I puttachji di Carl' Antò
i Puttachji de la semaine
PUTTAGHJI
Un 50 / 50
Un avion a récemment dû patienter une bonne heure avant de pouvoir atterrir à l’aéroport d’Aiacciu car, du fait que le contrôleur aérien en service s’était endormi, la tour de contrôle ne répondait pas. « Corse + contrôleur aérien : ce monsieur cumule les difficultés et frôlait souvent le burn out » a commenté un lecteur sur le site internet de La Dépêche, un quotidien du Sud-Ouest. Commentaire stupide et faux car « ce monsieur » est un hexagonal. Mais commentaire pertinent car les fonctions de contrôleur du ciel sont exigeantes et exposent à une grande fatigue nerveuse et donc au « burn out ». Ce lecteur est donc un 50 / 50 : moitié bas du front, moitié apte à raisonner.
Ancu di grazia...
Selon les autorités, le contrôleur aérien de l’aéroport d’Aiacciu qui s’est endormi en service n’avait ni consommé une substance illicite, ni bu d’alcool. Il n’était donc ni un drogué, ni un alcoolique. Ancu di grazia...
C’était avant
Jean-Félix Acquaviva fait régulièrement part sur les réseaux sociaux des chantiers routiers en cours ou achevés ayant été commandés par la Collectivité de Corse. Rien de choquant d’autant que l’intéressé préside l’OTC (Office des Transports de la Corse). Mais est-ce toujours opportun ? Le contenu de son dernier post - « Le chantier de rénovation de la couche de roulement de l'ex- RD23 de la route de Canaglia,1,3 km, sur la commune de Vivariu a débuté. Le chantier se déroule bien comme prévu. Au vu de l’avancement du chantier, sauf imprévu, il sera terminé ces deux jours » - évoque davantage la communication d’un conseiller général d’antan qui faisait campagne dans son canton en promettant de l’enrobé, que celle d’un responsable censé impulser et faire partager une stratégie globale.
Manque l’ironie
La réalisation de SACOI 3 (construction de la nouvelle liaison électrique Corse-Italie-Sardaigne destinée à sécuriser et renforcer l’alimentation en électricité de la Corse) a dernièrement débuté. « Je conteste formellement ce projet qui va continuer à défigurer durablement le territoire bonifacien par le maintien de plusieurs pylônes hideux. Des choix juridiques et budgétaires effectués par l’État et EDF et son partenaire italien, auront donc prévalu sur le respect de l’environnement » a déploré Jean-Charles Orsucci. Le maire de Bunifaziu a ainsi exprimé sa colère. Il aurait pu aussi faire dans l’ironie car se félicitent de cette réalisation, des décideurs politiques qui affirment être de farouches partisans de l’autonomie énergétique.
Un 50 / 50
Un avion a récemment dû patienter une bonne heure avant de pouvoir atterrir à l’aéroport d’Aiacciu car, du fait que le contrôleur aérien en service s’était endormi, la tour de contrôle ne répondait pas. « Corse + contrôleur aérien : ce monsieur cumule les difficultés et frôlait souvent le burn out » a commenté un lecteur sur le site internet de La Dépêche, un quotidien du Sud-Ouest. Commentaire stupide et faux car « ce monsieur » est un hexagonal. Mais commentaire pertinent car les fonctions de contrôleur du ciel sont exigeantes et exposent à une grande fatigue nerveuse et donc au « burn out ». Ce lecteur est donc un 50 / 50 : moitié bas du front, moitié apte à raisonner.
Ancu di grazia...
Selon les autorités, le contrôleur aérien de l’aéroport d’Aiacciu qui s’est endormi en service n’avait ni consommé une substance illicite, ni bu d’alcool. Il n’était donc ni un drogué, ni un alcoolique. Ancu di grazia...
C’était avant
Jean-Félix Acquaviva fait régulièrement part sur les réseaux sociaux des chantiers routiers en cours ou achevés ayant été commandés par la Collectivité de Corse. Rien de choquant d’autant que l’intéressé préside l’OTC (Office des Transports de la Corse). Mais est-ce toujours opportun ? Le contenu de son dernier post - « Le chantier de rénovation de la couche de roulement de l'ex- RD23 de la route de Canaglia,1,3 km, sur la commune de Vivariu a débuté. Le chantier se déroule bien comme prévu. Au vu de l’avancement du chantier, sauf imprévu, il sera terminé ces deux jours » - évoque davantage la communication d’un conseiller général d’antan qui faisait campagne dans son canton en promettant de l’enrobé, que celle d’un responsable censé impulser et faire partager une stratégie globale.
Manque l’ironie
La réalisation de SACOI 3 (construction de la nouvelle liaison électrique Corse-Italie-Sardaigne destinée à sécuriser et renforcer l’alimentation en électricité de la Corse) a dernièrement débuté. « Je conteste formellement ce projet qui va continuer à défigurer durablement le territoire bonifacien par le maintien de plusieurs pylônes hideux. Des choix juridiques et budgétaires effectués par l’État et EDF et son partenaire italien, auront donc prévalu sur le respect de l’environnement » a déploré Jean-Charles Orsucci. Le maire de Bunifaziu a ainsi exprimé sa colère. Il aurait pu aussi faire dans l’ironie car se félicitent de cette réalisation, des décideurs politiques qui affirment être de farouches partisans de l’autonomie énergétique.