Qui est Jacquemus ?
IL est partout dans la rue : Les sacs, les accessoires, les vêtements.....
Qui est Jacquemus ?
Il est partout dans la rue : les sacs, les accessoires, les vêtements ces derniers mois ont repris un logo, un nom en masse, celui de Jacquemus.
Ascension éclair dans le milieu de la mode, sa présence est faite pour durer et ses pièces deviennent de plus en plus incontournables.
Mais qui est Jacquemus ? Entre mer, montagne, Marseille et Paris, Simon Porte Jacquemus séduit la planète entière, avec son style venu du Sud.
Simon Porte est né dans un petit village dans le Luberon, entre Marseille et Avignon en 1990. Ses parents, des gens de la terre, sont attirés par l’art et imprègnent leur éducation de cet attrait, musique pour le père, déco et mode pour la mère. Ainsi, à 7 ans, le petit Simon prend un rideau, un lacet, crée une jupe pour elle : le premier pas d’une grande carrière.
Cet épisode a d’ailleurs inauguré son défilé de janvier 2019, une voix contant l’anecdote a donné le départ d’une collection pour laquelle Laetitia Casta a renoué avec les podiums.
Parce que Jacquemus fédère et crée des rendez-vous. Solaire, il inspire aujourd’hui la planète entière de son aura, malgré un parcours semé de difficultés. Une histoire de résilience.
Car à 18 ans, il part à Paris, démarre une école de mode. L’ambiance n’est pas celle qu’il espérait, le milieu est difficile. Puis un drame : il perd sa mère dans un accident de voiture.
Il se relève et se remonte les manches. « Jacquemus » est le nom de sa mère, choisi pour représenter son univers. L’hommage à cette femme qu’il aimait tant s’inscrit dans toutes ses créations. Il avance, propose une collection, puis une deuxième. Il ne renonce pas, malgré le manque de moyens, avec une idée bien ancrée : pouvoir proposer des vêtements portables, des vêtements de belle qualité à des prix accessibles. L’image, oui, mais il faut vendre.
Sur son chemin, il s’entoure de personnes au « feeling », ne s’attarde pas sur les diplômes et crée une équipe de jeunes gens inspirés, inspirants. Dans sa team, le Sud est représenté, la Corse aussi avec le talentueux photographe Pierre-Ange Carlotti. La communication, douce et composée comme une rêverie, dynamise la maison qui décolle fort.
Aya Nakamura, Tina Kunakey, Damso, la jeune génération d’influenceurs et toutes les générations d’artistes ne jurent plus que par Jacquemus. Il a été possible de rencontrer Isabelle Adjani au défilé 2017, assise devant un parterre d’inconnus, même pas issus du monde de la mode, ayant répondu à un post Facebook pour recevoir une invitation pour le show du soir. Additionner personnalités célèbres et personnes lambda, c’est l’équation modèle qui démontre l’ADN de Jacquemus, parler à toutes les femmes et tous les hommes, sans exception.
Alors oui, les pièces ont un certain coût, l’accessibilité du luxe est toutefois relative. Mais tous les accessoires, tout le prêt-à-porter sont entièrement créés en Europe, même si le créateur aurait bien aimé une fabrication 100% Made in France. Grâce ou à cause de cette « délocalisation », il est possible de s’offrir des pièces de la toute dernière collection à moins de 100 €. Une stratégie gagnante pour une maison qui a fait avancer positivement le milieu de la mode, un milieu qui n’avait pas vu la lumière du Soleil depuis bien trop longtemps.
J.S.
Il est partout dans la rue : les sacs, les accessoires, les vêtements ces derniers mois ont repris un logo, un nom en masse, celui de Jacquemus.
Ascension éclair dans le milieu de la mode, sa présence est faite pour durer et ses pièces deviennent de plus en plus incontournables.
Mais qui est Jacquemus ? Entre mer, montagne, Marseille et Paris, Simon Porte Jacquemus séduit la planète entière, avec son style venu du Sud.
Simon Porte est né dans un petit village dans le Luberon, entre Marseille et Avignon en 1990. Ses parents, des gens de la terre, sont attirés par l’art et imprègnent leur éducation de cet attrait, musique pour le père, déco et mode pour la mère. Ainsi, à 7 ans, le petit Simon prend un rideau, un lacet, crée une jupe pour elle : le premier pas d’une grande carrière.
Cet épisode a d’ailleurs inauguré son défilé de janvier 2019, une voix contant l’anecdote a donné le départ d’une collection pour laquelle Laetitia Casta a renoué avec les podiums.
Parce que Jacquemus fédère et crée des rendez-vous. Solaire, il inspire aujourd’hui la planète entière de son aura, malgré un parcours semé de difficultés. Une histoire de résilience.
Car à 18 ans, il part à Paris, démarre une école de mode. L’ambiance n’est pas celle qu’il espérait, le milieu est difficile. Puis un drame : il perd sa mère dans un accident de voiture.
Il se relève et se remonte les manches. « Jacquemus » est le nom de sa mère, choisi pour représenter son univers. L’hommage à cette femme qu’il aimait tant s’inscrit dans toutes ses créations. Il avance, propose une collection, puis une deuxième. Il ne renonce pas, malgré le manque de moyens, avec une idée bien ancrée : pouvoir proposer des vêtements portables, des vêtements de belle qualité à des prix accessibles. L’image, oui, mais il faut vendre.
Sur son chemin, il s’entoure de personnes au « feeling », ne s’attarde pas sur les diplômes et crée une équipe de jeunes gens inspirés, inspirants. Dans sa team, le Sud est représenté, la Corse aussi avec le talentueux photographe Pierre-Ange Carlotti. La communication, douce et composée comme une rêverie, dynamise la maison qui décolle fort.
Aya Nakamura, Tina Kunakey, Damso, la jeune génération d’influenceurs et toutes les générations d’artistes ne jurent plus que par Jacquemus. Il a été possible de rencontrer Isabelle Adjani au défilé 2017, assise devant un parterre d’inconnus, même pas issus du monde de la mode, ayant répondu à un post Facebook pour recevoir une invitation pour le show du soir. Additionner personnalités célèbres et personnes lambda, c’est l’équation modèle qui démontre l’ADN de Jacquemus, parler à toutes les femmes et tous les hommes, sans exception.
Alors oui, les pièces ont un certain coût, l’accessibilité du luxe est toutefois relative. Mais tous les accessoires, tout le prêt-à-porter sont entièrement créés en Europe, même si le créateur aurait bien aimé une fabrication 100% Made in France. Grâce ou à cause de cette « délocalisation », il est possible de s’offrir des pièces de la toute dernière collection à moins de 100 €. Une stratégie gagnante pour une maison qui a fait avancer positivement le milieu de la mode, un milieu qui n’avait pas vu la lumière du Soleil depuis bien trop longtemps.
J.S.