Territoriales 2021, Laurent Marcangeli « Je suis en tête d’une opposition qui sera particulièrement exigeante, respectueuse et productive »
Territoriales 2021 .... le final
Laurent Marcangeli
« Je suis en tête d’une opposition qui sera particulièrement exigeante, respectueuse et productive »
Le maire d’Ajaccio, chef de file de la liste «Un soffiu novu » n’a pu combler, malgré une hausse de plus de 10000 voix au second tour, son retard sur Gilles Simeoni. Avec 17 sièges dans la future Assemblée de Corse, il sera le leader de l’opposition…
Quel est votre sentiment sur le score de votre liste dimanche dernier ?
Je n’ai aucun regret et suis même particulièrement heureux du score obtenu qui, pour une première campagne territoriale, est un bon résultat. Je rappelle que, par le passé, d’autres personnalités de droite n’avaient pas obtenu, au soir du premier tour un résultat identique au nôtre le 20 juin. Je suis fier de mes colistières et de mes colistiers, Nous sommes une digue qui ne rompra pas. Je félicite, toutefois, les vainqueurs car la démocratie s’est exprimée.
Une déception tout de même ?
J’étais certes déçu au soir du premier tour mais la démocratie est un moment de vérité et l’école de l’humilité. J’aurais préféré être en tête du premier tour. Il n’en demeure pas moins que je suis en tête d’une opposition qui sera particulièrement exigeante, respectueuse et productive.
Comment voyez-vous la suite et votre rôle d’opposant au sein de l’hémicycle ?
Il ne doit pas y avoir une Corse qui fait face à une autre. Mr Simeoni doit être en capacité d’entendre cela. Il a réalisé 40 % des suffrages, certes, mais il doit prendre en compte toutes les expressions démocratiques qui se sont exprimées dimanche dernier. J’en fait partie, comme d’autres et je ferai en sorte, dans la prochaine Assemblée de Corse, que ces voix soient entendues. Je ne trahirai pas les personnes qui m’ont apporté leur soutien. Il faudra être à la hauteur de ce message. Il est, aujourd’hui, globalement minoritaire mais il doit être respecté. Beaucoup de Corses n’ont pas voté pour Gilles Simeoni et c’est important dans le cadre de la manière dont la Corse va être administrée durant les sept années à venir.
« Je suis en tête d’une opposition qui sera particulièrement exigeante, respectueuse et productive »
Le maire d’Ajaccio, chef de file de la liste «Un soffiu novu » n’a pu combler, malgré une hausse de plus de 10000 voix au second tour, son retard sur Gilles Simeoni. Avec 17 sièges dans la future Assemblée de Corse, il sera le leader de l’opposition…
Quel est votre sentiment sur le score de votre liste dimanche dernier ?
Je n’ai aucun regret et suis même particulièrement heureux du score obtenu qui, pour une première campagne territoriale, est un bon résultat. Je rappelle que, par le passé, d’autres personnalités de droite n’avaient pas obtenu, au soir du premier tour un résultat identique au nôtre le 20 juin. Je suis fier de mes colistières et de mes colistiers, Nous sommes une digue qui ne rompra pas. Je félicite, toutefois, les vainqueurs car la démocratie s’est exprimée.
Une déception tout de même ?
J’étais certes déçu au soir du premier tour mais la démocratie est un moment de vérité et l’école de l’humilité. J’aurais préféré être en tête du premier tour. Il n’en demeure pas moins que je suis en tête d’une opposition qui sera particulièrement exigeante, respectueuse et productive.
Comment voyez-vous la suite et votre rôle d’opposant au sein de l’hémicycle ?
Il ne doit pas y avoir une Corse qui fait face à une autre. Mr Simeoni doit être en capacité d’entendre cela. Il a réalisé 40 % des suffrages, certes, mais il doit prendre en compte toutes les expressions démocratiques qui se sont exprimées dimanche dernier. J’en fait partie, comme d’autres et je ferai en sorte, dans la prochaine Assemblée de Corse, que ces voix soient entendues. Je ne trahirai pas les personnes qui m’ont apporté leur soutien. Il faudra être à la hauteur de ce message. Il est, aujourd’hui, globalement minoritaire mais il doit être respecté. Beaucoup de Corses n’ont pas voté pour Gilles Simeoni et c’est important dans le cadre de la manière dont la Corse va être administrée durant les sept années à venir.
