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Territoriales 2021: Jean - Charles ORSUCCI / Corse terre de progrès

« Défendre les valeurs et notre projet pour arriver, dans cette mandature, à résoudre concrètement les problèmes du quotidien des Corses »
Jean-Charles Orsucci (Corse terre de progrès)

« Défendre les valeurs et notre projet pour arriver, dans cette mandature, à résoudre concrètement les problèmes du quotidien des Corses »

Président du groupe « Andà per dumane » lors de la précédente mandature, le maire de Bonifacio repart en campagne lors de ce scrutin. Il dresse le bilan de la majorité sortante et expose ses priorités pour la Corse.



Vous êtes dans l’opposition. Quelle analyse, faites-vous de la mandature précédente ?

C’est une analyse à l’évidence très sévère. Pour preuve, la majorité territoriale sortante est, elle même critique à l’encontre de ce bilan. Le quotidien des Corses a-t-il été amélioré depuis six ans par ceux qui sont aux responsabilités ? La réponse est sans équivoque, non ! Notamment sur des sujets sur lesquels ils s’étaient engagés très fortement. Le rapport de force qu’ils ont cherché à établir avec l’État a été mortifère. Il ne peut pas y avoir de réussite territoriale s’il n’y a pas, aujourd’hui, une entente forte avec Paris pour réussir sur des sujets où nous avons besoin de la solidarité nationale et de l’ingénierie étatique…


Quel est votre projet dans cette campagne ?

Nous avons bâti une liste progressiste soucieuse de régler le problème du quotidien des Corses et d’améliorer leur pouvoir d’achat. Ce projet est social. Nous sommes dans une crise sanitaire qui pourrait avoir des conséquences économiques et sociales dramatiques et nous devons saisir l’opportunité du plan de relance national pour générer emplois, richesse et solidarité.


Votre liste a été difficile à établir…

Elle l’a été comme pour toutes les autres sans exception. Elle l’avait été en 2015 et 2017, ce qui ne m’avait pas empêché de passer de 4,5 % à 11,5 %. Je crois que le corpus idéologique et l’ADN qui est la nôtre dans cette élection territoriale sont présents en Corse à travers des gens qui ne veulent ni voter nationaliste ni pour une force libérale. Nous sommes le camp du progrès avec des radicaux, des socialistes, des gens de la société civile et les retours que nous avons en cette période de campagne sont plutôt positifs.Il y a un vrai espace que nous entendons bien conquérir.


Quel sens donnez-vous au soutien apporté par LREM. Quels rapports quant à la Corse ?

Ce sens ne peut être que bénéfique. Je revendique ma proximité avec le Président de la République. Si je n’ai pas souhaité l’investiture, c’est parce que j’ai voulu aller bien au-delà dans cette volonté de rassemblement avec la présence, notamment, de socialistes, de gens qui ne voteront peut-être pas eu premier tour pour Emmanuel Macron mais qui se reconnaissent dans un projet territorial qui se veut le camp du progrès. Mais j’assume être Marcheur, j’assume le fait de cette proximité. Et par les temps qui courent, être celui qui peut parler directement au Président de la République pour solutionner les problèmes des Corses, ne peut être que bénéfique pour l’avenir de l’île.


Quelle position adopteriez-vous au soir du 20 juin ?

Je suis candidat à cette élection territoriale pour être Président de l’Exécutif de Corse. Que je sois ou non en position de force au soir du 20 juin, je continuerai à défendre les valeurs et le projet du premier tour et à faire en sorte que nous soyons, à compter du 27 juin, dans une mandature qui puisse résoudre concrètement les problèmes du quotidien des Corses et que nous définissions un avenir dans la République.
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