• Le doyen de la presse Européenne

I puttachji di Carl' Antò

i Puttachji de la semaine
PUTTAGHJI


Tout arrive…

Le vote par l’Assemblée de Corse d’une motion considérant que certains actes répétés commis à Gaza par le gouvernement israélien s’apparentent à des crimes, y compris le crime de génocide, et demandant que « le gouvernement de la République française reconnaisse sans délai l’existence de l’État de Palestine », a été salué par plusieurs figures de La France Insoumise, dont la députée européenne Manon Aubry. Cette dernière a ajouté que ce vote la rendait fière de ses origines corses. Il aura fallu cette motion pour qu’elle se déclare fière de ses origines. En ce bas monde, tout arrive pour qui sait attendre. Même qu’une bobo intermondialiste admette être fière d’être née quelque part.


Dicton et paroles d’Évangile

Des médias se sont empressés de faire savoir que le maire d’Aiacciu et président de la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien était en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire faisant suite à un signalement d’un ex-préfet de Corse. Après un rapide recueil d’explications, il n’a été retenu aucune charge. Vu que, chez nous, le dicton « Il n’y a pas de fumée sans feu » est hélas trop souvent considéré par comme paroles d’Évangile, et aussi vu que notre société compte de nombreux Savonarole, était-il indispensable de s’empresser d’ébruiter cette brève garde à vue et n’aurait-il pas été pertinent que les explications soient demandées lors d’une audition libre ?


Normalisation ?

À Bastia, dès le 1er septembre : la messe selon le rite traditionnel (en latin) aujourd’hui célébrée en l'église Saint Charles Borromée située dans le centre ville, le sera en la chapelle de la Scala Santa, lieu de culte difficilement accessible car sur les hauteurs et à l’écart du centre ville ; la paroisse Notre Dame des Victoires / Saint Pierre desservant les quartiers Lupinu et Montesoru sera privée de son officiant l'abbé Jean-Claude Doh car ce dernier sera réaffecté dans son pays d’origine (Togo). Ces changements sont normaux affirme l'Église de Corse. Fidèles et paroissiens sont cependant sceptiques car choisir un lieu de culte marginalisant de facto le rite traditionnel et déplacer un abbé réputé avoir un don de guérison sont deux changements semblant relever de la « normalisation ».
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