A l'accorta cette semaine : eventi e fatti
A l'accorta cette semaine
43e édition des Ghjurnate Internaziunale
Les 2 et 3 août prochains, à Corti, sur le site de la Citadelle, lors de cet évènement politique désormais traditionnel, Nazione tirera le bilan d’une année d’engagement du courant indépendantiste, dévoilera des perspectives de lutte, réaffirmera son opposition à la tournure néfaste pour les intérêts de la Corse et des Corses du processus Beauvau et appellera à construire une alternative politique. Seront bien entendu aussi évoquées, avec la présence de représentants de différents peuples en lutte, les relations internationales de Nazione, et notamment celles au sein du Front International de Décolonisation. Le programme a été dernièrement annoncé. Samedi 2 août : 10h30 - Ouverture des Ghjurnate et de la foire artisanale / 11h00 - Conférence de presse d’ouverture en présence des délégations internationales / 12h00 - Animation musicale / 15h00 - Front international de décolonisation (FID) : Défense internationale du droit des peuples, en finir avec le colonialisme / 17h30 - Droit à la terre, spéculation, colonisation de peuplement : Débat sur le foncier en présence de maires du mouvement national et de représentants du monde agricole / 21h00 - Soirée culturelle : I Voci di a Gravona. Dimanche 3 août : 11h00 - Table-ronde sur les problématiques sanitaires : « CHU, organisation de la santé : quel modèle pour une Corse souveraine ? » / 12h30 - Animation musicale avec les élèves de Spartimusica / 15h00 - Di manu è di voce : Canti, disegni, street è pop art / 16h00 - L’enjeu du combat municipal au service de l’objectif d’indépendance : Regards sur les expériences catalane, basque et sarde / 17h00 - Corsica-Kanaky : Deux nations sous domination française à décoloniser : Evolution statutaire, répression d’État, reconnaissance internationale / 18h00 - Meeting Nazione / 21h00 - Soirée culturelle : L’Intrecciu / L’Arcusgi
Photo : Nazione
Aiacciu a validé son projet d’écoquartier
Le projet d’écoquartier dont la réalisation est prévue sur les neuf hectares du site de l’ancien hôpital de la Miséricorde a été validé par le conseil municipal. Il entre en phase opérationnelle. Le projet se fera selon les exigences environnementales et sociales du label national ÉcoQuartier et avec un accompagnement du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), organisme qui apportera son expertise en matière d’aménagement urbain durable. Aménager ce qui est aujourd’hui une friche va permettre d’urbaniser sans artificialiser et de relier ville basse et ville haute avec : un campus Formation dans l’ancien hôpital réhabilité, un complexe sportif, 1500 places de stationnement (dont un parking souterrain), 781 logements écologiques (dont 40 % sociaux ou intermédiaires pour étudiants, jeunes actifs, ménages qui peinent à se loger dans le parc privé), 21 000 m² d’activités tertiaires, 900 m² de commerces. L’esthétique architecturale privilégiera la compacité des constructions et des formes sobres. Les principales exigences environnementales seront : mobilités douces, renaturation des espaces publics, gestion écologique des eaux pluviales (jardins de pluie, bassins d’agrément…), sobriété énergétique, réduction de l’empreinte carbone, utilisation de matériaux biosourcés (bois, pierre, béton bas carbone), réemploi de matériaux, techniques de construction écoresponsables, prise en compte du changement climatique (bâtiments implantés pour favoriser la lumière douce et la ventilation naturelle, espaces extérieurs végétalisés pour créer des zones de fraîcheur l’été). Le réaménagement du parc de la Pietrina en fera un prolongement naturel de l’écoquartier avec la réalisation de promenades arborées, de zones de repos ombragée et de bassins paysagers. Infos+ : https://ajaccio.corsica/lecoqu... : Cità d’Aiacciu
On aimerait en savoir plus
En poste depuis octobre 2024, à sa demande, le préfet de Corse quittera ses fonctions le 25 août prochain. Court aura été le séjour de Jérôme Filippini : neuf mois ! Il retounera dès septembre à la Cour des Comptes. Départ « pour raisons strictement personnelles » a précisé à l'AFP. La préfecture a indiqué : « aucun commentaire ». Jérôme Filippini laissera le souvenir d’une personnalité à l’écoute, d’une organisation réussie de la visite du pape François et d’une prise de parole lors d’une manifestaion anti-mafia qui avait lieu à Aiacciu. La raison de ce départ prématuré et inexpliqué, et le fait qu’il ne soit pas motivé par une promotion, une nouvelle affectation préfectorale ou un nouveau projet professionnel, réside peut-être dans la prise de parole ajacienne. En effet, les propos tenus n’ont sans doute pas plu en haut lieu. « Compte tenu des relations parfois difficiles entre la Corse et la République, on peut comprendre qu'il y ait beaucoup de raisons de se faire des reproches. Je dirais volontiers au nom de l'État tout le mal qu'on a pu faire dans le passé ». Pas vraiment respect du devoir de réserve. Pas vraiment matière à recevoir les félicitations d’un Macron ou d’un Retailleau. On ailerait vraiment en savoir plus...
Aiacciu / Saines paroles d’un maire
« Personne n’est à l’abri d’avoir besoin un jour d’un logement social, d’un soutien, d’une main tendue. » Ces parole de bons sens et de respect de l’autre sont la réponse apportée par le maire d’Aiacciu sur le réseau social Facebook, à un conseiller municipal (Basiliu Moretti) qui, lors du dernier conseil municipal, a qualifié « d’apaches » les futurs bénéficiaires d’une résidence sociale qui sera réalisée avenue Noël Franchini. Stéphane Sbraggia a ajouté : « Cette expression, chargée de mépris et de stigmatisation, n’a pas sa place dans la bouche d’un élu. Ajaccio, comme toute la Corse, est confrontée à une réalité sociale exigeante, douloureuse : nous sommes la région la plus pauvre de France. Quand un élu assimile les plus fragiles à une menace, à une population indésirable, c’est la dignité humaine qu’il insulte. Et c’est sa fonction qu’il déshonore. »
Elle n’en n’était pas
Josepha Giacometti, conseillère de Corse Nazione, n’a pas participé à la réunion du Comité stratégique sur l'avenir institutionnel de la Corse du mardi 22 juillet auquel elle était invitée avec les autres élus corses étant parties prenantes. Elle l’avait d’ailleurs annoncé lors d’une conférence de presse qui avait pour objet premier de présenter le programme des Ghjurnate Internaziunale. De ce fait, Josepha Giacometti a confirmé l’opposition irrévocable de son parti à un processus Beauvau qu’elle a décrit comme étant de plus en plus « tiré vers le bas ». Ce qui, selon elle, a été une nouvelle fois démontré par les informations ayant fuité concernant l’avis du Conseil d’État, avis qui « donne la température » de ce que sera l'appréciation du Parlement. La conseillère de Corse a ajouté que « le péché originel » résidait « dans les écritures constitutionnelles telles qu'elles ont été validées par les élus de la Corse » que son parti a maintes fois dénoncées et précisé : « Je n'avais pas validé les écritures constitutionnelles car elles sont une entrave à toutes discussions sur les véritables sujets, c'est-à-dire pour un statut de résident, pour une coofficialité de la langue, pour une lutte contre toutes les formes de dépossession. »
Femu joue l’intransigeance
« Nous n'accepterons pas de continuer à marcher dans le cadre d'un processus détricoté » a lancé Don Joseph Luccioni au micro de Radio France. Le conseiller de Corse et coordinateur de Femu a Corsica a ainsi résumé la tonalité des débats et conclusions de la réunion des cadres et militants de son parti, réunion dont il est ressorti que le parti siméoniste penchait pour refuser toute remise en cause du projet d'écriture constitutionnelle, validé par les élus de la Corse avec Gérald Darmanin et entériné par un vote de l’Assemblée de Corse. Le problème est que les aiguilles à tricot ne sont pas dans les mains de la Corse mais dans celles de dépités et sénateurs. Femu joue l’intransigeance mais ne dispose ni de la maîtise des manettes institutionnelles, ni d’un rapport de force, pour taper efficacement sur la table.
La langue corse tire la langue
Réuni dernièrement à Corte, le collectif Parlemu Corsu a tenu une conférence de presse pour faire le point, deux mois après l’envoi de son plan « Parlemu Corsu ! » aux élus et au Rectorat. Plan comprenant dix-huit mesures et dix projets pour encourager l'utilisation de la langue corse jusqu'au cœur de la société. Plan voulu pratique et porteur de mesures et projets pouvant immédiatement être rendus opérationnels et donc n’insistant pas, sauf pour stipuler qu'elle reste revendiquée, sur la coofficialité. Plan concernant pour moitié l’usage du corse dans la vie sociale, pour moitié son enseignement l'éducation et se référant à une priorité globale « Créer un environnement favorable à l'utilisation du corse ». Le collectif a appelé es élus de la Collectivité de Corse à se ressaisir et donner un signe fort de mobilisation « V'emu prupostu un pianu, aspittemu e vostre cuntribuzione » car étant à ce jour manifestement déçu du peu de cas fait de sa démarche par des derniers. « Conscients que nos propositions pouvaient être amendées et améliorées, nous étions disponibles si un débat devait s'organiser. Mais, à part Pierre Ghionga, personne n’a réagi. Seul le président de l'Exécutif a parlé du plan » a déploré un des porte-parole . En revanche, le collectif s’est félicité de l’écoute rencontrée auprès du Recteur Rémi-François Paolini et de certaines identités de vue, tout en prédisant rester prudent : « Nous partageons un vocabulaire et des intentions avec le Rectorat. Nous serons attentifs et nous verrons rapidement si les paroles seront accompagnées d'actes.» La langue corse tire encore la langue,,,
Régulation du marché immobilier mais...
Selon la FNAIM (Syndicat national de l’immobilier), chez nous, les biens immobiliers ont augmenté de 35 % ces dernières années et Il faut en moyenne 3 368 euros par m² pour acheter un appartement et 3 951 euros le m² pour acheter une maison. Le marché se porte cependant mieux qu’en 2024 du fait sans doute que la demande (les acheteurs) accepte désormais un taux élevé des taux ou du moins prend des dispositions pour y faire face et ainsi réaliser ses projets d’acquisition, que l’offre (du moins certains vendeurs) accepte de revoir les prix à la baisse. Le marché s’autorégule. Mais les montants restent hors de portée d’une majorité de Corses et d’arrivants et pas seulement des 25 % considérés comme étant pauvres.
Les 2 et 3 août prochains, à Corti, sur le site de la Citadelle, lors de cet évènement politique désormais traditionnel, Nazione tirera le bilan d’une année d’engagement du courant indépendantiste, dévoilera des perspectives de lutte, réaffirmera son opposition à la tournure néfaste pour les intérêts de la Corse et des Corses du processus Beauvau et appellera à construire une alternative politique. Seront bien entendu aussi évoquées, avec la présence de représentants de différents peuples en lutte, les relations internationales de Nazione, et notamment celles au sein du Front International de Décolonisation. Le programme a été dernièrement annoncé. Samedi 2 août : 10h30 - Ouverture des Ghjurnate et de la foire artisanale / 11h00 - Conférence de presse d’ouverture en présence des délégations internationales / 12h00 - Animation musicale / 15h00 - Front international de décolonisation (FID) : Défense internationale du droit des peuples, en finir avec le colonialisme / 17h30 - Droit à la terre, spéculation, colonisation de peuplement : Débat sur le foncier en présence de maires du mouvement national et de représentants du monde agricole / 21h00 - Soirée culturelle : I Voci di a Gravona. Dimanche 3 août : 11h00 - Table-ronde sur les problématiques sanitaires : « CHU, organisation de la santé : quel modèle pour une Corse souveraine ? » / 12h30 - Animation musicale avec les élèves de Spartimusica / 15h00 - Di manu è di voce : Canti, disegni, street è pop art / 16h00 - L’enjeu du combat municipal au service de l’objectif d’indépendance : Regards sur les expériences catalane, basque et sarde / 17h00 - Corsica-Kanaky : Deux nations sous domination française à décoloniser : Evolution statutaire, répression d’État, reconnaissance internationale / 18h00 - Meeting Nazione / 21h00 - Soirée culturelle : L’Intrecciu / L’Arcusgi
Photo : Nazione
Aiacciu a validé son projet d’écoquartier
Le projet d’écoquartier dont la réalisation est prévue sur les neuf hectares du site de l’ancien hôpital de la Miséricorde a été validé par le conseil municipal. Il entre en phase opérationnelle. Le projet se fera selon les exigences environnementales et sociales du label national ÉcoQuartier et avec un accompagnement du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), organisme qui apportera son expertise en matière d’aménagement urbain durable. Aménager ce qui est aujourd’hui une friche va permettre d’urbaniser sans artificialiser et de relier ville basse et ville haute avec : un campus Formation dans l’ancien hôpital réhabilité, un complexe sportif, 1500 places de stationnement (dont un parking souterrain), 781 logements écologiques (dont 40 % sociaux ou intermédiaires pour étudiants, jeunes actifs, ménages qui peinent à se loger dans le parc privé), 21 000 m² d’activités tertiaires, 900 m² de commerces. L’esthétique architecturale privilégiera la compacité des constructions et des formes sobres. Les principales exigences environnementales seront : mobilités douces, renaturation des espaces publics, gestion écologique des eaux pluviales (jardins de pluie, bassins d’agrément…), sobriété énergétique, réduction de l’empreinte carbone, utilisation de matériaux biosourcés (bois, pierre, béton bas carbone), réemploi de matériaux, techniques de construction écoresponsables, prise en compte du changement climatique (bâtiments implantés pour favoriser la lumière douce et la ventilation naturelle, espaces extérieurs végétalisés pour créer des zones de fraîcheur l’été). Le réaménagement du parc de la Pietrina en fera un prolongement naturel de l’écoquartier avec la réalisation de promenades arborées, de zones de repos ombragée et de bassins paysagers. Infos+ : https://ajaccio.corsica/lecoqu... : Cità d’Aiacciu
On aimerait en savoir plus
En poste depuis octobre 2024, à sa demande, le préfet de Corse quittera ses fonctions le 25 août prochain. Court aura été le séjour de Jérôme Filippini : neuf mois ! Il retounera dès septembre à la Cour des Comptes. Départ « pour raisons strictement personnelles » a précisé à l'AFP. La préfecture a indiqué : « aucun commentaire ». Jérôme Filippini laissera le souvenir d’une personnalité à l’écoute, d’une organisation réussie de la visite du pape François et d’une prise de parole lors d’une manifestaion anti-mafia qui avait lieu à Aiacciu. La raison de ce départ prématuré et inexpliqué, et le fait qu’il ne soit pas motivé par une promotion, une nouvelle affectation préfectorale ou un nouveau projet professionnel, réside peut-être dans la prise de parole ajacienne. En effet, les propos tenus n’ont sans doute pas plu en haut lieu. « Compte tenu des relations parfois difficiles entre la Corse et la République, on peut comprendre qu'il y ait beaucoup de raisons de se faire des reproches. Je dirais volontiers au nom de l'État tout le mal qu'on a pu faire dans le passé ». Pas vraiment respect du devoir de réserve. Pas vraiment matière à recevoir les félicitations d’un Macron ou d’un Retailleau. On ailerait vraiment en savoir plus...
Aiacciu / Saines paroles d’un maire
« Personne n’est à l’abri d’avoir besoin un jour d’un logement social, d’un soutien, d’une main tendue. » Ces parole de bons sens et de respect de l’autre sont la réponse apportée par le maire d’Aiacciu sur le réseau social Facebook, à un conseiller municipal (Basiliu Moretti) qui, lors du dernier conseil municipal, a qualifié « d’apaches » les futurs bénéficiaires d’une résidence sociale qui sera réalisée avenue Noël Franchini. Stéphane Sbraggia a ajouté : « Cette expression, chargée de mépris et de stigmatisation, n’a pas sa place dans la bouche d’un élu. Ajaccio, comme toute la Corse, est confrontée à une réalité sociale exigeante, douloureuse : nous sommes la région la plus pauvre de France. Quand un élu assimile les plus fragiles à une menace, à une population indésirable, c’est la dignité humaine qu’il insulte. Et c’est sa fonction qu’il déshonore. »
Elle n’en n’était pas
Josepha Giacometti, conseillère de Corse Nazione, n’a pas participé à la réunion du Comité stratégique sur l'avenir institutionnel de la Corse du mardi 22 juillet auquel elle était invitée avec les autres élus corses étant parties prenantes. Elle l’avait d’ailleurs annoncé lors d’une conférence de presse qui avait pour objet premier de présenter le programme des Ghjurnate Internaziunale. De ce fait, Josepha Giacometti a confirmé l’opposition irrévocable de son parti à un processus Beauvau qu’elle a décrit comme étant de plus en plus « tiré vers le bas ». Ce qui, selon elle, a été une nouvelle fois démontré par les informations ayant fuité concernant l’avis du Conseil d’État, avis qui « donne la température » de ce que sera l'appréciation du Parlement. La conseillère de Corse a ajouté que « le péché originel » résidait « dans les écritures constitutionnelles telles qu'elles ont été validées par les élus de la Corse » que son parti a maintes fois dénoncées et précisé : « Je n'avais pas validé les écritures constitutionnelles car elles sont une entrave à toutes discussions sur les véritables sujets, c'est-à-dire pour un statut de résident, pour une coofficialité de la langue, pour une lutte contre toutes les formes de dépossession. »
Femu joue l’intransigeance
« Nous n'accepterons pas de continuer à marcher dans le cadre d'un processus détricoté » a lancé Don Joseph Luccioni au micro de Radio France. Le conseiller de Corse et coordinateur de Femu a Corsica a ainsi résumé la tonalité des débats et conclusions de la réunion des cadres et militants de son parti, réunion dont il est ressorti que le parti siméoniste penchait pour refuser toute remise en cause du projet d'écriture constitutionnelle, validé par les élus de la Corse avec Gérald Darmanin et entériné par un vote de l’Assemblée de Corse. Le problème est que les aiguilles à tricot ne sont pas dans les mains de la Corse mais dans celles de dépités et sénateurs. Femu joue l’intransigeance mais ne dispose ni de la maîtise des manettes institutionnelles, ni d’un rapport de force, pour taper efficacement sur la table.
La langue corse tire la langue
Réuni dernièrement à Corte, le collectif Parlemu Corsu a tenu une conférence de presse pour faire le point, deux mois après l’envoi de son plan « Parlemu Corsu ! » aux élus et au Rectorat. Plan comprenant dix-huit mesures et dix projets pour encourager l'utilisation de la langue corse jusqu'au cœur de la société. Plan voulu pratique et porteur de mesures et projets pouvant immédiatement être rendus opérationnels et donc n’insistant pas, sauf pour stipuler qu'elle reste revendiquée, sur la coofficialité. Plan concernant pour moitié l’usage du corse dans la vie sociale, pour moitié son enseignement l'éducation et se référant à une priorité globale « Créer un environnement favorable à l'utilisation du corse ». Le collectif a appelé es élus de la Collectivité de Corse à se ressaisir et donner un signe fort de mobilisation « V'emu prupostu un pianu, aspittemu e vostre cuntribuzione » car étant à ce jour manifestement déçu du peu de cas fait de sa démarche par des derniers. « Conscients que nos propositions pouvaient être amendées et améliorées, nous étions disponibles si un débat devait s'organiser. Mais, à part Pierre Ghionga, personne n’a réagi. Seul le président de l'Exécutif a parlé du plan » a déploré un des porte-parole . En revanche, le collectif s’est félicité de l’écoute rencontrée auprès du Recteur Rémi-François Paolini et de certaines identités de vue, tout en prédisant rester prudent : « Nous partageons un vocabulaire et des intentions avec le Rectorat. Nous serons attentifs et nous verrons rapidement si les paroles seront accompagnées d'actes.» La langue corse tire encore la langue,,,
Régulation du marché immobilier mais...
Selon la FNAIM (Syndicat national de l’immobilier), chez nous, les biens immobiliers ont augmenté de 35 % ces dernières années et Il faut en moyenne 3 368 euros par m² pour acheter un appartement et 3 951 euros le m² pour acheter une maison. Le marché se porte cependant mieux qu’en 2024 du fait sans doute que la demande (les acheteurs) accepte désormais un taux élevé des taux ou du moins prend des dispositions pour y faire face et ainsi réaliser ses projets d’acquisition, que l’offre (du moins certains vendeurs) accepte de revoir les prix à la baisse. Le marché s’autorégule. Mais les montants restent hors de portée d’une majorité de Corses et d’arrivants et pas seulement des 25 % considérés comme étant pauvres.