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Les Régates Napoléon : Ajaccio capitale méditerranéenne des Régates

Ce lundi et durant toute la semaine, la Corsica Classic Yachting Association organise la deuxième édition des Régates Napoléon. Au programme, cinq courses de voiliers de type « classique » ou « moderne » dans le golfe d’Ajaccio. En espérant que la météo s
Ajaccio capitale méditerranéenne des Régates

Ce lundi et durant toute la semaine, la Corsica Classic Yachting Association organise la deuxième édition des Régates Napoléon. Au programme, cinq courses de voiliers de type « classique » ou « moderne » dans le golfe d’Ajaccio. En espérant que la météo sera propice…


Organiser des régates dans le golfe d’Ajaccio, une idée très ancienne qui émane de Thibaub Assante. Bien connu dans la Cité Impériale, l’homme, originaire de Bonifacio a baigné tout jeune dans cet environnement. La mer, les vents et les voiliers, il connaît plutôt bien. Et c’est pour réaliser son rêve qu’il a décidé de créer des régates qui ont acquis, aujourd’hui, une très grande notoriété. Ainsi, les Régates Napoléon ont succédé l’an dernier aux Régates Impériales. Une nouvelle formule qui a tenu toutes ses promesses. « C’était au lendemain du déconfinement, rappelle le président de la Corsica Classic Yatching Association, nous étions les premiers en méditerranée et nous avons pu démontrer notre capacité à relever le défi... »

L’équipe organisatrice dont Thibaud Assante est, vous l’aurez compris, le chef de file a décidé de remettre ça pour une deuxième édition qui s’annonce, elle aussi, très prometteuse.


Une quinzaine de voiliers en lice

Cinq jours, cinq régates dans le golfe d’Ajaccio et une boucle au départ de la plage du Trottel qui passera par le Scudo, les Sanguinaires et l’Isolella. Le Trottel ? Encore une idée du responsable. « En cette année du bicentenaire de la mort de Napoléon,ajoute-t-il, nous avons souhaité marquer l’événement par un départ au pied du Casone, qui est aussi le quartier où je suis né. C’est en même temps l’occasion de rendre hommage à ces voiliers centenaires qui sont pour certains, de véritables œuvres d’art flottantes... »

Petite nouveauté cette année, la présence de voiliers de type « moderne » (cinq ou six) face aux « classiques » en bois qui ont permis à la compétition d’acquérir ses lettres de noblesse. Parmi les concurrents, « Aiò Coco », vainqueur mais aussi des équipages venus d’un peu partout. En guest star, la présence du Yatch Club de...Monaco. Avec ou sans le Prince Albert ? Nous le saurons au tout dernier moment. En tout cas, une compétition qui va sans doute drainer du monde mais qui se déroulera dans le plus strict respect du protocole sanitaire. Seule incertitude, la météo. « Nous savons que le vent devrait être au rendez-vous, se félicite Thibaud Assante, on devrait pouvoir assister à une belle compétition. La Corse est, de par, ses côtes et le vent thermique (ambata) né des montagnes, un terrain de prédilection... »

Cinq jours qui marqueront, en même temps, espérons-le, une période post-covid et la perspective de jours meilleurs dans tous les domaines. Thibaud Assante, luo, n’a guère chômé puisqu’il a créé une nouvelle épreuve, corporatiste, celle-là, les régates d’Hippocrate, avec des équipages composés à 50 % de personnes issues du corps médical. Une épreuve qui aura lieu à Bonifacio du 28 juin au 4 juillet. Prélude avant la célèbre Corsica Classic fin août. Mais nous aurons l’occasion d’en reparler…


Philippe
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