• Le doyen de la presse Européenne

Territoriales 2021 : Agnès Simonpietri Ecologia sulidaria

« Nous portons des idées qui nous paraissent fondamentales pour l’avenir de nos enfants et nous voulons qu’elles soient prises en compte. »
Agnès Simonpietri (Ecologia Sulidaria)

« Nous portons des idées qui nous paraissent fondamentales pour l’avenir de nos enfants et nous voulons qu’elles soient prises en compte. »


Ancienne Présidente de l’Office de l’Environnement sous la mandature nationaliste de 2015, Agnès Simopietri porte, dans cette campagne, la voix des écologistes. Elle nous présente les grands axes de son projet.


Pourquoi ce retour sur la scène politique ?

Les urgences successives que l’on voit apparaître, la crise sanitaire mondiale, les crises climatique, sociale, démocratique et les pressions mafieuses qui s’exercent ont principalement motivé mon choix. C’est aussi la conscience, face à cette situation, que nous avons des solutions à proposer. Et les élections territoriales nous a paru être le moyen le plus pertinent pour porter ces idées.


Vous n’avez pas été sollicitée en amont par d’autres listes ?

J’avais fait le choix de quitter l’espace politique. C’est seulement cette conscience des urgences qui m’a convaincue de remettre le pied à l’étrier et retourner dans ma famille politique d’origine « I Verdi ». Dès l’été dernier, nous avons discuté avec d’autres formations pour bâtir un programme.


Comment se décline-t-il ?

Il s’articule autour de sept grands axes : la préservation des biens communs (l’eau, l’air, la santé, les déchets), sortir de la crise autrement (incluant des propositions de transition écologique), inventer de nouveaux modèles de développement, s’orienter vers la souveraineté alimentaire qui pour nous est une priorité, assurer un revenu décent pour tous, partager la culture et l’ouverture au monde et avoir d’autres modes de gouvernance.


Votre choix implique-t-il que vous n’êtes pas satisfaite du travail effectué par la majorité sortante ?


Un travail a été accompli. Nous proposons d’aller beaucoup plus loin et beaucoup plus vite. Un exemple flagrant : aucune liste n’a mentionné le mot écologie dans son programme et c’est très ennuyeux par rapport aux enjeux environnementaux auxquels nous allons devoir faire face. Car la crise écologique nous impacte déjà. Nous sommes face à de véritables fléaux tels que la sécheresse, l’érosion, les crues, les tornades, le réchauffement climatique qui bouleverse les systèmes marins. Tout cela a des conséquences dramatiques y compris sur le plan financier puisqu’il faut reconstruire les ponts emportés par les flots, réaménager les quais endommagés...Ce sont des fonds qui ne pourront être investis ailleurs (crèches, écoles…). Et c’est un poids social et financier important. Nous sommes fragiles pour ce qui est de l’eau et de l’énergie, il est vital d’anticiper. Et tout cela remet également en cause notre manière de concevoir le tourisme ou l’urbanisme…


Quelle position adopterez-vous dans l’entre deux tours ? L’absence de liste résolument socialiste ne vous dirige-t-elle pas vers l’un des partis nationalistes ?

Il y a très clairement des listes qui ne portent pas les mêmes valeurs que les nôtres, notamment la liste « Un soffiu novu » et les deux listes d’extrême droite. Si nous franchissons la barre des 5 %, nous attendrons de voir quels seront les programmes des autres listes. Quoiqu’il en soit, il ne pourra y avoir de discussions éventuelles que sur des bases très claires de programme et de mesures à prendre. Nous portons des idées qui nous paraissent fondamentales pour l’avenir de nos enfants et nous voulons qu’elles soient prises en compte.
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