Eventi e fatti di a settimana
A l'accorta cette semaine
Eventi è fatti di a settimana
Aiacciu : Bibliobus pour les quartiers et les écoles
41500 usagers accueillis, c’est le bilan 2024 du réseau des bibliothèques et médiathèques de la Cità d’Aiacciu. Ce bilan devrait évoluer dans le bon sens en 2025 avec la récente mise en service d’un Bibliobus, véhicule aménagé en bibliothèque itinérante, destiné à aller au devant des habitants dans les quartiers selon l’objectif de faciliter l’accès à la littérature et à la culture. Le service Bibliobus est destiné aux six quartiers d’Aiacciu qui ne disposent pas d’une bibliothèque ou d’une médiathèque municipale (Ricantu, Pietralba, I Salini, Place Miot, Résidence des Îles, Bodiccione). Son fonctionnement est d’ailleurs identique à celui de ces équipements : offre d’ouvrages pour tous les publics et tous les goûts (essais, romans, BD...), gratuité de l’inscription et des prêts, possibilité de réserver des ouvrages. Il est ainsi espéré et recherché la captation de nouveaux publics. Ce qu’a d’ailleurs souligné le maire d’Aiacciu Stéphane Sbraggia, venu assister quartier Bodiccione à la première sortie du Bibliobus : « Ce nouveau service participe pleinement à la politique que nous conduisons dans les quartiers d’Ajaccio pour accroître et améliorer la présence des services publics proposés à leurs habitants. A ce titre, le Bibliobus est un outil de proximité précieux car il favorise les échanges et le partage autour du livre et de la culture. Je me félicite particulièrement qu’il garantisse un accès facilité à la lecture pour tous, y compris pour les personnes à mobilité réduite ». La Cità d’Aiacciu souhaite également mettre le Bibliobus à disposition de sept écoles géographiquement éloignées des médiathèques et bibliothèques municipales : Boddiccione, Pietralba maternelle, Pietralba élémentaire, Résidence des îles, Parc Berthault, école Annexe maternelle, école Annexe élémentaire. Enfin le Bibliobus sera utilisé pour l’organisation d’animations autour du livre. Financement total de l’investissement : 110 000 € HT (Direction Régionales des Affaires Culturelles de Corse : 55 000 € soit 50 % ; Collectivité de Corse : 20 000 € soit 18 % ; Ville d’Ajaccio : 35 000 € soit 32 %. Plus d’infos : https://bibliotheque.ajaccio.fr/
Crédit photo : Cità d’Aiacciu
Texte avec photo
La droite de la droite la mano en la mano
Les récentes tentatives d'enlèvements d'enfants et la montée de l’insécurité dans certains quartiers et écoles de chez nous, favorisent l’expression et le rapprochement des partis de la droite de la droite (Rassemblement National, Mossa Palatina, Reconquête, Forza Nova). Ceci a été démontré par la participation de ces partis à une manifestation à Aiacciu, dans le quartier des Cannes, devant le gymnase Michel Bozzi (à l’appel du Rassemblement National) avec pour mot d’ordre : « On ne touche pas aux enfants » (réponse à la tentative d'enlèvement de deux mineures survenue dans le quartier le 26 avril dernier). Près de deux cents personnes ont répondu présent. Résultat mitigé si l’on considère la participation. Résultat politiquement positif si l’on prend en compte que les leaders des quatre partis (François Filoni, Nicolas Battini, Jean-Michel Lamberti, Jean-Antoine Giacomi) étaient côte à côte et ont tenu des propos laissant présager de futures démarches communes. Tous ont dénoncé l’insécurité et l’immigration, critiqué les élus en place (plus particulièrement les élus nationalistes) et laissé entendre qu’ils pourraient aller ensemble à la bataille des élections municipales. François Filoni a dénoncé que lesdits élus en place aient fait le choix « de la plage et de la langouste » plutôt que celui de participer au rassemblement. Lisandru Luciani qui était candidat Mossa Palatina à Aiacciu lors des dernières élections législatives, a désigné « l'immigration et le communautarisme » comme étant « les causes de l'augmentation de l'insécurité ». Le leader de Mossa Palatina, Nicolas Battini, a souligné qu’il existait des points d'accord « extrêmement forts » entre son parti et le Rassemblement National « notamment sur les questions de sécurité et d'immigration », pouvant permettre « des convergences à venir ».
Crédit photo : Forza Nova
Les trois chantiers de Femu
Le Cunsigliu Naziunale de Femu a Corsica s’est réuni dernièrement à Corti. « Parlement » du parti siméoniste, organe souverain entre deux Congrès, le Cunsigliu est composé de 75 membres émanant de trois collèges (base militante, grands élus, collège mixte). Il est chargé de mettre en œuvre les orientations stratégiques et politiques du parti. Il est compétent pour toutes les questions. Les membres présents ont élu à l’unanimité Christine Colonna à la présidence de leur assemblée. Puis, au fil de leurs travaux, ils ont identifié trois chantiers devant être prioritairement ouverts, : Doctrine et projet de société (L’Europe et le monde ont connu de nombreux bouleversements géopolitiques, économiques, idéologiques et électoraux. Partie prenante de cet environnement global, notre pays a connu, lui aussi, une accélération et une amplification des mutations sociétales déjà à l’œuvre auparavant. Parce que la Corse de 2025 n’est plus celle de 1975 ni même celle de 2015, il convient d’opérer un travail de fond sur les idées, la doctrine et la la société. L’enjeu sera, à partir de l’histoire et du socle de valeurs et de principes du parti, et tout en demeurant fidèles à son fil historique et ses objectifs politiques, de produire et préciser un projet national, à l’aune des réalités et des enjeux de la Corse et du monde d’aujourd’hui) ; Autonomie et solution politique (Il s’agira de démontrer et populariser l’utilité opérationnelle et concrète d’une autonomie-outil pour transformer la Corse et améliorer la vie des Corses) ; Élections municipales de mars 2026 (Ces élections sont une échéance majeure. Si elles donnent souvent lieu à des démarches larges et ouvertes, Femu a Corsica entend contribuer au débat public en tant que première force politique de l’île). Le Cunsigliu Naziunale a donné mandat à la Cuurdinazione (Exécutif Femu a Corsica) d’établir rapidement un calendrier et une méthode de travail.
Bastia : matière à interrogation
L’adjointe au maire de Bastia, déléguée à la culture et à l’ouverture au monde méditerranéen, a été reçue en Turquie par les autorités de l’agglomération de Muğla. À cette occasion, il a été signé une convention de coopération entre la Ville de Bastia et la Région de Muğla, dont l’objectif est de renforcer les échanges éducatifs, culturels, techniques et scientifiques dans le domaine de l’environnement marin. Signature quelques jours après le 24 avril qui est la date de commémoration annuelle du génocide arménien. Pour mémoire, tout ayant été décidé et planifié par les autorités turques, c’est à partir du 24 avril 1915 que les membres des élites arméniennes ont été arrêtés et exécutés, et que, durant cinq mois, hommes, femmes et enfants arméniens ont été conduits à travers le désert vers des camps de concentration, à pied ou parfois par voie ferrée, pour être livrés aux attaques de pillards, violeurs et massacreurs, ou voué à la mort lente par fatigue et privation d’eau et de nourriture. 1,3 million d’Arméniens ont alors péri. Signature avec des autorités locales d’un État qui, avec l’assentiment de l’immense majorité de sa population, admet les faits criminels mais les justifie par un état de guerre et un prétendu risque de trahison, refuse de reconnaître toute volonté ou dimension génocidaire, et rend passible de peine de prison toute mention publique du « soi-disant génocide arménien ». Enfin, signature avec des autorités locales d’un pays qui, il y a moins de deux ans, par des livraisons d’armes et l’apport de milliers de mercenaires islamistes, a soutenu l’invasion par l’Azerbaïdjan de la région à fortes population et culture arméniennes du Haut-Karabagh. Sur son site internet, la municipalité bastiaise s’est félicitée de cette signature. Matière à grande interrogation si l’on considère que ladite municipalité ne manque jamais de revendiquer son soutien aux droits de l’homme.
Rebsamen dans la tourmente ?
Le ministre de l'Aménagement du territoire François Rebsamen qui est aussi président l’établissement intercommunal Dijon Métropole est depuis quelques jours confronté à des accusations de détournement de fonds publics lancées par un conseil municipal d'opposition Les républicains. Dans un dossier qu’il a rendu public le 6 mai dernier, ce dernier affirme que la métropole a détourné au moins 5,5 millions d'euros lors de la réalisation des travaux de construction d’un grand équipement, la Cité internationale de la gastronomie et du vin, et que le chiffre pourrait être en définitive de 8 millions d'euros. L’accusateur a saisi le parquet national financier, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale. François Rebsamen affecte n’être pas inquiet. Il n'est cependant pas impossible que tout cela aboutisse à une mise en examen. En effet, un référent de l'association anti-corruption ANTICOR qui travaille sur le dossier depuis deux ans affirme : « Ça nous paraît très sérieux, avec assez de preuves ». François Rebsamen dans la tourmente et peut-être demain fragilisé, pas très bon pour un avenir radieux du dossier Corse.
Premier TEP-scan chez nous ?
Agissant pour une avancée de ce dossier depuis le début de son mandat, François-Xavier Ceccoli, député de la deuxième circonscription de Haute-Corse, a fait part, sur les réseaux sociaux, de sa satisfaction après l’avis favorable émis par l’Agence Régionale de Santé (ARS) concernant l’implantation, le fonctionnement et l’approvisionnement des équipements d’un premier TEP-scan en Corse (modalité d’imagerie médicale indispensable pour la prise en charge de nombreux cancers) : « Cette étude, qui nous a été présentée, conforte pleinement la proposition de loi que j’ai déposée en fin d’année dernière pour doter de droit notre île de TEP-scan, ainsi que de l’indispensable cyclotron destiné à l’approvisionner au plus tôt en matière radioactive. Cyclotron que certains qualifiaient d’utopique et qui s’avère tout à fait plausible n’en déplaise aux esprits chagrins. » Le parlementaire a par ailleurs expliqué son souhait de l’implantation d’un cyclotron à Corti : « Si, dans un premier temps, cette matière (la mati-ère radioactive, ndlr) pourra être acheminée par voie aérienne depuis le continent, il est désormais établi qu’un cyclotron implanté sur l’île reste la solution la plus pertinente pour garantir une prise en charge optimale des malades tout en maîtrisant les coûts d’exploitation. Dans cette optique, je milite pour l’implantation d’un cyclotron régional à Corte. Ce choix permettrait non seulement l’approvisionnement rapide des TEP-scan de Bastia et d’Ajaccio, mais aussi le développement d’une filière de pointe autour de notre université. »
L’implantation d’un premier TEP-scan bénéficierait annuellement à plus de 3000 patients en leur évitant des déplacements éprouvants vers des centres hospitaliers de l’Hexagone après de longs délais d’attente. Elle pourrait être réalisée l’an prochain.