2b.fr/ ou 04 95 59 20 30.
JPB
Crédit photos : CFA 2B, Journal de la Corse
Quelques jours avant la Journée Portes ouvertes du CFA 2B (Centre de formation des apprentis de Haute-Corse) et après un entretien avec son directeur Xavier Luciani, coup de projecteur sur l’établissement et l’apprentissage.
Le CFA 2B accueille en moyenne chaque année plus de 800 apprenants (âgés de 15 ans à 29 ans) en apprentissage (et aussi environ 150 stagiaires au titre de la formation continue). L’apprentissage représente donc le cœur d’activité. D’une durée de une à trois années, il se déroule en alternance. Les acquis théoriques et pratiques sont liquidables et vérifiables par des diplômes : CAP (certificat d’aptitude professionnelle), Bac pro, BTS (Brevet de technicien supérieur) ou même DEUST (diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques). Ces diplômes sont reconnus par l’État et les professionnels (inscription au Répertoire national des certifications professionnelles). Les taux de réussite sont plus que convenables. Xavier Luciani précise : « 85% de réussite en apprentissage en 2024, toutes filières et tous diplômes confondus. Pour le pôle Soins et Santé et le pôle BTP, nous avons presque atteint 90%. » 300 000 heures de cours théoriques ou pratiques sont dispensées selon cinq pôles d’acquisition de compétences : Automobile (réparation, maintenance) ; BTP (construction, rénovation, aménagements intérieurs) ; Gestion et Commerce (comptabilité, secrétariat, vente) ; Métiers de bouche (élaboration artisanale ou vente de produits alimentaires, activité de restauration en salle ou en cuisine) ; Soins et Santé (coiffure, esthétique, services à la personne). Ces pôles sont constamment enrichis pour s’adapter aux évolutions du marché du travail. Xavier Luciani indique à titre d’exemple : « Cette année, pour répondre aux attentes du BTP, le Titre Professionnel Plaquiste a remplacé le CAP Plâtrier à partir d’une formation de 500 à 600 heures mettant l’accent sur la pratique ». Enfin, la plupart des diplômes permettent d’exercer, selon une forte employabilité, un métier soit dans un cadre salarié, soit dans celui d’une création d’entreprise.
Confort et qualité d’enseignement
Le CFA 2B a été créé le 1er
janvier 1977 sous forme associative. Ses membres fondateurs sont la Ville de Bastia et la Chambre de Métiers et de l'Artisanat de la Haute-Corse. Il fédère plusieurs adhérents et des partenaires institutionnels et socio-professionnels. Son budget annuel s’élève à environ 6 millions d’euros. Depuis 2020, il est quasiment totalement financé par la facturation des prestations Apprentissage et Formation continue. Le CFA 2B occupait originellement quelques centaines de m² de locaux à Bastia sur la zone d’activités économiques d’Erbaghjolu. Aujourd'hui, implanté à Furiani et sur trois sites additionnels (Corti, A Ghisunaccia, L'Isula), il dispose d’installations spacieuses, fonctionnelles et modernes et d’une forte équipe administrative, pédagogique et logistique que Xavier Luciani décrit ainsi : « Plus de 8000 m² à Furiani, cela comprend les locaux consacrés à l’administration, à la restauration des apprenants et du personnel et à l’hébergement des apprentis, les salles de cours, les espaces et équipements dédiés aux mises en situation professionnelle dont trois plateaux techniques respectivement destinés aux pôles BTP, Automobile et Métiers de bouche, un salon Coiffure, un salon Esthétique, un laboratoire Pharmacie, une salle Puériculture. A Corti, L'Isula et Ghisunaccia, nous disposons de salles de cours. Concernant les ressources humaines, 70 personnes dont une quarantaine de formateurs, assurent la gestion administrative et financière, l’accueil et les inscriptions, la formation théorique, le suivi de l’alternance, les relations avec les professionnels, l’entretien des sites et des équipements. » Xavier Luciani ajoute : « Notre établissement investit régulièrement pour offrir aux apprentis et aux stagiaires des espaces toujours plus plus spacieux et mieux équipés afin de garantir un confort et une qualité d’enseignement, ainsi que des qualifications toujours plus adaptées aux besoins des entreprises. Cette année, le plus c’est 80 m² supplémentaires de locaux pour l’atelier Métiers de l’électricité, et autant pour le centre de ressources multimédia qui bénéficie aussi d’une modernisation des outils numériques ».
Une exigence de qualité
Xavier Luciani souligne qu’atteindre une qualité satisfaisante de l’enseignement et des acquis relève d’un effort permanent. Cela demande de respecter les engagements inscrits dans une charte Qualité qui portent sur la relation humaine (disponibilité, écoute), l’enseignement général et technique (exigence forte concernant les contenus, la pédagogie, le choix des formateurs), la pertinence de l’offre de formation (adaptation aux attentes des apprenants et aux besoins des entreprises), le fonctionnement des sites d’accueil et des équipements (entretien, maintenance). Cela exige d’investir constamment pour moderniser les infrastructures et les équipements : de 2020 à aujourd’hui, près de 1,5 million d’euros. Xavier Luciani ajoute que s’inscrire dans cet effort permanent est incontournable car le CFA 2B, comme tous les organismes de formation certifiés qui perçoivent des financement publics ou de fonds mutualisés, est soumis aux critères Qualité du référentiel national Qualiopi : « Ce référentiel comporte 7 critères et 32 indicateurs de certification. Il impose de construire un système fiable car un contrôle rigoureux est opéré périodiquement et peut donner lieu, si des non-conformités sont relevées et ne sont pas corrigées dans les meilleurs délais, à une suspension de certification interdisant la perception des financement publics ou de fonds mutualisés. Nous avons toujours franchi la barre avec succès, sans la moindre suspension ».
Victime de son succès ?
L’apprentissage rencontre un vif succès. C’est justifié. En effet, le contrat d’apprentissage est un contrat de travail permettant de suivre une formation qualifiante et diplômante tout en étant rémunéré et quasiment assuré d’un débouché professionnel (formation théorique au sein du CFA ; formation technique et pratique en entreprise ou au sein d’un organisme public ; selon son âge et l’année de formation, l’apprenti perçoit entre 27 % et 78% du SMIC ; importantes perspectives d’accession à l’emploi après obtention du diplôme). Xavier Luciani précise : « L’apprentissage, c’est apprendre des métiers adaptés aux besoins des entreprises. Il permet donc de bien préparer une insertion professionnelle et de s’assurer une forte employabilité. Il donne de l’espoir et de réelles perspectives à notre jeunesse. » L’apprentissage est cependant victime de son succès. La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a suscité un fort appel d’air (dès janvier 2024, le nombre d’apprentis en France s’élevait à 1 015 400, alors qu’il était de 310 000 en janvier 2020) qui a provoqué une insuffisance du financement. France Compétences, l’opérateur chargé de réguler la qualité de l’apprentissage et son coût, ainsi que d’assurer la répartition des fonds issus de la contribution des entreprises, a en effet rencontré des difficultés financières auxquelles l’État à dû remédier. Ceci a alors conduit le gouvernement à passer le rabot. L’aide unique de 8000 € initialement accordée aux employeurs qui recrutent des alternants (apprentis, jeunes en contrat de professionnalisation) a été ramenée à 6000 €, a été supprimée concernant les contrats de professionnalisation et a été soumise à conditions pour les entreprises de plus de 250 salariés. En 2025, le gouvernement reconduira une aide de 5000 € pour les entreprises de moins de 250 salariés et de 2 000 € pour les autres entreprises. De plus, les organismes de formation devront réduire de 10 % les coûts d’apprentissage qu’ils facturent à France Compétences.
JPB
Un rendez-vous annuel de la découverte de métiers
Mercredi 12 février 2025, de 7h30 à 18h30, à Furiani, via di u 5 di maghju, le CFA 2B ouvrira ses portes à celles et ceux intéressés par : une présentation des formations (prépa-apprentissage, apprentissage, formation continue) ; une découverte de métiers ; des conseils pour l’orientation ; des rencontres avec des équipes pédagogiques, des formateurs et des apprentis ; une visite des locaux. Outre les équipes du CFA 2B, seront présentes celles de différentes structures d’accueil et d’orientation (Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Mission Locale, Centre d’Information et d’Orientation, Corsica Orientazione...)
Pour qui ressent une vocation pour un métier associant matière grise et savoir faire manuel, une volonté de rentrer rapidement dans le monde du travail, une réticence à suivre un long cursus universitaire, une crainte d’être diplômé sans réel ou rapide débouché professionnel, un besoin d’être rémunéré, une crainte de l’échec scolaire, une aspiration de reconversion professionnelle, le 12 février au CFA 2B est un rendez-vous à ne pas manquer. Infos + : https://www.cfa2b.fr/ ou 04 95 59 20 30.
JPB
Crédit photos : CFA 2B, Journal de la Corse