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La paréidolie ou l'art de voir des visages partout

Photographies magnifiques, avec un autre regard sur la nature et surtout la lumière qui émerge qui est aun centre du travail de l'artiste.
LA PARÉIDOLIE OU L’ART DE VOIR DES VISAGES PARTOUT


Photographies magnifiques, avec un autre regard sur la nature et surtout la lumière qui en émerge qui est au entre du travail de l’artiste. Mais ce qui interpelle particulièrement ce sont ses photos de sculptures façonnées par l’empreinte du temps, les éléments, la pluie, le vent, le sel, les embruns, ces œuvres présentes parfois depuis des millénaires et sur lesquelles sont objectif s’est arrêté. Ces prises de vue particulières portent un nom scientifique une « paréidolie ».


L’ART DES IMAGES CACHÉES, UNE IMAGE PEUT EN CACHER UNE AUTRE.

Tout le monde ne voit pas de la même façon, j’oserais dire que c’est presque réservé à une certaine élite, c’est un peu comme dans les dessins, souvent de BD où l’on vous met au défi de trouver une image, un message ou un personnage caché dans une autre image. Ça se rapproche des stéréogrammes qui sont des images calculées par l’ordinateur à partir d’un motif papier peint ou autre. Plus la complexité de l’image qui se cache dans le stéréogramme est importante, plus il faut faire preuve de patience pour réussir à la voir. C’est en quelque sorte une anamorphose, une déformation réversible de l’image. Le visiteur lambda dirait c’est une illusion d’optique il aurait aussi raison.


LE MONDE FANTASTIQUE D’ISABELLE

Revenons aux paréidolies : une forme, sur un mur de peinture délavée, un carrelage granulé ancien ou neuf, une maison abandonnée, un arbre décharné au croisement d’un virage et qui prend forme humaine. Une paréidolie c’est tout ça, c’est aussi une autre façon de voir, de regarder, de laisser l’œil analyser, prendre le temps. C’est le temps que nous mettons pour passer du premier au second degré de la réflexion qui nous différencie les uns des autres. Chez Isabelle le délai est très souvent réduit et son travail est guidé par l’instinct. Sur un carrelage on peut par exemple deviner un visage et le voir se déformer au fur et à mesure qu’on le regarde sous différents angles. Mais attention c’est très furtif, un moment d’inattention et la vision disparaît et change. Là où la plupart d’entre nous ne percevraient pas de double sens ou de sens caché, Isabelle le débusque, le révèle et le saisit. Antoine de Saint-Exupéry disait : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».
Passer devant un tableau, une série de photos ou une œuvre d’art ça ne prend pas quinze secondes. Il faut laisser le temps à l’œil d’examiner les couleurs, les contours du thème. Alors, oui les photos, les peintures parlent, racontent une histoire avec cette lumière éblouissante qui captive et qu’Isabelle découvre à chaque carrefour de montagne ou de village et que la nature lui offre généreusement.
Primée à Barcelone, reconnue par ses pairs, après quinze ans de travail, de photographe-amateur Isabelle est devenue photographe pro. Il y aurait tant à dire d’Isabelle, elle s’est battue pour apprendre à utiliser un max son appareil, elle a cherché une formation mais n’en n’a pas trouvé et elle s’est « faite toute seule ». Isabelle n’envoie pas de cartes postales, elle envoie ses photos à ses amis et parents sur le continent, ça veut tout dire…
Elle intervient dans les milieux scolaires comme à l’école Bonafedi à Ajaccio… Ça n’est pas un métier pour elle, c’est une passion, ici, en Corse la petite poitevine se sent chez elle, comme Paul et Virginie mais sans drame, juste le bonheur. C’est la photographe d’art au sens pur du terme et la Corse est ancrée au plus profond de son être.

D. Campinchi


Tél : 0623771401
Isabelle.pautrot@orange.fr

Instagram/isabelle-pautrot
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