Allons-nous enfin arrêter de « fêter » Halloween ?
Le discours et la réalité
Allons-nous enfin arrêter de « fêter » Halloween ?
Le discours et la réalité
Partout, l’on n’entend qu’affirmation de la nécessité de protéger l’identité corse, que l’on dit menacée.
Les discours sont nombreux, empreints de fermeté, appelant au sursaut face à l’envahissement,
au « grand remplacement ».
Mais que fait-on concrètement pour lutter contre la situation dénoncée ?
On ne peut, hélas, que constater un certain renoncement, même lorsqu’il s’agit d’actions simples ne demandant qu’un minimum d’énergie.
Dès lors, la tâche de redressement apparaît bien compliquée et impose des volontés affirmées.
La politique des petits pas
Face à cela, si l’on veut espérer obtenir quelques résultats, sans doute faut-il pratiquer une politique des petits pas pour remonter peu à peu le courant.
Le chantier semble immense et le résultat incertain, autant le dire clairement.
Mais rien n’est impossible aux hommes de bonne volonté.
Un symbole de déracinement : Halloween
Un des axes d’action, si l’on peut employer ces termes, serait d’extirper des pratiques sociales tout ce qui est artificiel et exogène pour ancrer, autant que possible, nos usages dans le champ de nos traditions.
Nous pourrions commencer par arrêter de fêter Halloween, qui relève des us et coutumes du monde anglo-saxon et n’a rien à voir avec notre culture.
Ces citrouilles et toiles d’araignées artificielles, ces spectres et visages hideux nous sont totalement étrangers et auraient dû le rester.
Elles s’accompagnent d’un flux commercial dont les seuls bénéficiaires sont les commerçants, que l’on ne peut d’ailleurs blâmer de faire leur travail.
Mais les maires et élus qui se plient à ces pratiques, ainsi que les parents qui cèdent à l’air du temps, sont, eux, pleinement responsables.
Les élus face à leurs responsabilités
Ceux qui devraient protéger et maintenir notre identité semblent collaborer à un mouvement de facilité qui porte atteinte à nos traditions.
Un sursaut s’impose.
Car, par ce renoncement, ils sapent les fondements de notre société et fragilisent la défense de nos racines, déjà attaquées de toutes parts.
La colonisation des imaginaires
Ne nous y trompons pas : cette « célébration » participe d’une volonté de coloniser nos imaginaires, pour les conformer à des modèles venus d’ailleurs.
Ainsi, nous perdons nos repères et nos liens avec ce territoire dans lequel nos pas doivent s’enraciner.
Sans racines, l’individu est affaibli, tel l’arbre privé de terre.
Il se croit « citoyen du monde », comme disent les naïfs, mais il devient d’ailleurs et pense comme ailleurs.
L’homme déraciné et docile
Après cette colonisation des esprits, le sujet perd sa liberté.
S’il se croit libre, il ne fait en réalité qu’obéir à ses nouveaux maîtres.
Tout cela est mis en place avec habileté, rendant les intéressés inconscients des chaînes qui les enserrent.
C’est peu à peu l’esprit d’un homme « nouveau » que l’on forme, à qui l’on instille un rapport au monde qui le conduit au désastre intérieur.
Résister pour ne pas se perdre
Ceux qui participent à ce processus, nolens volens, contribuent à une œuvre de déracinement et de perte d’identité, donc d’humanité.
Les célébrations d’Halloween illustrent ce phénomène : elles sont la marque d’une acculturation.
Commencer à résister, c’est refuser de se soumettre à ces simulacres festifs, qui ne sont que mortifères.
Mais le voulons-nous encore ?
SALLUSTE