• Le doyen de la presse Européenne

Les éoliennes et autres énergies renouvelables...ou le miroir aux alouettes

On lit dans la presse régionale que les velléités du Parlement de revenir à la raison en ce qui concerne l’écologie dévoyée, et qui n’ont pu aboutir, auraient été dans le cas contraire une «catastrophe » pour la Corse.

Les éoliennes et autres énergies renouvelables...ou le miroir aux alouettes


On lit dans la presse régionale que les velléités du Parlement de revenir à la raison en ce qui concerne l’écologie dévoyée, et qui n’ont pu aboutir, auraient été dans le cas contraire une «catastrophe » pour la Corse.


Il faut comprendre que ceux qui vivent du commerce de la mise en place de panneaux photovoltaïques et d’éoliennes s’émeuvent.Quelques élus locaux se sont également exprimés en indiquant que les éoliennes étaient pour leur commune une source non négligeable de revenus.Un intertitre mentionne même que le fait de dire que l’énergie nucléaire est moins chère que l’énergie solaire est « une hérésie ». Rien de moins !

On reste perplexe devant de telles analyses qui reposent essentiellement sur le point de vue de ce qui vivent ou profitent de ces activités présentées comme écologiques. On ne peut d’ailleurs les blâmer de défendre leurs parts de marché comme le ferait n’importe quel commerçant, mais de là à faire d’un argument commercial une vérité, il y a un pas qui est semble-t-il trop vite franchi.Il est également audacieux de se draper de l’argument de l’intérêt général pour occulter une réalité qui ne convient pas.Certes, aujourd’hui, il suffit de brandir l’étendard de la sauvegarde de la planète pour prétendre tuer dans l’œuf toutes velléités de critique.

Pourtant les choses ne sont pas aussi simples.
Si l’on commence par examiner la situation des éoliennes, leur impact écologique et humain n’est pas très favorable à leur développement.Ce ne sont pas des moulins à vent, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire pour nous bercer dans une illusion bucolique.Leur construction nécessite l’utilisation de terres rares (venues d’ailleurs) pour les aimants et les rouages de l’aérogénérateur, lesquelles causent pour leur extraction des dégâts écologiques importants. Des roches sont en effet extraites de mines à ciel ouvert puis le minerai est broyé en fine poudre.La séparation des métaux du reste des minerais se fait ensuite avec l’utilisation d’une grande quantité d’eau et de produits chimiques, tels l’acide sulfurique.

Par ailleurs des déchets radioactifs sont issus de ce processus.

De sorte qu’après extraction, les eaux usées et les déchets qui en sont issus déversés sur place, rendent la zone de production (au préalable ayant fait l’objet d’une déforestation) stérile pour plusieurs années. On est loin d’un bilan écologique neutre.Les pales, quant à elles, sont à l’origine également de lourds dégâts écologiques, elles sont composées notamment de bois de balsa qui est issu de la déforestation en Amazonie. Alors même qu’on nous rebat les oreilles avec la nécessité de préserver ce « poumon vert » de la planète.Les mêmes pales, qui ont une durée de vie limitée, ne sont pas recyclables, ce qui contraint à les enfouir, et n’est donc guère sain pour l’environnement.

Et l’on ne parle pas des nuisances sonores générées par le mouvement de ces engins.
Les témoignages et études se multiplient pour mettre en évidence les effets nocifs de ce qu’il est convenu d’appeler les infrasons. Ces derniers semblent perturber les humains comme les animaux et cela de façon délétère.Tous ceux qui se trouvent à proximité des champs d’éoliennes disent subir également ce qu’il est convenu d’appeler un effet « stroboscopique » des plus invalidant.

Les éoliennes qui sont implantées en mer, quant à elles, perturbent nécessairement la vie des espèces qui s’y trouvent avec également les bruits qui en sont issus, sans qu’on puisse exclure une perturbation des courants marins de surcroît.
Les socles en béton qui servent de supports ne peuvent que constituer, comme sur terre d’ailleurs, une artificialisation, dont on ne cesse de nous dire qu’elle est à combattre. Sur la terre ferme, la masse de béton que l’on doit supprimer en cas de démantèlement de l’équipement est dans la majorité des cas laissée sur place en raison du coût élevé de son déplacement, ce qui rend impossible toute utilisation agricole de la zone.

Mais de tout cela nos écologistes bien pensants n’ont cure, car il faut sacrifier au Dieu de l’écologie qui est d’ailleurs allemand. Et chinois. Nul n’ignore que les entreprises qui commercialisent et mettent en place ces équipements sont aux mains de l’industrie allemande. Et leur fabrication est de façon prépondérante chinoise, ceux qui entendent renforcer la souveraineté de notre pays devraient sans doute s’en préoccuper.

L’impact de ces structures sur nos paysages est déplorable, comme l’est celui des « champs » de panneaux photovoltaïques.

Ces équipements fabriqués en chine, nécessitent également l’usage de terres rares et ne sont pas recyclables lorsqu’ils ne sont plus utilisables. Le prétexte d’utiliser le soleil à bon dos lorsqu’on s’interroge un peu sur les conditions de fabrication et de remplacement de ces panneaux. Lorsqu’un incendie se déclare sur ces installations, très difficile à éteindre (et souvent impossible), les émissions nocives pour l’environnement sont de grande ampleur. Ceux qui ont vu se consumer entièrement des véhicules électriques peuvent imaginer aisément ce qu’il en est lorsque des centrales photovoltaïques se consument.

Il ressort de tout cela, sous prétexte d’idéologie écologique, un saccage de nos paysages, de nos économies et de notre environnement.
Les maîtres de ces actions, qui se situent outre-Rhin, ont mené depuis de longues années des assauts raisonnés contre notre filière nucléaire, qui avait pour eux le défaut, aussi, de nous rendre un peu indépendants, avec le lâche assentiment de certain sous prétexte de sauver la planète.

Pourtant l’énergie nucléaire est décarbonée – pour sacrifier au dogme ambiant – et bon marché de surcroît.
Mais elle s’est trouvée confrontée à l’autre dogme de notre temps, à savoir celui de la libre concurrence, qui est venu porter ses coups de boutoir à la protection de nos intérêts nationaux.

En effet, la France disposait d’un parc nucléaire lui assurant une indépendance énergétique jalousée, ce qui donnait un avantage à son industrie, insupportable pour ses concurrents, et bien évidemment il fallait s’y attaquer.

Ainsi, a-t-on créé le marché de l’électricité obligeant EDF à vendre son électricité bon marché à d’autres opérateurs qui la revendaient à leur tour, avec bénéfice. Il ne fallait pas être grand clerc pour pressentir que cela allait avoir des effets néfastes en soumettant le marché qu’on avait artificiellement créé à ses lois naturelles, celles de l’offre et de la demande. Les prix allaient ainsi fluctuer, plutôt à la hausse, car il faut bien que ceux qui revendent fassent un bénéfice.

Les ménages, comme les entreprises, se trouvent ainsi confrontés à des hausses conséquentes qu’on aurait pu éviter puisque nous disposions d’une des énergies les moins chères d’Europe.
Mais cela ne plaisait pas à nos « amis » allemands, et il fallait sauver le « couple franco-allemand »...

Mais tout cela est pour notre bien, n’en doutons pas…


Salluste.
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