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Karaté : Médaille d’argent pour Maël Buresi

Maël Buresi a réalisé un parcours exceptionnel récoltant la médaille d’argent en catégorie junior —67 kg.

Médaille d’argent pour Maël Buresi


A l’occasion de la Coupe de France combat de karaté à Ceyrat (Auvergne), le jeune licencié du Karaté Club de Biguglia a obtenu la médaille d’argent.


Cette compétition nationale était d’un très haut niveau et réunissait les meilleurs combattants français. Maël Buresi a réalisé un parcours exceptionnel récoltant la médaille d’argent en catégorie junior —67 kg.
« Ce résultat est d’autant plus exceptionnel que ses adversaires étaient déjà rompus à des compétitions de niveau international » souligne son entraîneur Sébastien Le Van. « Lui n’avait même pas d’expérience au niveau national. S’il a toujours survolé ses catégories au niveau départemental, régional, il déplorait un manque de confrontation au-dessus. On est partis une fois en Roumanie, en 2023, où, en minime, il a récolté une belle médaille de bronze. Ses premiers résultats laissaient entrevoir de grandes possibilités. Ce qu’il faut souligner chez Maël, c’est qu’il s’entraîne énormément. À Ceyrat, il a dominé des combattants du pôle France, de l’équipe de France. La performance est d’autant plus énorme qu’il y a eu six combats et il en a remporté cinq. Ce superbe résultat annonce un avenir très prometteur pour Maël et constitue pour lui un magnifique début de saison. Il a porté haut les couleurs de notre comité et de la Corse ».
Un résultat dû à l’assiduité du jeune homme aux entraînements. Maël s’entraîne quatre fois par semaine au dojo et une fois par semaine sur la piste d’athlétisme. Ceinture noire 1er dan, il est assistant fédéral et fait partie de l’école des jeunes arbitres sous la direction de Laurent Vincenti, arbitre national. Pour lui tout a commencé à l’âge de 5 ans. « Un jour j’ai accompagné mon père et mon frère au dojo » explique Maël. « Ça m’a donné envie d’essayer et depuis je n’ai pas arrêté ».

Un travail au quotidien

En sport, il n’y a pas de secret, le travail est la base de la réussite et Maël récolte le fruit de son travail, tout en gérant ses études à Bastia. « C’est toute une organisation, je dois au quotidien m’avancer dans mes devoirs de la semaine pour me libérer des entraînements du soir. C’est du boulot, c’est beaucoup de travail et j’ai peu de temps libre. Je m’en garde quand même pour décompresser avec ma famille, voir des amis, mais c’est vrai que je fais plus de travail scolaire et sportif que de loisir » explique-t-il. Et pour son entraîneur ce côté détente, loisir est important. « Il faut qu’il ait sa propre histoire à vivre, à raconter. Aujourd’hui il a déjà quelque chose de beau à raconter. Ce n’est pas l’histoire qu’il a eue avec moi ou avec tel ou tel entraîneur. Dans son histoire aujourd’hui, il a cette image des petits licenciés du club qui avaient les yeux qui brillaient quand ils ont vu sa médaille. Tous étaient super contents du plus jeune au plus vieux. Quand on est un combattant, quand on arrive à réconcilier tout le monde, la médaille est d’autant plus belle ».

Un club bien structuré

Un résultat qui met aussi en avant la qualité du travail au club bigugliais. « Le club a 27 ans d’existence » souligne S. Le Van. « Le club se porte très bien avec 140 licenciés, sachant qu’on n’est jamais descendu en dessous des 100. On est plus axé sur le combat avec régulièrement de bons résultats au niveau régional. Le club dispose de 12 entraîneurs-instructeurs fédéraux et des animateurs fédéraux. Nous avons également deux arbitres nationaux, dont Laurent Vincent, responsable de l’arbitrage au niveau du comité ». Prochaines échéances pour Maël, d’abord une compétition en Sardaigne puis les championnats de France au printemps 2026.

Ph.J.
crédit photo : PH.J
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